dimanche 30 mai 2010

Sarkozy n'a pas de formation théologique sérieuse ...


... il vient d'inaugurer la faculté de théologie protestante à Paris, d'où LaCroix a cité mais malheureusement omi de commenter quelques sottises:

Le protestantisme fait partie de notre histoire, de notre culture, et oserai-je le dire, il est partie intégrante de notre identité nationale ...


En Hongrie c'est le cas, en France Louis XIV (entre autres, à commencer par Henri IV qui leur faisait un statut d'exception très marquée) a veillé sur ce que ça ne devienne pas le cas. En Suède, c'est même le contraire qu'en France, car là, le catholicisme a été très supprimé par les réformateurs et leurs soutien politique. D'abord par le parlement de Vesterose, 1527, ensuite par celui d'Upsale 1593 ou quelque chose comme ça.

Sts Maire de Södertelge, Zacharias Anthelius et sécretaire du roi, George Ursine, décapités pour fidélité à la religion catholique, priez pour nous!


Croyants ou non-croyants le legs de 2000 ans de pensée et de civilisation chrétienne nous concerne tous.


Pourquoi le legs de la pensée chrétienne de 2000 ans serait-elle l'affaire des Musulmans, Juifs, Athées ou d'autres non-croyants? Notemment M. Onfray a fait ses bévues en faisant son affaire la religion chrétienne sinon comme sentiment religieux, au moins comme enseigné ex cathedra.

Et pourquoi parler d'un legs de 2000 ans en connexion avec un protestantisme qui n'a même pas encore 500 ans?


Et ne voyons-nous pas aussi que la théologie telle qu'on l'enseigne ici nous préserve du charlatanisme de l'esprit sectaire et rétrograde qui ménacent de dénaturer le sentiment religieux et de l'engager sur des chemins peu compatibles avec les idéaux et les valeurs de naotre civilisation?


Ah bon? On enseigne d'après le philosophastre Allemand Schleiermacher pour lequel révélation objective il n'y aurait pas, mais un "sentiment religieux"? Mais, voyez-vous, jugé d'après les 2000 ans de pensée chrétienne, c'est précisement ça un charlatanisme?

Ou est-ce juste Sarkozy lui-même qui pense d'après Schleiermacher?

Et serait-ce "les idéaux et valeurs de notre civilisation" - celle qui d'une côté a déporté juifs par un rafle certainement néfaste, quel qu'était leur sort ultérieur, et d'une autre côté a commis les horreurs de l'épuration à son tour inspiratrice des crimes des Fellaghas dans la guerre d'Algérie, notemment ceux commis contre les Harkis, serait-ce notre civilisation du XXe S. juste revolu, qui serait en position de juger quels sont les bons chemins pour le sentiment ou la pensée religieux?

Enfin il dit une chose qui a quelque vérité en soi:


Laissons tous ceux qui éprouvent un besoin de croire entre les mains de n'importe qui, n'ayant reçu aucune formation théologique sérieuse et c'est la société tout entière qui aura à en souffrir.


Luther, Zwingle, Bucer, Calvin, les frères Mortensen au Danemark, les frère Petri en Suède, Agricola en Finlande, Knox en Écosse ... oui, la société tout entière a eu à en souffrir. Jusqu'au siècle suivant, 1648 qui marque la paix de Westphalie, 1688 qui marque l'éradication non paisble de tout du catholicisme en Angleterre, sauf quelques clandestins ou reculés en campagne (notemment Yorkshire). Les irlandais auraient fait l'économie de la bataille de Boyne si ces gens là avaient été empêchés de prêcher. Pourquoi donc Sarkozy, pas seulement tolère-t-il la présence de leur héritage - tolérer c'est une chose - mais encore la célèbre-t-il avec des ineptitudes?

Hans-Georg Lundahl
Bibl. G. Pompidou
Fête de la Trinité
30/V/2010

Quelle ignorance de part de Mohammad Moussaoui!

La Croix un de ces jours, p. 17, le président de C. Française du Culte Musulman s'exprime:

Je remarque seulement que l'Islam est la seule religion dans laquelle ce terme existe: on parle des islamistes du Hamas ou du Hezbollah, mais de "l'extréme droite israélienne" ou de "la branche armée de l'IRA en Irlande, sans jamais dire "catholiques" ou "protestants".


Le terme existe. Catholique militant, protestant militant, juif militant (aussi connu comme zioniste), musulman militant (aussi connu comme mujahedine ou comme islamiste).

Bon, si je n'aime pas forcément les juifs militants qui outragent le christianisme en méprisant les prêtres chrétiens en Terre Sainte ou qui tabassent en France des catholiques militants ou des antizionistes comme Faurisson, Mohammad Moussaoui ignore que par exemple PRÉSENT serait sémantiquement à son goût. Et au mien.

Passons à Irlande.

IRA a une branche armée dans les six comtés. C'est à dire en Irlande du Nord ou en Ulster, selon la terminologie anglaise. Un bout de terre contesté jusqu'en Vendredi Saint il y a quelques années, entre les loyalistes qui voulaient garder l'attachement à Angleterre et les républicains qui voulaient rattacher les six comtés aux autres, ceux de la République Éire.

C'est très respectueux envers la constitution d'Éire d'appeler les six comtés "Irlande", autre nom pour Éire. Merci.

Et, en effet, Éire a été fondé par un catholique militant, un Éamonn DeValera. Pendant son temps à l'IRB (lire Brotherhood au lieu de Army) de son époque, il était excommunié par l'Église, mais il était un catholique autant convaincu que militant. La preuve, quand il fut le premier président d'Irlande, il a fait une constitution pleinement dans le goût de la religion catholique. L'avortement reste encore aujourd'hui interdit. La contraception peut être acheté uniquement en farmacies sur Ordonnance médicale, à donner uniquement aux couples mariés - et les lois de mariage selon le code de canon de l'Église catholique, en plus - et ça uniquement si la femme était atteinte d'un danger extraordinaire en cas de grossesse. La sodomie était jusqu'en 1998 - année néfaste là et au Chypre - un délit punissable par prison ferme. Admettre le divorce, on avait un référendum en 1986, on a heureusement voté non (y a-t-il eu un autre depuis?).

Irlande était une fierté pour l'Église catholique, c'est la raison pour laquelle je signe mon nom avec un shamrock - l'herbe avec laquelle St Patrick expliqua aux irlandais la Sainte Trinité. Quand Monseigneur Lefèbvre visita l'Irlande, c'est Éamonn DeValera qui le servit à la messe. Une des circonstances pour lesquelles j'aime Monseigneur Lefèbvre.

Mais, si Éamonn De Valera, homme d'état et homme de la paix en fin de compte, car lui il a discontinué la lutte pour les six comtés, était un militant catholique, les IRA d'aujourd'hui ne le sont pas. Si Fianna Fáil pourrait être comparé aux islamistes d'Iran - et combien plus compassionné, combien plus humain! - Sinn Féinn sont des sécularistes. Comme les partis Baath. Mais biensûr, IRA n'a pas mis des villages entiers de protestants en ruines, comme Saddam avec les Kurdes.

Pour arriver aux exemples civilisés, venons en France ou Espagne. IRA correspond très bien à ETA. La vieille IRB plutôt presque aux carlistes. Presque, car les carlistes étaient aussi monarchistes, comme les fidèles des Stuarts en Irlande ou Écosse. Sinn Féinn est quelque part entre José Bové et Martine Aubry, Fianna Fáill (aujourd'hui parfaitement paisible) est Gollnisch.

Par contre, les UFF, Ulster Freedom Fighters, qui ont aussi fait des morts en Irlande du Nord, dans les six comtés, ils sont vraiment des militants protestants. Leur ami parlementaire dans le Stormont de Belfast était pastor Ian Paisley. Une physique comme Jean-Marie LePen, quoique en plus maigre, mais il détestait les catholiques, comme tels, il protestait quand Jean-Paul II visitait Irlande. Sur la côté calviniste, le militantisme a resté religieux, et hargneux. Pourquoi a-t-on tu ça, et les crimes d'Angleterre contre les protestes paisibles des catholiques dans les six comtés, à l'époque quand j'étais petit? Ah, on est peut-être maçon et solidaire avec des maçons. Il y a des loges Orangistes. Et ça, c'est un synonyme de calviniste militant.

Hans-Georg Lundahl
Beaubourg/Paris IV
Dimanche le 10-IV-2011

Les premiers commentaires en bas concernent le premier article.


Et la traduction du mot ioudaioi ...

En français, le terme « juif » n’a que deux acceptions : adepte de la religion juive ou descendant de Jacob-Israël. Or, le grec présente deux acceptions supplémentaires : les Judéens (habitants de Judée) et les autorités sacerdotales du judaïsme d’alors.

Source, La Croix

Dans l'évangile de St Jean, dans les passages où c'est le raconteur, l'évangéliste qui prend le mot dans sa bouche, ioudaioi désigne certainement adeptes ou plutôt proto-adeptes de la religion juive que nous connaissons et qui rejette Notre Seigneur, c à d adeptes de la religion juive comme autre que la religion chrétienne. Dans la bouche de Notre Seigneur, sauf devant Pilate, il s'agit d'adeptes de la religion juive comme autre que samaritaine (déjà, depuis que les samaritain rejettent Rohoboam, fils de Salomon, ancêtre de Notre Seigneur, mille ans avant à peu près).

Dans les deux cas il s'agit aussi de peuple ou population, celle qui avait droit héréditaire à Judée mais n'y vivait pas toujours. Car le peuple à été divisé, pour ou contre le vrai Messie.

Quand à l'acceptation prétendue "les autorités sacerdotales du judaïsme d'alors", c'est faux. Les synoptiques font la différence, l'évangile de St Jean, quand au raconteur, ne fait plus la différence entre les divers catégories d'antichrétiens parmi la population juive confessante Moïse.

Parce que les évangiles synoptiques sont écrits avant que le judaïsme antichrétien se crystallise à Jamnia, mais l'évangile de St Jean même après l'Apocalypse, qui elle-même est écrite sous Domitien, après que les juifs tenaient leur synoade à Jamnia. Avant, les chrétiens n'ont pas voulu utiliser le mot juif en parlant des ennemis du Seigneur, après c'était devenu nécessaire de le faire.

Parmi les correspondences entre synoptiques et St Jean, il vaut mieux noter:

- juifs - les pharisiens et sadducéens:
Quand chez les synoptiques Notre Seigneur dit "Vae vobis pharisaei et sadducaei, quia et c" dans St Jean c'est qu'Il "dit aux juifs: 'vae vobis, quia' et c".

- juifs - les souverains prêtres et lévites:
Notons que "les souverains prêtres" comme "le souverain prêtre pour l'année" sont des néologismes de St Matthieu qui a été utilisé par St Matthieu pour éviter d'inculper "les prêtres" - kohanim - ou "le souverain prêtre" - ha-kohen gadol - tout court. Quand il écrivait, le mot juif avait encore une référence nationale et héréditaire d'avant notre seigneur, il y avait des juifs qui étaient avec "les souverains prêtres" ou avec Notre Seigneur: après, quand écrit St Jean, le mot juif n'est plus utilisable pour ces derniers. Jamnia a usurpé le terme pour ses ennemis.

- juifs - les hérodiens:
Item.

- juifs - la foule:
La foule voulait le lapider ou faire roi se dit chez St Jean que les juifs voulaient le faire roi. Par rapport à lapider, c'était en Galilée, que je sache. Il y a quand même un "Iudaei lapidabant ... les juifs essayaient de le lapider." (Verbatim: étaient en train de le lapider).

- juifs - juifs/le peuple:
Dans la bouche de Notre Seigneur.

Hans-Georg Lundahl
Ibidem, le lendemain

vendredi 28 mai 2010

Avais-je qqc à faire là?

Ce matin, à peu près à sept heures et quelque, une dame m'a demandé:

"Qu'est-ce que vous faites ici?"

"J'ai dormi ici cette nuit"

"Vous n'avez rien à faire ici!"

"Si, je dois plier mon bagage avant de partir."


Elle avait donné le temps exacte, elle me quitta. Posons la question, avais-je qqc à faire là?

Le soir, même endroit, trois voisins de la dame m'avaient laissé dormir là. Pour une nuit, parce qu'il pleuvait. Posons encore une question: pourquoi n'étais-je pas dans un foyer?

La veille, après fermeture de la bibliothèque, j'avais recontré une fille qui portait son bagage. Elle m'avait refusé de rentrer dans son immeuble, vu qu'elle allait assez loin. Puis elle voulut être constructive:

"Pourquoi ne vous mettez-vous pas par là?"

"Parce qu'il y a de la poussière là. J'ai juste le sac de couchage, alors, je ne veux pas le salir."

"Il y a des maisons ..."

"Écoutez: j'étais dans une tente de champs collective sur le pélerinage ce weekend. ..."

"Ah, vous êtes un pélerin alors? Pas un SDF?"

"Je suis un SDF, mais je viens de faire un pélerinage, écoutez un peu: même si j'étais fatigué d'une longue marche, dormir à côté d'autres n'était pas idéal. Mais le faire quand j'ai juste été à Paris, dans les bibliothèques, ça ne se fait pas. Si on a beaucoup marché, si on a bu assez d'alcool, si on a fumé de hachiche, alors si, mais comme ça non."

"Pourquoi?"

"Dans un foyer on côtoie des gens qui ronflent. Avez-vous essayé de dormir à côté de copines qui ronflent?"


On est parti, elle devait repondre à son portable, je lui laissait un slip de papier avec quelques écrits ... elle sait - maintenant vous aussi - pourquoi je prends le risque d'avoir des soucis comme ça le matin.

Par contre, ce soir, je retournerai pas à l'endroit, je prendrais un autre. Et ainsi de suite, tant que ma condition appauvri comme SDF sans ressources financières dure. Car je respecte la propriété dont les usagers de loin prioritaires sont les trois qui m'ont laissé y dormir le soir mais aussi la dame de ce matin.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Universitaire
Créteil (Paris XII)
28/V/2010

mercredi 26 mai 2010

Is Walter Kasper revisionist? (quote, comment)

Here is my quote from a speech by that man:

As everybody knows the history of Jewish–Christian relations is complex and difficult, going back to the beginnings of the Church in the first century AD. The early Christian community in Jerusalem still took part in the prayers in the Temple and was highly esteemed; in fact, the apostle Paul in his missionary trips always went first to the synagogues and only after to the pagans. But the rift between Jews and Christians and the schism between Jews and the one Church of Jews and Gentiles had already arisen in the first century, especially after the destruction of the second Temple by the Romans in the year 70. This history has also seen positive times, such as when bishops took Jews under their protection against pogroms by mobs, but there have been dark times that have been especially imprinted upon the collective Jewish consciousness.


Here is my immediate source: TimesOnline, May 25 2010

Here is my highlight:

The early Christian community in Jerusalem still took part in the prayers in the Temple and was highly esteemed; in fact, the apostle Paul in his missionary trips always went first to the synagogues and only after to the pagans.

Oh, Kasper, that was so much for his personal comfort, was it? He went there because it was there he was highly esteemed, was it? He had never like been higher esteemed by them before, like when running about on their behalf persecuting the Church, or so? On Pentecost Monday the mass said by a priest of the FSSPX to us who made the pilgrimage from Chartres included a sermon, where he contrasted "revisionnismes et théories" as against " l'amour de la vérité". The latter phrase, just in case some reader should be lousy in French, meaning: love for truth.

OK, if imitation is an act of high esteem, maybe it was sometimes in high esteem that some Jews and Cohanim held the Christians: since the obligation to study the Law, which was not in the law, may well have been Joshua Ben Gamla's imitation of Christians learning Apostles Creed, Pater, Commandments by heart or being tested on contents in Didaché tôn dodeka apostolon. And since their new rite of Yôm Kippur no longer as the old, lawful rite symbolises the Crucifixion of Our Lord, but its fruit, baptism. Unless of course the new rite was already instituted during Babylonic Captivity, in which case it was a prophetic figure of baptism. But apart from "sincerest falttery being imitation" I do not see in general that Christians were held in "high esteem" by their persecutors.

I would probably like to read your revised version of the Acts just for fun, but for purposes of religious instruction, I prefer the old one. In which Pentecost day really assembled the people of Israel from all over the earth, as foretold in the Prophecy Of Jeremias, Chapter 23:


7 Therefore behold the days to come, saith the Lord, and they shall say no more: The Lord liveth, who brought up the children of Israel out of the land of Egypt: 8 But the Lord liveth, who hath brought out, and brought hither the seed of the house of Israel from the land of the north, and out of all the lands, to which I had cast them forth: and they shall dwell in their own land.


But in which also the assembled (though totally international) were a minority of the population which before that had been calling itself Church of Israel. As those themselves, a thousand years before, had been one when opposed to the Ten Tribes.

Hans-Georg Lundahl
Paris V, Mouffetard
Mercredi de QT
de la Pentécôte 2010

PS: the actual NEWS STORY (link, see above) that Kasper was talking about was opening of Vatican archives for the reign of Pope Pius XII in connection with his beatification and impending canonization. He correctly noted, that Pius XII, as proven from the time when he was Secretary of State to Pope Pius XI by no means favoured Hitler's ideology. Though he alluded to Mit brennender Sorge (<-- click link) as if racialism were the only or main secularism it condemned, which is by no means true if you take alternative "only" and is a bit of a stretch if you take it as "main secularism condemned in that encyclical".

Here is the actual passage:

8. Whoever exalts race, or the people, or the State, or a particular form of State, or the depositories of power, or any other fundamental value of the human community -- however necessary and honorable be their function in worldly things -- whoever raises these notions above their standard value and divinizes them to an idolatrous level, distorts and perverts an order of the world planned and created by God; he is far from the true faith in God and from the concept of life which that faith upholds.

Hay algunas muy bonitas mezquitas en Suecia ...

En Marruecos hay también mezquitas muy bonitas, y muchas.

No mi importa destrozar las pocas de mezquitas que hay en Suecia, peró tampoco me importa que sean más que hoy.

En Suecia hay, por contrario, muchas muy bonitas iglesias lutheranas - donde muchas fueron cathólicas, las otras son más recientes. Y en Francia como en España hay muy bonitas iglesias católicas que quedan católicas. Muchísimas. Como por ejemplo San Nicolás de Chardonnet en París.

Gracias por los sudoku!

HGL

PS, lo más importante: si quedas en Francia, vuelves en Oviedo o viajas en Suecia, puedes provechar de la ocasión para ponerte la questión si la razón porque hace bien vivir en Francia o España más que en Marruecos (según tus palabras) no es eso, que la verdadera religión es la religión cristiana.

PS II: la sesón entre fresas y manzanas, es por ejemplo, cerezas - gracias a wikipedia hé aprendido nueva palabra española.

mardi 25 mai 2010

Maths et maths ...

Ce message fait partie de la série création vs évolutionnisme, clicquer ici pour voir les autres

Il y a des maths et il y a des maths. Par exemple, l'autre jour qqn me donnait un calcul plein de "f(x)" et "u" ou des choses semblables, que je ne comprends pas, et que je ne suis pas en état de vérifier avant de m'initier là dessus dans les livres de maths.

Il y a d'autres chapîtres des maths que j'apprécie fort, par exemple l'histoire des maths, et la question connexe si c'était un bon choix d'élargir la définition du nombre. Selon les anciens, il y avait, en arithmétique, l'un et le multiple, et celui-ci spécifié selon le nombre exacte: 2, 3, 4 ... un série dont la fin est purement arbitraire selon le nombre des choses, événements, rélations et d'autres faits que Dieu a choisi de créer. Parmi l'infini qu'il aurait pu créer.

Quoi donc de zéro, des nombres négatifs, de 1/2, de 3,1416, de 1,414, de 0,301? La solution des anciens serait:

  • la zéro ou la cifre 0 n'est pas un nombre, mais un signe échangeable avec les nombres signifiant d'abord d'une côté que le signe numéral à gauche est multiplié de dix pour chaque zéro comme si suivi de tant de nombres et de l'autre côté que la position où elle se place est vide;
  • les nombres négatifs sont abrégés d'autre chose, par exemple le dégré un-à-gauche ou un-en-bas (tandis que un-à-droite ou un-en-haut seront marqués comme nombres positifs ou normaux) dans un système de coordonnés, dans lequel en plus la ligne ou le dégré du milieu sera soit O=Origo, soit 0=zéro;
  • 1/2 n'est pas un nombre défini, mais une proportion, valable pour quel que soit les longueurs ou nombres ou autres quantités involvés:
    • 1 par rapport à 2
    • 3 par rapport à 6
    • six pouces par rapport au pied
    • un pied par rapport à deux pieds
    • et ainsi de suite ...

  • 3,1416... et 1,414... sont des proportions entre longueurs incommensurables, d'où l'impossibilité de les exprimer en des simples fractions, au contraire leur valeur est toujours compris entre deux fractions, qu'il vaut bien approcher mais qui ne coincideront jamais avec la proportion entre le diamètre et la périphérie d'un cercle ou la côté et la diagonale d'un carré (l'expression en décimales donne par exemple 31.416/10.000 comme valeur excessive et 1414/1000 comme valeur inadéquate, tandis que les valeurs inadéquates et excessives 31.415/10.000 et 1415/1000 seraient plus éloignées);
  • Mais que fait-on alors avec les logarithmes et les dérivées et les calculs intégrales? Pour ce qu'il y a des autres deux je ne sait pas, mais pour ce qu'il y a des logarithmes, voilà:


(clicquer pour agrandir avant de lire)

Juste si vous êtes curieux, 0,301 décimètres sur un décimètre ou 0,602 décimètres sur dexu décimètres peuvent être remplacés par des mésures en pieds et pouces et lignes et points, chose qui m'a amusé de faire sur un plan très peu sérieux.

Et les gens qui prétendent que les nombres négatifs, donc aussi la zéro comme intermédiaire entre positifs et négatifs serait prouvé par la formule "(a - b)2=a2 + b2 - 2ab"?

Voilà:
HGL

vendredi 21 mai 2010

Followers

I have followers on some blogs: musicalia, deretour, Philologica, Morphologia Latina and Gm b1 lou, of late also on Creation vs Evolution all of which are functional in English.

If some of you got on to more blogs that might interest you, there might be some debates in comment sections.

Some bullshit I heard this morning, and belated answers

A fan of the Knights Templar was verbally rigmaroling me half an hour ago. He won't take offence at the word bullshit, except maybe for me applying it to his stands, so I hope you won't either. Not all of the answers were belated. Not sure of getting all sub-debates in right order, though.

The Templars were put to the stake for two reasons: allegations of sodomy, and, more importantly, since confirmed by trials without torture in Spain (there was no torture in Spain back then): stepping on a cross during initiation.

Spain was/is not a Catholic country.

It was back then.

You just answered yourself.

Belatedly, here: Back then Burgos and Girona were solidly Catholic, whereas Seville and Granada were in Moorish hands.

There were trials in Spain, the sacrilege was confirmed without torture.

Templars were soldiers. Only a soldier can judge a soldier, if you have never served, you do not know what it is like, you cannot judge.

Belatedly, here: Thank God St Ambrose did not know that but excommunicated Emperor Theodosius (that was a soldier for you) for an act of cruelty.

The Templars were not on trial for cruelty in battles, but for sodomy and stepping on a cross.

Well, only the Catholic Church is both a Church and a Bank? Funny isn't it?

The Vatican Bank did not exist until Pope Pius XI accepted damage payments from Mussolini (belatedly, here:) for the robbery on the Papal States in second half of XIXth C.

The Catholic Church was, he claimed, envious because the Templars were smart businessmen.

I answered, if some kinds of smart business deals are not done by Catholics (or were not back then) it is because they are immoral. Like lending someone 100 dollars and getting 110 dollars back next year.

Not a bad deal at all.

Nor a moral one.

Wait, if I lend someone 100 bucks for a year, I have to do without that money during the time.

If you get 100 dollars back a year later, it means you have them a year later. Only other way you could have had them a year later was by not using them during the year.

But the lender does a service, right? He could get paid for the service.

Belatedly, here: as he is by the giving back.

And the Templars thought a stable financing was a good idea, but maybe if people have money they go less to Church.

Some people do indeed get a lot of money and then into bad habits, and then they do not go to Church because they live in bad habits.

You know that every revolution was started because of the Church?

Belatedly, here, since he did not let me get through: Actually quite a few were started by peoples hating the Church.

Some Anti-Catholic diatribe from him:

Vatican is the most corrupt institution ... like Jerusalem was lost because the Pope Ordered the Templars to raid peaceful caravans.

Rubbish, the Pope ordered to fight against Moslem troops.

There were no Moslem troops in Jerusalem during the massacre.

It was neither order by the Pope nor by Geoffroy de Bouillon, it was a spontaneous act of madness.

Belatedly, here: Crusaders and divers orders have not been famous for obedience to Papal directives. Pope John XXII made a peace with Lithuanian Grand Duke Gedimynas, in which the Archbishop of Riga was involved too. Teutonic order bribed his Samogitian subjects to threaten rebellion if he became a Christian, they also sacked Riga. Pope Innocent III specifically forbade Crusaders (IVth Crusade) to get involved in Doge of Venice's vendetta with Byzance, and guess what they did?

... or like Pope forbidding the condom in South America where everyone has AIDS ...

Because it is immoral.

Who makes morality? A man who says so?

God.

The Pope is not God!

No, but have you read Genesis what God did about Onan?

Here he got off about Genesis being "the fifth book of Judaism" and later Torah "not being a book but a scroll" - which is irrelevant. And scrolls not being books is overmore incorrect: books were scrolls before they got the codex form.

He must have known very well that the moral of God killing Onan is the same as Church forbidding interrupted intercourse and a close parallel, namely use of condom.

But, though it is a lie to say S. America has a majority of AIDS patients and only a minority of no contamination, that is of little purpose. When both man and woman of a couple already have the virus, the condom mainly serves stopping them from having children, not saving them from AIDS. So that is no answer against the Pope.

I never got to answer what he said about covering up sexual abuse, but no, the Vatican/Catholic clergy is not the chief culprit in todays world. Schools and boy scouts are worse.

... BBL, maybe (that was not all, sad to say)

PS, same evening:

the guy had a T-shirt with a scull and did some homage to masonry.

Same day's evening, I was abother time again asked to explain why I left Malmö and was told to remain "free in conscience": I wonder if he included the freedom to be a Trad Cath? Masons often do not. They do not count that as free.

lundi 17 mai 2010

Félicitations à Aurélie

Joyeuse anniversaire

Félicitations à Clotilde Reiss

... pour être "de retour" à Paris

Glad syttende Maj alle norske læsere ...

... hvis der nu er nogne

vendredi 14 mai 2010

Même en France, "philologue" n'est pas égale à "philosophe"

Je suis l'un et l'autre: philologue* classique et médiéval en études universitaires interrompues, philosophe thomiste par formation à domicile.

Voici un peu de philologie, la question si, selon les textes, on peut classer Jésus comme essénien et d'abord: si "le rouleau perdu" d'un roman par Abécassis est possiblement génuine. La reponse, équivalant à un très grand NON se trouve sur mon blog de philologie: Quel Chutzpah, LOL!

HGL

*à différence de "médecin" et "avocat", à similitude de "mathématicien" (ce que je ne suis pas, sauf comme amateur) et "juriste", philologue n'est pas un titre accrédité, on peut être philologue en études interompues donc.

mercredi 12 mai 2010

C'est noté: La malice de l'Université Ben Gourion

Voici l'article: Simone Veil (auteure de la "loi Veil", protectrice de Rachida Dati, qui vient de légiférer contre la sortie légale des prisonniers jugés "dangéreux") doctor honoris causa à l'Université Ben Gourion.

J'étais en train de formuler une question "bévue ou malice" mais vue que l'Université doit être tenue responsable pour ses décisions collectives publiques, la question ne se pose pas.

HGL

Svar på feminist-argumenter ...

...tagna från ett meddelande på Annelis blogg



Källa till argumenterna (som kopieras hit också, ifall länken skulle sluta fungera).

  • En fri kvinna har en egen ekonomi. Har du inga egna pengar är du beroende av någon annans, simple as that. Du får grymt begränsat handlingsutrymme, kan inte köpa vad du vill eller göra vad du vill. Han har alltid sista ordet om er ekonomi. Våga inte komma med argumentet att du får hand om hushållskassan. Månadspeng ger man till tonåringar. Tonåringar är inte självbestämmande.


    Och att ha hand om hushållskassan är intet att ha månadspeng. Att ha hand om hushållskassan innebär att mannen afstår från sjelfbestämmande öfver sin lön. Tonåringars månadspeng är ngt annat, det är icke förälders eller föräldrars (samlade) hela lön.

  • En bra mamma begränsar inte pappan som förälder. Medan ett föräldraskap där den ena föräldern jobbar heltid från början och den andra är hemma på heltid definitivt leder till obalans. En bra pappa kan ta hand om sina barn. Som om han kommer att lära sig det om du alltid finns där som primär förälder.


    En vanlig rôle-fördelning är: att taga hand om småbarn och tålmodigt lära dem prata är mammas, storasystrars, farmödrars, mormödrars, fastrars och mostrars jobb, medan pappas handlar om att föra vidare mer yrkesrelaterade saker (JRRT var filolog, det blef Christopher Tolkien med).

  • Lyckliga barn umgås med andra barn. Det är sjukt svårt för ungar att lära sig sociala sammanhang om de inte får umgås med andra barn och leka utvecklande lekar. Mammas knä och lillasyster är inte ett fullgott substitut för en dagisgrupp.


    Andra barn är intet alltid andras barn. Och så fins det kusiner och nästkusiner. Pratet om "utvecklande lekar" är ett af dessa politiskt korrekta mycket störande "vi i vår expert-groupe, vi veta bäst för alla er andra" och pratet om att lära sig sociala sammanhang detyder i det ljuset bara "lära sig sociala sammanhang som vi i vår expert-corps finna det bäst för resten af er". En dagisgroupe är inget bra surrogat för en stor syskonskara.

  • Samhället tjänar på att du jobbar. Varför försöker alla länder minska arbetslösheten och få ut befolkningen i sysselsättning? För att de tjänar på det. Mer pengar till Sverige leder till bättre välfärd.


    Samhället som skattebetalare (och alla andra) eller som skattebaserade verksamheter? Hemma-mammor med makar med heltidslön böra ej bero på socialstöd. I så fall äro lönerna för låga. Feminism innebär rundgång: fru X jobbar för att betala skatt för att fröken Y skall taga hand om fru X fåtaliga barn tillsammans med andra för billig peng, för att fru X dels som jobbande har för få egna barn för att syskonskaran skall vara utvecklande, dels känner sig omyndigförklarad, och dessutom har en man hvars lön är otillräcklig, medan fröken Ys bror eller farbror kanske är arbetsgifvare. Helst intet åt herr X, för då blir skojeriet mot den arbetande klassen för uppenbart.

  • Du tjänar på att du jobbar. Du får en mer stimulerande vardag, arbetskamrater och framför allt lön, pension, yrkeslivserfarenhet. När er relation tar slut efter ett par år tillsammans kan du försörja dina barn på egen hand. När du går i pension har du pengar att leva på.


    Hvilken dyster syn på relationer! Och hvilket dystert sätt att taga vara på dem. Jo då, när qvinnans erfarenhet icke öfverlappar med och upphöger mannens om de gemensamma egna barnen, men bara är utanför som i ett annat yrke, så bli relationerna sårbarare. Och "pengar att lefva på" gäller kanske högre medelklass och öfverklass, men knappast dem som tio femton år efter pension hamna på ställen der de få se andra åldringar (hvilken pendang till "andra småbarn" i dagisgrouppen, i båda fall kräfs hårdt pli från personalens sida "för att det skall fungera") dag ut och dag in, afskuren från famillen, utom då de komma på besök. Ett arbete är intet nödvändigtvis mer stimulerande som hvardag än att taga hand om egna flera barn, och arbetskamrater är inget substitut för eget kött och blod.


Hans-Georg Lundahl
Buffon/Paris V
12/V/A. D. 2010

lundi 10 mai 2010

Nouvelles justices et nouvelles vices ...

Chesterton dit une fois (en Orthodoxy crois-je) que si la morale est fixe comme les cases noires et blanches d'un échiquier, le noir reste noir, on peut peut espérer de le voir blanchi, mais également le blanc reste blanc, on ne doit pas craindre de le retrouver noirci.

Présent a très salutairement réagi contre un glissement où le noir de l'avortement sera blanchi dans les coins de la case, dans les "cas limites". Ou le noir de l'union sodomite ou lesbienne encore scandalisant un enfant "adopté" dans le cadre d'une législation.

Mais, dans l'ensemble, "présent" ne garde pas la fixeté de la morale, puisque le journal ajoute un nouveau vice: la si-dite pédophilie. Pour Nabukov, je ne crois pas que Humbert Humbert était pédophile, pour moi il ne l'était certainement pas. "Mineure" ne veut pas toujours dire enfant, surtout ce n'est souvent pas un enfant quand les limites sont repoussées vers le haut par des considérations purement sociales (ou même polémiques, féministes, pro-avortionnistes ou anti-islamiques).

Car pour la tradition bismillénaire de l'église, encore basée sur la législation romaine, l'enfant mâle devient pubère à 14, l'enfant feminine deveint nubile à 12 (donc un an avant l'age de la Lolita).

Par là je ne veux ni excuser l'usage des drogues, ni la répudiation d'une femme de 17 pour avoir, par crime ou par "mariage" (quelle salade polygame en certain cas!) une de treize. Mais on garde la morale mieux sans mélanger les vraies fautes avec un vice "défini" 3000 ans après les péchés de Sodome ou d'Onan. Me fais-je entendre?

Hans-Georg Lundahl
Beaubourg/BpI G. P.
10/V/2010

Traduction/translation "femmes aux travail"/"women at work"


"Femmes aux travail" "Women at work"
English Femmes aux travail suggests the wife or sometimes widow of a proprietor of some kind and gentle family business. Women at work suggests secretaries or social assistants. Or teachers in public schools, where lesbians are encouraged to encourgae homosexuality, and Catholics discouraged from encouraging Catholicism or simple normality.
Français Femmes aux travail suggère les propriétaires, les femmes ou veuves de quelque propriétaire d'une entreprise familiale gentille. "Women at work" suggère les sécretaires ou assistantes sociales. Ou les professeurs des écoles où les lesbiennes sont encouragées d'encourager l'homosexualité, les Catholiques découragées d'encourager le Catholicisme ou même la simple normalité.
"féminisme" n'égale pas/is not equal to "feminism"

dimanche 9 mai 2010

My dear Bishop Williamson!

My emphases in the quote

Now nobody reasonable can today not have compassion on parents. For instance, father is liable to be run ragged by commuting, by unsatisfying work, by an anti-catholic work-place, while mother is liable to be exhausted by the series of children God can send if she and her husband are to obey the laws of Catholic marriage, by schooling them at home if outside schools are too corrupt, by work outside the home as well as inside if an incorrupt school outside is expensive, and by people's scorn if she stays at home. In any such worst case scenario, God expects of none of us to do the impossible. But he does expect us to carry our Cross, and to do the possible.


Wait, are you a Catholic or a feminist*, Monseigneur?

I will answer highlighted points with same type of emphasis:

Exhaustion from childbirth tends to be compensated by the joy of having children. Very quickly. With women (trust me, I have lived so much with them I nearly qualify for the epithet gynaikotraphes).

Schooling them at home should be the priority in any larger family, unless the alternative is a very good school. And in any case if the child is as harrassed as to threaten or actually commit suicide. If Phoebe Prince actually committed suicide, it may be because certain parts of society threatened her mother with taking her away in such a case. And THAT is of course a worst case scenario. But "HAVING TO" homeschool is not a bad thing, if only one can get ut done.

Working outside home, indeed you have a point.

As for peoples' scorn of a stay at home mother, for one thing, it may have been more of a reality thirty years ago, when the rebellious youth of sixtyeight had just gotten into carreers and not yet had a reality check spelled "Reagan and Thatcher got elected by people who dislike your radical feminism": and for another, even where it exists, staying at home protects from some contact with it, and staying with respectful children is a very good compensation.

If Your Highness wants to study worst case scenarios, think about victims of psychiatry, please!

Hans-Georg Lundahl
Paris, Beaubourg:
G. Pompidou
9/V/2010, Ste Jehanne

PS: I read that a William Richardson was among the Elisabethan martyrs, I invoked him for you.

*Of course I am not accusing your Highness of backing all of feminism with some of its worst consequences like lowering wages since 1965 (Thank youk your Glo-ness), doing that is being feminist in quite another league.

Ste Jehanne, deux citations

Lors elle dist: que jamais n'avoit veu sang de françois que les cheveulx ne lui levassent ensur.


(du procès de réhabilitation)

Elle aimoit donc les bourguignons autant que les armagnacs. Elle n'aimoit juste pas leur alliance avec les anglois.

(Quel bonheur si j'avois sçeu françois autant que suédois et si j'auroie peu escrir comme ça et correctement - en suédois je le fais)

Ensuite:

Venoit les pouvres gens voulentiers a elle pour ce qu'elle ne faisoit point desplaisir mais les supportoit a son pouvoir.


(procès de condamnation)

J'allais commenter, mais je crois que je laisse les mots historiques parler.

HGL

1429 - 1789, les 17 juillet

1429, Jehanne achève son œuvre en couronnant Charles VII à Rheims;

1789, Louis XVI sanctifie ce jour d'anniversaire (360 ans exactement, sauf la réforme grégorienne du calendrier) en rasant la Bastille.

Ajoutons que Ste Jehanne lutta contre les anglais, et la Bastille eut cette fonction par les décisions d'un anglophile nommé Richelieu (un grand admirateur du régime totalitaire des Tudor et du premier Stuart, chose qu'il voulait pour la France, chose que Ste Jehanne avait épargné à la France).

En 2010 - ce n'est pas encore le 17 juillet, mais quand même - Bachelot s'apprète à ajouter aux illibertés tyranniques pour bien plusieurs que les quelques pauvres prisonniers de la Bastille.

Hans-Georg Lundahl
Paris IV, Beaubourg
9/V/2010

Ajoutons, que c'est pleinement un droit et parfois un devoir de faire la politique au nom du vrai Souvereign, et d'affirmer la Catolicité de cette belle France. Il y en a qui le font en ciblant la laïcité et les Musulmans, c'est leur jugement prudentiel. Pour moi, cibler les Musulmans serait ingrat les défendre à tous les coups également, j'ai reçu bonnes choses des deux côtés, ce n'est pas mon débât, je me prononce sur les questions que je peux honorablement prononcer.

Mais une chose au thème: je préfère un simple boulanger Musulman à certains au pouvoir qui le sont.

vendredi 7 mai 2010

Bachelot, psychiatrie, Juifs, "les dangéreux" ...


à lire, interview recueilli par Éric Favereau: Libération, mercredi le 5/V/2010, p. 9

Roselyne Bachelot dit (entre autres choses):

Ce projet traduit la recherche d'un bon équilibre et permet un renforcement global des droits des personnes.


Quel projet:

C'est une loi importante car elle remplace la notion d'hospitalisation par celle des soins, ouvrant la possibilité d'une prise en charge, soit en hospitalisation, soit en soins ambulatoires, selon l'avis médical. Et de ce fait elle donne un cadre aux soins ambulatoires sans consentement. Ce qui était souhaité par un grand nombre d'acteurs.


Lesquels? Elle ne précise pas.

D'abord: il y a des gens qui seraient mieux sans hospitalisation, ça c'est sûr et certain, mais ils seraient encore mieux sans les soins psychiatriques. En plus, le milieu "hors psychiatrie" deviendrait alors moins bienfaisant du fait que lui aussi sera pour les patients de la psychiatrie une zone de non-droit.

Je précise: la folie existe, mais elle ne touche, selon mes observations, qu'une dixième des patients là où j'ai été hospitalisé moi-même. Je ne veux pas du tout dire que tous les autres se considèrent en pleine santé psychique, ni qu'ils le soient, mais la falie est quand même rare. Même parmi les hospitalisés d'office. Pourquoi est-ce qu'ils acceptent alors les diagnoses? J'ai écrit là-dessus dans l'article, auparavant publié sur Facebook, Le Syndrome de Stockholm.

Il y a donc plein de gens - neuf sur dix juste parmi les actuellement hospitalisés - qui ne sont pas fous, qui ressentent pleinement ce qui se passe autour d'eux, et qui acceptent des diagnoses bidons, telle "schizophrénie" pour des troubles d'humeur mal catégorisés par un corps quasi-médical, et qui sont, pour la plupart, trop effrayés par leurs soignants et docteurs, surtout par les pouvoirs de soins sans consentement (ces soins ne sont pas confortables, je le vous assure, même dix ans après les faits) pour dire clairement "non, je suis bel et bien dans la réalité, c'est vous qui êtes dans un rêve, dans un cauchemar, même réveillés" - car s'ils le disent, on risque de leur repondre avec argumenta baculina.

Hypocritiquement, devant les autres concernés, surtout la fameuse "tiers part" qui avait demandé les soins, l'hospitalisation, on prétend que le patient se sente "tellement mieux, on peut l'observer" - tandis que le résultat est plutôt observables en termes de fatigue et de manque de volonté ou de déterminaison. Sauf pour les dépressifs, mais comme les fous, il s'agit d'une minorité parmi les pris-en-charge.

Dangereux, on peut l'être sans être fou, et sans avoir besoin de quels que soient les soins. Un homme trop brisé devient dangéreux pour ceux qu'il culpabilise ou, à défaut, s'il est lâche, pour leurs chouchous.

Les guerres arrivent. Les meurtres aussi. Parfois une blocade contre quelqu'un ou l'autre état n'est que le debut d'une guerre, item les soins peuvent être le debut d'un lent meurtre. Parfois l'autre partie retorque en belligérant, et parfois il retorque en meurtrier.

On parle des drames - et Libération en écrit - qui seraient prétendument dus aux manque de soins, voici les "trois drames en trois ans" évoqués par Libération:

  • "En 2008, un étudiant est poignardé à Grenoble par un homme ayant fugué d'un hôpital."

    Apparemment c'est après ce drame que se prononce Sarkozy: Qu'il faudra

    "améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui."


    Attendons-nous sur ce cas, voici Le Monde. Il avait commis trois poignardages, et on l'avait déclaré irresponsable, hormis peines?

    En 1989, il avait poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère), a précisé la même source.


    Biensur, avant qu'il ne soit sorti, la dangérosité avait été reperé comme moindre, et les surveillances à faire comme moindre par un équipe psychiatrique.

  • "Le 2 avril dernier, un voyageur est projeté contre un RER à Paris par un schizophrène."

    Ou diagnostiqué tel. Si la victime était parmi les docteurs, les soignants, ou les gens ayant initié les soins, je trouve pas que l'acte soit un "acte de malade", ce qui n'empêche pas que c'est un meurtre. En plus commi le Vendredi Saint.

    Mais, l'enquête n'avait rien montré de tel, faut-il ajouter.

  • "Le 27 avril, un SDF malade poignarde un chauffeur de taxi à Clichy-la-Garenne."


Les deux étaient d'origine Arabe.

"Je vais tuer quelqu'un, alors je pourrais vivre comme les autres" selon cette nouvelle.

Le motif me paraît pas un acte de folie, mais de désespoir devant précisement la psychiatrie doublé de mauvaise information. S'il y a eu des rumeurs - et beaucoup des Arabes aiment repandre les rumeurs - que je sois - moi, le SDF suédois en France - un meurtrier fou, et que la pourriture du système de justice (les Arabes Musulmans, parfois ils exaggèrent la pourriture de l'Occident) m'aurait fait priorité parce que j'étais un meurtrier, alors il a cru pouvoir faire "même chose" tandis que ce n'est pas du tout la même chose.

  • A) Je n'ai pas tué.
  • B) J'ai par contre tiré, ayant l'intention de blesser le ventre pour m'emparer du pistolet sur lequel on luttait (celui du policier) et de prendre lui-même ou un autre comme ôtage.
  • C) La provocation était très précisement une mise en hospitalisation d'office.


Vu que les Arabes, il y en a en Suède aussi, la nouvelle a pu se repandre jusqu'ici.

Ajoutons que j'ai eu un premier procès qui m'acquittait pour "défense putative" et un deuxième qui me condamna à "trois ans et demi, ferme" dont j'ai fait les deux tiers, et encore, j'ai été sous surveillance, et cela pour "tentative d'homicide non prémédité".

J'opte pour la considération que le mal que font les soins au corps comme à la morale et la réputation de quelqu'un et le manque de comportement qui pourrait vraiment être considéré comme dangéreux, vu aussi ce que j'avais pu constater sur les autres, j'étais l'objet d'une injustice systématique, et non pas juste d'un erreur, et je me trouvais devant un pouvoir non légitime, contre lequel j'avais le droit de me défendre.

Ajoutons, que le docteur qui me mettait en HPO était affublé d'une physionomie assez Ashkénase. Ajoutons, également, qu'il y a eu un juif, un beau-père, qui avait mis ma mère en HPT. Ce qua'avait gâché sa vie, et la mienne avec.

Ajoutons, que juste l'autre jour je lis dans les nouvelles qu'un juif en kippa a été agressé parce que l'aggresseur avait été mis en HP par un médecin juif.

Retournons à Bachelot:

"Le malade psychiatrique n'est pas systématiquement dangéreux en soi. Néanmoins, certains peuvent l'être, envers les autres ou contre eux-mêmes."


On m'avait prétendu "dangéreux contre moi-même". Si on regarde la communauté juive, elle est beaucoup plus touchée que les chrétiens croyants du suicide. Le suicide de Massada n'était pas une possibilité pour des défenseurs chrétiens. Donc, ça peut devenir une obsession pour eux. Et ils peuvent croire faire bien en "soignant les dangéreux contre eux-mêmes" ou encore "cotre les autres" là où il n'y a pas dangérosité contre un-même, là où la dangérosité contre les autres n'est qu'une fonction du tort reçu en forme de "soins sans consentiment". Ils peuvent croire faire bien, néanmoins ils font là-dessus, trop souvent, le mal. Ils ont commencé de le recolter, ils peuvent encore peut-être éviter de recolter trop d'avantage. Comme les autorités civils, fonctionnaires dans ce jeu, comme les prêtres, qui conseillent aux victimes de la psychiatrie de s'y soumettre, d'accepter qu'ils soient trop malades pour vivre sans ces "soins" et que les psychiatres soient là pour leur bien.

Les dérives sécuritaires, rendent la société plus dangéreuse, car plus tendue.

Hans-Georg Lundahl
7/V/2010, St Stanislas
Bibliothèque Mouffetard
Paris V

dimanche 2 mai 2010

Jean Madiran, 10/IV/2010, PRÉSENT N°7070, p. 1 (commentaires)

Dans la plupart des cas, la foi est au contraire un don reçu à la naisssance par le baptême.


Bon, huit jours après, c'est une attente très normale, sauf en peril de mort imminente.

Ces "huit jours" sont une parralèle assez directe à la loi de Moïse, où il s'agissait encore de la circoncision, que le baptême remplace en signe d'alliance et surpasse comme moyen de grace.

Il y a des gens qui ne veulent pas vraiment admettre ça, pour le motif qu'alors, le peuple élu ne serait pas eux. Ils veulent avoir la sécurité que le "kiddush ha-Shem" (la sanctification du Nom), c'est honorer le tétragrammaton, la Torah et la communauté juive, plutôt que le Nom du Père et du Fils et de l'Esprit-Saint, l'Évangile et l'Église Catholique (ou peut-être Orthodoxe).

Pour y arriver, ils s'aveuglent volontairement devant l'histoire de l'Église primitive, notemment le baptême des petits enfants, des deux sexes, au huitième jour, coûtume qui sera (plus tard?) loi canonique. D'où aussi l'allergie contre des locutions comme "la vieille loi" et "la nouvelle loi": le christianisme devait être une philosophie, non pas une loi, une opinion humaine, non pas une révélation divine publique, un mouvement changeant et non pas une tradition. Si ça explique le modernisme à travers la franc-maçonnerie, ça explique également le Protestantisme - et l'Anabaptisme.

Pour moi, je ne suis pas grandi ni dans un contexte purement judaïque ni purement chrétien, et immédiatement très peu dévot, sauf pour ma mère et un bel-oncle. Elle a du attendre assez longtemps avant de me donner une doctrine chrétienne cohérente, j'ai eu la doctrine de Comte à peu près, avec le miraculeux présent en Superman et Marvel Comix pas sans beaucoup de "technoblabla" pour le déguiser comme non-miraculeux. Mais, de la doctrine de Laplace et de Darwin, j'ai été sorti avec la gentillesse de ma mère à celle de l'Évangile. Et non comme supérieure en morale ou spiritualité seulement - à l'age de neuf je n'étais pas tellement doué pour juger ça, sauf vis-à-vis le Communisme de 1917 et de l'après-guerre et la Terreur de 1793, mais surtout comme une connaissance plus exacte puisque plus accessible à la raison, puisque révélé comme divine par miracles qui se sont déroulés devant des temoins.

Il me semble déjà par là hypocrite de vouloir repousser l'age de l'apprentissage de la doctrine chrétienne le plus longtemps possible, tandis que l'apprentissage de pseudo-sciences comme évolution ou héliocentrisme vient au contraire très tôt. Oui, il me semble hypocrite d'admettre des doutes sur la résurrection là où les doutes sur l'héliocentrisme passent pour folie ou fanatisme.

Permettez-moi, cher Jean Madiran, que j'ai découvert à travers Itinéraires il y a une vingtaine d'années, à faire un petit reponse moi-même, plus en détaille, à ce sottisier de l'évêque-type, fait par vos citations:

"Le dialogue désormais l'emporte sur l'orthodoxie, c'est ainsi qu'une Église qui bouge prend la relève d'une Église figée, et que l'on passe d'un christianisme d'habitude à un christianisme de conviction."


C'est précisement en dialoguant que j'ai trouvé l'orthodoxie, mais ceux qui n'en ont pas ont été mes pires memoires d'interlocuteurs de certaines époques. Cet homme, cet ami d'une "mère de maison" d'un internat, qui m'a prêté The Origin of the Species par Charles Darwin, et qui avait le chutzpah envers ma mère de me vouloir rééduquer de mon rejet, et envers moi de le vouloir faire par désapprouvement en me rapprochant des "mörkmän" - "hommes des ténèbres, hommes obscures" par le fait de rejeter cette perle de la "raison humaine" mise en hypostase comme par les révolutionnaires (qui avaient de toute façon la lucidité de voir que la nation qui vénère Ste Jehanne et la Sainte Vierge serait mieux inspirés par une comédienne inthronée que par un commité des encyclopédistes).

Quand au christianisme d'habitude, j'ai eu affaire avec des gens un peu fourbes qui, déployant leur fausse autorité auprès de tiers part, qu'il s'agisse de prêtres ou de filles, ou des gens qui m'auraient donné un travail ou qui me l'auraient conservé, à certaines époques, ou de la situation géographique d'un pays où les catholiques sont en minorité inférieure même aux musulmans m'ont empêché de vivre une vie paroissiale normale.

Je ne crois pas pouvoir exclure qu'on ait abusé des hospitalités pour m'amener sous pouvoirs cabbalistes, dans le but de changer mes convictions. J'ai aussi été reçu dans l'"église orthodoxe" en debut 2007, sans abjurer le catholicisme romain, je suis retourné au catholicisme romain version traditionnelle (ou intégriste) deux ans après. Voir par exemple ma défense de St Robert Bellarmin que je trouvais attaqué par des "orthodoxes".

"Le prêtre n'est plus le patron de la paroisse, il préside simplement une eucharistie qui est un geste de fraternité, en mémoire de l'unique sacrifice déjà accompli une fois pour toutes."


Normalement le curé est autant "patron de la paroisse" que l'évêque de sa diocèse. "Ne faites rien sans l'évêque" disait St Ignace, troisième évêque d'Antioche, après St Pierre et St Éleuthère.

Et la liturgie divine, qu'elle soit en azymes ou en pain levé, de Sts Basile et Jean Chrysostome ou de Sts Gregoire I et Pie V, est le mémorial d'un sacrifice et contient ce qu'elle mémorise, elle n'est donc pas un mémorial vide.

"Il faut amener les chrétiens à devenir des adultes dans la foi plutôt que de se replier sur eux-mêmes, occupés à répéter une doctrine officielle au lieu d'inventer librement leur conviction"


Si j'ai inventé librement moi-même quoi que ce soit, c'est une forme de paix entre Orthodoxie Greque et Romanité Latine qui ne fait aucun appel à la maçonnerie ou au rélativisme. Deux hommes en erreur objectif et non coupable, Photios (avec Cærulaire) et Boniface VIII. Un schisme apparent, où l'église demeure intacte sur les deux côtés. Vatican I (de la côté Latine) et Constantinople V (de la côté Grecque) sont des conciles locales qui se confirment en condamnant rationnalisme et scepticisme, Trente avec Iasi et Jérusalem font le même contre le Protestantisme. Vatican II et Florence, deux conciles locales qui se contredisent et s'invalident sur le dogmatisme feeneyite d'un côté et de l'autre les insinuations de l'universalisme. Ce que laisse ouvert la porte à St Pie X, le Grand Catéchisme comme parti du Catéchisme Romain de 1905: "ceux qui sans leur propre faute sont ignorants de la vérité dans son ensemble et coopèrent fidèlement avec la grace selon les vérités déjà connus ne sont pas dehors de l'église, car bien qu'ils sont dehors de son corps ils appartiennent à son âme" (cité d'après la mémoire). Mais plutôt ce n'est pas ce que j'ai inventé, c'est ce que me reste avec une certaine stabilité après avoir reçu doctrine traditionnelle de deux embouchures différents. Si je me trompe, que Dieu me garde de le faire par orgueil ou par égotisme. Que Dieu me garde, si encore possible de tromper d'autres.

Si je dois abandonner ça, c'est à la côté Latine que m'amènent mes convictions, car là se trouve la vérité historique la plus canonique, la demeure le plus purement la tradition commune en mainte question.

Pie XII n'a pas fait tant de concessions aux darwinistes ou aux malthusiens que les Orthodoxes Néohimérites l'ont assez souvent, ni tant de duretés inutiles envers l'autre côté du schisme de 1053 que les Orthodoxes Paléohimérites (c'était notamment lui qui cessa de nommer Patriarches Latins pour Constantinople, Alexandrie et Antioche, quoique les postes ne furent supprimés qu'avec Jean XXIII ou Paul VI), comme, je viens juste de lire Vladimir Moss l'autre jour sur la Conquête Normande (il s'agit de lecture pour mon opus commencé en honneur de St Anselme, qui fut le IIe archevêque de Cantorbéry après la conquête de 1066). On avait trouvé un Stigand sur le throne de Cantorbéry qui pactait avec Cærulaire, on avait affaire à un peuple qui avait commis un massacre envers les Danois d'Angleterre (les Normands étaient encore très attachés à leurs racines Danoises) et on commence à avoir des doutes sur les saints honorés sur place, ceux dont les miracles les authentifient sont finalement acceptés. De ça Vladimir Moss - a-t-il même pris connaissance du fait que le roi Danois d'Angleterre était lui aussi un Saint, le Saint Canute? - veut voir un "aggiornamento" brutal dans le cadre de la réforme grégorienne, qui pour lui est la fin de l'orthodoxie en Occident.

"Quand les laïcs et les prêtres restent des mineurs dans l'Église, alors l'Église n'est plus crédible. Des "mineurs"? C'est-à-dire être dans cet état d'incapacité de penser et de vivre sans la direction d'autrui. L'Église doit parler d'adulte à adulte. C'est l'exigence incontournable de la modernité."


Que ça me donne envie de ricaner!

La modernité c'est l'expertise qui une fois dicte que les neuf planètes sont les traces d'une grande masse cigaro-morphe tirée du soleil par le passage d'une autre étoile et une autre fois qu'elles sont les condensées des cercles qui sont condensées du plan de gaz qui constitua originellement le système solaire, encore dicte-t-on que le neuvième planète Pluton est désormais dégradé du rang de planète, et que ne dicte-t-on pas sur héliocentrisme, sur darwinisme, sur explications purement matérielles de la pensée et la non-expertise est censée avaler ça comme ... "des mineurs" est bien la phrase?

La modernité c'est aussi l'école obligatoire (comme en Suède, Allemagne, aussi en Soviétique avant la chute du mur), de l'enlèvement des mineurs de leurs parents, de la psychiatrie ... pour les fous, bien-sûr, pour les dépressifs aussi, mais également pour une plus grande quantité d'hommes et femmes dont "le problème psychique" se résume assez bien dans le refus de laisser penser l'expertise (ou "les autorités")pour eux.

"Dans l'Église l'ouverture prend enfin la place de la fermeture. Au lieu de dicter aux gens des mœurs médiévales préfabriquées, il faut s'adapter à leurs comportements actuels."


Est-ce génuine, ce dernier truc? Ce n'est pas un résumé un peu polémique?

Les mœurs médiévales préfabriquées, où exactement est le problème? Les mœurs sont assez souvent préfabriquées, et s'il s'agit des mœurs chrétiennes, elles étaient en place au Moyen Age et sont par définition mœurs médiévales. Je les préfère aux mœurs communistes ou politiquement correctes préfabriquées, et je crois que cette préférence est assez commune parmi les gens qui ont une génuine ouverture et connaissance de l'histoire du Moyen Age.

Hans-Georg Lundahl
BpI G. Pompidou
Beaubourg, Paris
2/V/2010 IV dim. après Pâcques
(et St Athanase tombe sur
ce dimanche cette année)