Les dernières années ou la dernière dizaine d'années il est devenu à la mode de dire, qu'à l'époque des évangiles le mot "parthenos" ne signifiait plus "vierge", mais "jeune femme".
Je me trouvais à Lund quand on était en train de faire une étude sur le sujet. La conclusion était comme dit.
Elle est basée sur certaines analyses des textes et contextes du mot: eller ignore ou fait fi des autres.
D'abord elle fait fi d'une contexte sociojuridique chez les hébreux, dont St Matthieu. Une fille était censé demeurer vierge jusqu'au mariage, viols à part, autrement elle risquait d'être lapidé. Que cela parait inhumain n'est pas à propos: je propose pas du tout qu'on recommence les lapidations, qui faisaient partie de l'Ancien Testament, je propose qu'il y avait une telle loi mosaïque, et par conséquant les hébreux avaient besoin d'un mot pour désigner la virginité.
Et, si nous, pour ainsi dire, interrogeons la langue grèque, le mot pour vierge était "parthenos": "Athena Parthenos" comme déesse protectrise d'Athenes, "Artemis Parthenos" chez les tragédiens classiques en témoignent. Les examples sont peut-être des archaïsmes à l'époque rélévante, il sont de plus examples payens, détestés comme impurs par les hébreux, mais on ne peut pas conclure qu'il considéreraient la glosse "parthenos" comme impure, ni qu'il ignoreraient ces examples (bien entendu: leur loi leur prohibait de prononcer les nom des divinités payens!), que les hébreux d'Alexandrie (la ville de la traduction des Septante) ignoreraient la littérature classique, soigneusement codifié et "canonisé" par les doctes de la même Alexandrie. Et si la langue courante n'avait pas de mot inéquivoque pour vierge, on peut pas prétendre qu'il n'auraient pas pu prendre un archaïsme comme terme technique.
De plus, les examples dont je me souviens comme arguments pour nier que le mot "parthenos" signifiât encore "vierge" (je confesse n'avoir pas lu l'article, seulement parlé avec l'autrice ou coautrice) se basent, d'une coté sur une situation ou l'équivoque pourrait y avoir, de l'autre' sur une situation dans laquelle le concepte de vierge a évidemment été reduit à la plus superficielle, mais également la plus technique physique base du concepte.
La Septante utilise bien sur le mot "parthenos" dans la prophécie d'Isaïe, cité par St Matthieu. Et le texte masorétique utilise un mot que les hébraïstes ou des hébraïstes contemporains traduisent par "jeune femme". Mais il y a des divergeances entre la Septante et le texte masorétique qui de toute façon ne peuvent être expliqué qu'en acceptant que l'original hébreux de la Septante diffère du texte masorétique, notamment les généalogies de la Génèse qui donnent environs deux fois le temps entre création et déluge dans la Septante que dans le texte hébraïque extant. Le texte masorétique n'est donc pas un argument valable pour réinterpréter le mot "parthenos" dans la Septante.
Les livres I et II Epître aux Corinthiens, (ch. 7 respectivement 11), l'Apocalypse (ch. 14), étant ecrits aussi par des hébreux (SS Paul et Jean) donnent un contexte dans laquelle le mot "vierge", en grec "parthenos" garde tout son valeur et n'est ni reduit à une technicalité physique, ni utilisé par manque de précision.
Alors, il n'y a aucune raison de nier ou même mettre en doute, que "parthenos", dans la Septante d'Isaïe et l'Evangile de St Matthieu signifient très précisement "vierge".
H G Lundahl
Je me trouvais à Lund quand on était en train de faire une étude sur le sujet. La conclusion était comme dit.
Elle est basée sur certaines analyses des textes et contextes du mot: eller ignore ou fait fi des autres.
D'abord elle fait fi d'une contexte sociojuridique chez les hébreux, dont St Matthieu. Une fille était censé demeurer vierge jusqu'au mariage, viols à part, autrement elle risquait d'être lapidé. Que cela parait inhumain n'est pas à propos: je propose pas du tout qu'on recommence les lapidations, qui faisaient partie de l'Ancien Testament, je propose qu'il y avait une telle loi mosaïque, et par conséquant les hébreux avaient besoin d'un mot pour désigner la virginité.
Et, si nous, pour ainsi dire, interrogeons la langue grèque, le mot pour vierge était "parthenos": "Athena Parthenos" comme déesse protectrise d'Athenes, "Artemis Parthenos" chez les tragédiens classiques en témoignent. Les examples sont peut-être des archaïsmes à l'époque rélévante, il sont de plus examples payens, détestés comme impurs par les hébreux, mais on ne peut pas conclure qu'il considéreraient la glosse "parthenos" comme impure, ni qu'il ignoreraient ces examples (bien entendu: leur loi leur prohibait de prononcer les nom des divinités payens!), que les hébreux d'Alexandrie (la ville de la traduction des Septante) ignoreraient la littérature classique, soigneusement codifié et "canonisé" par les doctes de la même Alexandrie. Et si la langue courante n'avait pas de mot inéquivoque pour vierge, on peut pas prétendre qu'il n'auraient pas pu prendre un archaïsme comme terme technique.
De plus, les examples dont je me souviens comme arguments pour nier que le mot "parthenos" signifiât encore "vierge" (je confesse n'avoir pas lu l'article, seulement parlé avec l'autrice ou coautrice) se basent, d'une coté sur une situation ou l'équivoque pourrait y avoir, de l'autre' sur une situation dans laquelle le concepte de vierge a évidemment été reduit à la plus superficielle, mais également la plus technique physique base du concepte.
La Septante utilise bien sur le mot "parthenos" dans la prophécie d'Isaïe, cité par St Matthieu. Et le texte masorétique utilise un mot que les hébraïstes ou des hébraïstes contemporains traduisent par "jeune femme". Mais il y a des divergeances entre la Septante et le texte masorétique qui de toute façon ne peuvent être expliqué qu'en acceptant que l'original hébreux de la Septante diffère du texte masorétique, notamment les généalogies de la Génèse qui donnent environs deux fois le temps entre création et déluge dans la Septante que dans le texte hébraïque extant. Le texte masorétique n'est donc pas un argument valable pour réinterpréter le mot "parthenos" dans la Septante.
Les livres I et II Epître aux Corinthiens, (ch. 7 respectivement 11), l'Apocalypse (ch. 14), étant ecrits aussi par des hébreux (SS Paul et Jean) donnent un contexte dans laquelle le mot "vierge", en grec "parthenos" garde tout son valeur et n'est ni reduit à une technicalité physique, ni utilisé par manque de précision.
Alors, il n'y a aucune raison de nier ou même mettre en doute, que "parthenos", dans la Septante d'Isaïe et l'Evangile de St Matthieu signifient très précisement "vierge".
H G Lundahl
1 commentaire:
Pour des particuliers de confession ou côtoyant la confession juive:
1 Judaïté de Mathathiahu Ha-Lévy 2 Et les Cohen Gadol après Notre Seigneur, jusqu'à la destruction de Jérusalem? 3 (Les juifs ne disent pas) "Athena Parthenos" 4 Le Dieu d'Israel est reconnu par les nations - depuis 2000 ans... 5 Prière d'un Juif ou d'un Chrétien déporté? 6 J'avais écrit quelque chose de mésinterprétable 7 Il était une fois un peuple qui ne servait pas les idoles... 8 L'erreur des "Nazoréens" comme les appelle Épiphane de Salamine...
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