samedi 28 avril 2012

Sepúlveda vs Jules Ferry

1) deretour : Pourquoi l'Occident a perdu en respect devant les Musulmans, 2) Sepúlveda vs Jules Ferry, 3) Φιλολoγικά/Philologica : Esclavagisme des Noirs par Rome Chrétienne? Mais non!, 4) Aztecs today, 5) L'art de s'entendre entre colonisateurs et colonisés, 6) "Nos ancêtres les gaulois" ..., 7) L'Église et Sa Fille Ainée, 8) New blog on the kid : La vraie culpabilité des colonies, 9) deretour : en mémoire de rue d'Isly Clarté éternelle donne à cil

Celui qui connaît le débat de Valladolid serait peut-être surpris du tître. Après tout, Jules Ferry était pro-colonial, Sepúlveda aussi. Mais, quoique ce soit une position cohérente que conquête des colonies ou en général guerres sont illicites, ce n'est pas une position cohérente que chaque acte de guerre est licite ou que chaque conquête d'une colonie est licite. D'où l'importance de savoir quand l'un et l'autre est licite. Si par exemple Soliman avait le droit de conquerir Autriche, alors Autriche n'avait pas le droit de se défendre: si inversément Autriche avait un droit de se défendre, logiquement Soliman n'avait pas un droit de la conquérir. Et si c'était bien pour les Aztèques de devenir colonisés par les Espagnols, alors il aurait été mal pour les Espagnols de devenir une colonie Aztèque. Donc, il doit y avoir critères, si on est pour des guerres ou pour des actes de colonisation, et Sepúlveda peut avoir été en désaccord avec Jules Ferry sur les critères. Ceci ne veut pas dire que tout acte de colonisation en Afrique par les Français aurait été reprouvé par Sepúlveda.

En effet, quoique Bartolomé de las Casas était concrètement contre les conquêtes faites par Espagne, il avait un principe en commun avec Jules Ferry, à savoir le racialisme. Bartolomé essayait au moins à une reprise de démontrer que la race blanche était inférieure aux Indiens et donc inapte à coloniser leur pays. Il croyait aussi que la race noire était inférieure. Pourquoi alors la race indienne serait-elle supérieure? Puisque capables à un altruisme, par exemple dans les personnes qui se sacrifiaient aux idoles pour le bien de la communauté. Virtutes paganorum ... comme Curtius qui se jetait lui-même dans le gouffre ouvert devant les murs de Rome. Un Sepúlveda ne va pas trouver cet altruisme vertueux, il le trouverait plutôt comme splendida vitia, puisque idolatre. Et Bartolomé va défendre une vue totalitaire selon lequel l'état avait droit à un tel altruisme de la part des citoyens, même où l'état a tort.

Mais ce n'est pas Jules Ferry non plus qui reclame un altruisme et une obéissance vis-à-vis l'état idolâtres - dans le sens cultuel du sacrifice humain par autoimmolation: c'est à l'époque plutôt la Prusse, qui loue et se reclame du kamikaze qui se saute dans l'air pendant la prise d'une ville tenue par les Danois. Non, là où Jules Ferry n'est pas tout à fait d'accord avec Sepúlveda, ou avec une bonne lecture de Sepúlveda, c'est autre chose.

Il n'est pas non plus d'accord avec Bartolomé de las Casas en prônant comme lui l'esclavage des Noirs. En effet à son époque l'esclavage individuel sous un maître individuel subi par les Noir a été aboli en France avec Colonies. Pour rappeler ce qui se passait avant: les Noirs chassaient les Noirs, gardaient quelques-uns et vendait d'autres, les Juifs étaient importants mais pas monopolistes dans la suite du commerce, mais très minoritaires parmi les possesseurs, et ensuite on avait ceux-ci, Anglais et Portugais, Hollandais et Espagnols. Puisque l'Église avait pris la règle et soumis les états à celle-même que c'est uniquement dans une guerre juste victorieuse que l'autre côté injuste peut être reduit en esclavage, et d'ailleurs ne pas prendre la foi ne rend pas automatiquement un côté injuste de manière de justifier l'esclavagisme, et puisque Espagne prend ça au sérieux, Espagne est le premier pouvoir de cesser le trafic des Noirs à travers l'Atlantique. Notons que la même chose ne vaut pas forcément pour Portugal ou les possessions portugais que pendant une époque Espagne administrait.

Entretemps, les Arabes prenaient eux-mêmes esclaves, faisaient eux-même le trafic, avaient eux-mêmes esclaves pour le travail. En prime, les esclaves reconnus d'avoir pris la religion Mahometane étaient libérés. On peut y voir une forme de pédagogie. Certains me trouveraient sans nécessité apologète des Mahometans, mais c'est plutôt que je m'oppose à leur concept de pédagogie tout court, non seulement dans le contexte ouvertement esclavagiste.

Jules Ferry de son côté croyait qu'il y a des races supérieures et inférieures, et que c'est le devoir des uns d'apporter la Civilisation aux autres.

C'est vrai que Sepúlveda aussi croyait avoir bien fait en apportant le tour de potérie, la roue, le fer, le blé, le vin aux Indiens. Mais, si je ne me trompe pas - je n'ai pas lu le débat dans le texte, mais le livre sur le débat - il ne trouve pas que ça en soi justifiât la conquête. Non, c'est autrement qu'il faut lire sa réponse là-dessus à Bartolomé de las Casas.

Car il y a deux reproches différentes que Bartolomé de las Casas fit aux Espagnols (tout en étant lui-même Espagnol: les intellectuels de l'époque n'avaient pas le devoir absolu de montrer un patriotisme en chaque affaire).

  • Et la conquête était injuste car les Indiens avaient droit à leurs souverainetés collectives,
  • et la suite de cette conquête était injuste car exploitive de manière unilatérale.


Et dans le réponse de Sepúlveda les deux reproches trouvent chaqu'un sa réponse.

  • Et la conquête était juste car un état qui expose ses citoyens à idolâtrie avec sacrifice humain, qui est totalitaire (communiste comme la pharaonisme et à la fois exigeant en altruisme, en plus la société désignait avec qui on se mariait, en classes d'age assez étroites) et qui pratique sans honte la sodomie ne vaut pas sa souveraineté, d'où la justice d'une conquête visant à corriger ça.
  • Et l'exploitation était récompensé par les apports comme fer, vin, blé, roue et tour de potterie. Et surtout le Christianisme qui apporte le salut et qui finit avec l'idolâtrie.*


On peut remarquer que ce n'est pas tout à fait clair et net comment ceci justifie la réduction de particuliers à un état pas loin d'esclavage sur les encomiendas, sans tenir compte du point de vue qu'avant ils ne savaient pas comment vivre. On peut même remarquer que Mahométans sont plus généreux en ceci que des convertis sont immédiatement libérés. Mais de l'autre côté, ils ont aussi été plus cruels envers des Chrétiens qui ont refusé la conversion. Et encore: on peut bien soupçonner que la méthode était due à une habitude que des croisés, tels que l'Ordre Teutonique, avaient emprunté aux Maures.

De toute manière, on ne peut pas prétendre que des Maures auraient été plus cléments avec les Aztèques.

Et les Français ont été plus cléments avec eux, malgré les siècles que des pirates ont fait subir aux Chrétiens blancs au nord comme aux Noirs animistes au sud.

Mais leur chef de l'époque avait pris une attitude comme si l'apport en technologie était plus important comme justification d'une conquête que la foi et la justice. Pour Sepúlveda, la foi et la loi naturelle viennent au premier plan.

Or, il y a encore un problème avec l'attitude de Jules Ferry: il ne pensait pas qu'aux grandes différences raciales (qui ne sont peut-être pas si grandes), il pensait aussi aux différences de génie entre les diverses "races" au sein d'un même peuple blanc et français: il croyait que les génies devaient apporter la civilisation du progrès technique aux administrateurs, et les administrateurs l'imposer à tous les autres. Énergie et discipline ... imposables à tous, même à ceux qui croient autrement bien vivre sans ça. L'abus qui saute immédiatement dans les yeux au plan de l'intérieur, c'est l'école obligatoire. Et obligatoirement publique et laïque. Après les colonisations et décolonisations, l'administration continue une colonisation du propre peuple pour des motifs que Sepulveda doit avoir trouvés de valeur sécondaire quoique non négligeable. Rendre l'école maternelle obligatoire comme le voudrait Hollande serait encore un pas dans cette direction néfaste. Qui idolise l'état de manière Aztèque ou Péruvienne, qui reclame un "altruisme" comme des gens qui s'immolent aux idoles sur l'ordre de l'état.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Georges Pompidou
28-IV-2012

*Voici les arguments selon l'article wiki, qui les donne autrement que ma mémoire du livre des éditions DMM:

Juan Ginés de Sepúlveda considère les cas de sacrifices humains, d'anthropophagie, d'inceste royal, pratiqués dans les sociétés précolombiennes et suit des arguments aristotéliciens et humanistes en proposant quatre « justes titres » qui justifient la conquête :
  • pour leur propre bien, les Indiens doivent être mis sous tutelle par les Espagnols puisque lorsqu'ils se gouvernent eux-mêmes, ils violent les règles de la morale naturelle (thèse aristotélicienne de la servitude naturelle) [Notons que cette thèse de Sepúlveda n'est pas identique à la thèse aristotélique, comme il aurait été si les manques en culture matérielle chez les Indiens avaient justifié "la mise sous tutelle"];
  • la nécessité d'empêcher, même par la force, le cannibalisme et d'autres conduites antinaturelles que les Indiens pratiquent.
  • l'obligation de sauver les futures victimes des sacrifices humains ;
  • l'ordre d'évangéliser que Christ a donné aux apôtres et le Pape aux Rois Catholiques (Pape qui jouit de l'autorité universelle).


Las Casas réplique en démontrant :
  • la rationalité des indigènes au travers de leurs civilisations (l'architecture des Aztèques) [mais rationalité technique n'est pas un argument de garder souveraineté chez un état criminel contre la loi naturelle, non plus qu'elle ne l'est chez un colonisateur comme argument pour un droit de soumettre d'autres avec moins rationalité technique];
  • qu'il ne trouve pas dans les coutumes des Indiens de plus grande cruauté que celle qui pouvait se trouver dans les civilisations du Vieux Monde (la civilisation romaine n'en a pas moins organisé les combats de gladiateurs) ou dans le passé de l'Espagne [Rome payenne a renoncé à son indépendance vis-à-vis la vérité chrétienne, pour ça même];
  • l'évangélisation et le fait de sauver les victimes des sacrifices humains n'est pas tant un devoir des Espagnols qu'un droit des Indiens.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid - un article qui se base sur l'historiographie officielle, les pièces de théâtre de mémoire auxquelles biensûr le livre de DMM que j'ai lu (des années le millénaire passé) était une réponse.

J'avais vu un très mauvais vidéo à propos la Statue de Ste Jehanne

En bas de cette page, il y a par contre un très bon vidéo avec une très bonne musique (chant en latin crois-je avoir répéré):

Dimanche 13 mai à 14h30, place St Augustin à Paris,
soyons unis autour de sainte Jeanne d'Arc
www.laportelatine.org/bibliotheque/videotheque/civitas_stejeanne120513/hommage_jeanne120513.php


Petit problème: est-ce que pour l'occasion les prêtres prient en communion formelle avec Benoît XVI? Vais demander ça au prêtre sédisvacantiste./HGL

L'outrage fait par un certain chanteur a donc été réparé ou va être réparé par des milliers de bons français qui chantent le bon Dieu!

Against Abortion Even After Rape - Yes!


Instead of writing an essay of my own here, I refer you to what is considered the number 1 philosophical essay in the field. Rebecca Kiessling would have been aborted if Michigan had allowed abortion after rape back then.

Philosophical Abortion Essay

a philosophy of rights approach
by Rebecca Kiessling
Family Law Attorney, Conceived in Rape, Abortion Survivor
International Pro-Life Speaker

www.rebeccakiessling.com/PhilosophicalAbortionEssay.html


My own reaction to this debate was that if a woman defended herself before, during or just after rape by killing the rapist, she was in her rights, but not so against the child he made: that is another individual. Guess if I got pecked at in school for taking that position .../HGL

jeudi 26 avril 2012

Les quatre les plus acceptables

.6..421..773 - Le Pen
.3..275..349 - Bayrou
....644..086 - Dupont-Aignan
.....89..572 - Cheminade
SOMME, s'ils avaient eu un seul candidat:
10..430..780 - soit "le premier", avant Hollande.

Ce n'est ni Artaud, ni Joly, ni Nihou, ni même Mélenchon qui les a battus, mais personne moindre que l'"UMPS" - par leur division. S'ils avaient eu un seul candidat, il aurait eu dans le II tour les votes du candidat qui entre Hollande et Sarkozy n'avait pas été là pour ce tour.

"S'il veut leurs voix, Nicolas Sarkozy devra les payer à leur juste prix."

À peu près ce que le Sejm de la Pologne (de la Rzecz Popolska) faisait avant d'élire un roi. Les Bourbons étaient mieux en place, mais entre Richelieu et Louis XVI ils représentaient un système plus totalitaire. Mais qui nous aurait aujourd'hui paru un hâvre de la liberté et de la sécurité sociale./HGL

mercredi 25 avril 2012

Les Limites Auparavant Reconnues en France ...


... à propos le mariage, étaient les mêmes que de l'Église Catholique. 14 pour l'époux et 12 pour l'épouse

Marguerite de Provence est née en 1221, elle épousa St Louis (qui avait alors 20 ans) en 1234, un 27. mai, ayant donc 12/13 ans. Quand Marie Antoinette épousa le futur Louis XVI, elle avait 14 ans (et lui 16). La mère de St François de Sales avait aussi 14 en épousant son père - qui avait 43, paraît-il.

Non, on ne considérait pas que c'était ni viol ni mariage forcé quand une fille mineure de 15 épousait quelqu'un, même plus vieux.

Quand une fille s'élopait avec quelqu'un, l'église avait souvent hâte de regler l'affaire, comme on sait de la comédie Place Royale par Corneille*.

Mais il faut ajouter, la polygamie était mal vue. Et doit le rester.

Par contre, rétablir les vieilles limites contre Napoléon (qui éléva l'âge de mariage à 18 pour l'homme et 15 pour la femme) et Chirac (qui éléva l'âge de la femme à 18 aussi en 2006) serait une bonne chose.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque publique
d'Information, Georges Pompidou
25-IV-2012

*Place Royale s'appelle aujourd'hui Place des Vosges. Paris est plus vieux que l'antiroyalisme. Notons aussi que l'église était plus pour la liberté que l'état, qui insistait que se marier sans le consentiment du père éagalait subir le viol: la règle du Concile de Trente qui reconnaissait le mariage même sans consentiment parentale, quoique en le déconseillant ne fut reconnu officiellement qu'avec le Code Napoléon.

Notes on Asimov, Isaac


deretour: Notes on Asimov, Isaac · Assorted retorts from yahoo boards and elsewhere: Enemies of C. S. Lewis

Isaac could have been Greek Orthodox. Jews, Greek Orthodox and Calvinists use Old Testament names. Greek Orthodox and Calvinists also use names of the Christian virtues (witness Nadezhdzha meaning hope and Prudence). Greek Orthodox and Calvinists also use New Testament names and Greek Orthodox and Roman Catholics use Saints' names, not always the same from after the New Testament was written. But Asimov? Well, what Asim I did find were not clearly Christian: one Kosovaresh Albanian, one Bosniak, one link to an article on the tribes of Yathrib. And yes, Eyzik Yoodovitch Asimov is his Jidysz name.

Foundation is a work based on space travel in the galaxy. Hyperspace is defined as "neither space, nor time, neither energy, nor matter" unless the second pair was "neither form nor matter" but my recalling that might be an interference memory from scholasticism, and only through that "hyperspace" could space travel do anything but take years and years. Has hyperspace been seen? No. Has space travel between stars been done by men? Well, if you count Enoch and Eliah, Our Lord and Our Lady ... but not in space ships. For roundness of earth there is Columbus and Vasco da Gama as witnesses, but we have not seen Hari Seldon or Gaal getting from Tantor to Terminus.

People in the work so far as I have read (I am not sure I will resume reading), are either cynic or naïve or unpleasant. It is like Weston, Weston, Weston, maybe Devine, certainly Hardcastle lutking behind some corner, but no Ransom, no Tor and Tinidril, no Hrossa, just maybe Seroni and Pfiffltriggi but living under people ethically very far from the Oyarsa of Malacandra. Or Saruman, Saruman, Grima, here and there a Shagrat, but no hobbits in sight, no Gandalf (no, not even Hari Seldon - who by the way reminds more of Obi Wan Kenobi than Gandalf does) and absolutely nothing like an Aragorn. Anything approaching "pleasant" is a man without truth, but certainly with some heart and some ruthless trickery in intricate mixtures.

Not pronouncing R's is presumed to be effeminate and snobbish millennia from now. Just because Oxford English unlike UCLA English suppresses some R's, that need not quite be the case.* But then, it just possibly could be he took some translation of traits from "real" future language to one accessible to us.

But now comes the bad part. Oh, you thought the above was bad enough? No ... his view of religion, possibly specifically the Christian religion, is the science is too complex for common men to invent or understand, so they get it parcelled out in religion. At least excepting scientifically very advanced ages - like the one at beginning of novel or the one we live in. So, some of it is mixed with lots of superstition, used to parcel out pieces of science and technology to savage people like "barbarians" or men at their usual level. But it is of course the sham thing and science the real thing. Duh ...

Get me right, he possibly has an eminent place for Jesus Christ in the scheme - possibly the one he gives Hari Seldon in the Foundation - as a psychologist knowing what it takes for "civilisation" as in technology and science and some pacifism to survive and scheming a deception to stage that necessity. But that is not what Our Lord is according to Holy Church or according to its basic record, Holy Writ.

Somehow the Universe of Tolkien and CSL is spiritually saner than the one of Isaac Asimov. And somehow that is the case in general cosmography too, what with Geocentrism and all. Foundation and so on depend on the cosmography as of Bruno and Newton, not proven by testimony of voyagers between the fixed stars. Nor by a complete Eratosthenes type of proof.

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou Library
25 - IV - 2012

*One could even argue that this argues severe Oxonophobia!

lundi 23 avril 2012

Sancte Patrone Georgi, ora pro me!

St George and the Dragon
on http://teaattrianon.blogspot.fr

Pussy Riot et Hamadoun Tandina

Parfois je me demande si l'institution de l'exile punitif ne devait pas être réintroduit: oh, il y a expulsion des gens qui ont été en prison et qui proviennent de l'étranger du pays où ils ont été en prison, mais quand même.

Si on dit Hamadoun Tandina à pas mal des gens Afro-Sensibles, c'est un artiste, un "ambassadeur de la culture Malienne" - si on le dit à Combs la Ville (77), aujourd'hui, il y a d'autres associations. Le crime pour lequel il est devant le tribunal est classifié parmi ceux qu'on appelle communément "pédophilie". Pourtant, ce n'est pas un garçon qu'il vient d'enculer, la preuve de sa culpabilité est son enfant né à une fille de treize qui avait donc douze au temps des faits. Une certaine époque s'il avait eu douze ans lui-même, en Suède les parents du nouveau-né auraient pu se marier. Vu qu'il a plus de 60 ans, en occurrence 68 ... on est prêts à le classer comme pédophile. Et aujourd'hui en Suède, un couple de douze ayant un enfant ensemble ne peuvent plus compter sur la même compréhension, on leur demanderait justement à considerer un cas comme Hamadoun Tandina et sa victime.

En Russie Pussy Riot (un collectif punk) ont mis en scène quelques-unes de leurs jeunes mères dans une église. Elles ont chanté un moleben, c'est à dire une litanie: "Mère de Dieu, Vierge, chasse Poutine dehors" et "Mère de Dieu, Vierge, Devenue une féministe" (je prend google translate pour "стань феминисткой", j'espère que pour une phrase de deux mots google translate puisse être correcte, même du russe)... bon, c'est déjà un peu douteux comme choix de mots. Si "une féministe" est une femme ou vierge qui garde la dignité des femmes très haut, elle est la seule vraie féministe, mais si on prend le mot féministe comme on le prend aujourd'hui ... bien, pas si féministe que ça, car certainement pas pour l'avortement, ni pour que les mères restent seules et laissent leurs enfants à la crêche, etc. Mais encore elles ont choqué par autre chose que les seuls mots. Dans une église elles ont chanté du punk.

Hamadoun Tandina a visiblement des moeurs très tradi-africains: pas forcément les meilleurs pour la France, surtout si c'est vrai que la mère de son enfant n'est pas la seule. Pussy Riot ont visiblement des moeurs très moderno-occident-avant-gardistes, pas forcément les meilleurs du tout, mais moins encore en Russie qu'en Occident. Dans les deux cas, il y a d'enfants qui sont menacés de manquer un père ou des mères s'en allant en prison.

Je me demande si l'échange de la prison en exile pourrait rectifier quelque-chose.

En même temps: je me rends compte que l'Occident a plus de compréhension pour Pussy Riot que pour Hamadoun. Et je me pose la question comment expliquer que je ne partage pas exactement cette préférence.

La faute liturgique est explicable en ceci: dans un concert punk, elles ne voudraient pas que le public se mette en chantant les tubes de marche militaires ou Ey Oukhnem ainsi interrompant leur punk. Mais la liturgie aussi est un concert: selon Abbé Dom Gérard, c'est le chant d'amour de l'Époux et de son Épouse, l'Église. Il y a un style là qui ne devait pas être interrompu pour quelque chose pas devôt. Et le punk passe difficilemnt pour dévôt. Et la soupçonnée victime de Tandina a l'âge qui était autrefois (avant les révolutions françaises et russes) canoniques dans l'Occident, elle aurait normalement pu l'épouser - si ce n'était pas pour une certaine polygamie dans sa démarche.

On prétend que ça soit féministe de repousser l'âge du mariage à 18. Ce n'est pas la coutume prévalant il y a deux mille ans. Pas la coutume de Notre Dame ou de St Joseph son très chaste époux. Par contre, commencer avant le mariage ou polygamie simultanée n'était pas leur coutume non plus. Il était veuf et avait enfants de sa première épouse. Ils ont été absolument chastes ensemble.

Hans-Georg Lundahl
La Clairière/Paris II
St Georges, 23-IV-2012

samedi 21 avril 2012

On the Duty of Avoiding Errorists


What shall I do if I am sure such and such is an errorist (I said errorist, not terrorist, errorists are more terrible!) about Church discipline but not about doctrine, at least not to a catastrophic extent?

Like preserving the ritual and trinitarian and incarnational and ascetic and so forth doctrine of the Latin Church which certainly is wityhin, and as certainly is not alone there, the Catholic Church?

But at the same time:
  • teaching that one should have ecumenic fellowship with Jews and Moslems (Novus Ordo problem, also current with Indult Mass);
  • teaching that papacy is essential, de jure divino, a necessary part of the indefectibility of the visible church and at same time saying the last popes have had to be, not disobeyed but "not obeyed in their errors", which makes indefectibility rest on bishops, like Lefèbvre and Castro-Mayer, and at same time saying someone who says Orthodox (usually so called nowadays) are right about each bishop succeeding Saint Peter is heretic (SSPX problem);
  • teaching that papacy is essential, de jure divino, a necessary part of the indefectibility of the visible church and at same time saying their have been no popes since 1958, or that those since 1958 have been material not formal popes (like a corpse is materially but not formally a man - something Melchior Cano, cited by St Robert Bellarmine says is the case of a non-manifest heretic, someone heretic only in his heart), and yet saying someone who claims the petrine indefectibility of the visible Church has been there through bishops rather than popes because that is a possibility is a heretic? (general sedisvacantist and sedeimpeditist problem);
  • teaching that sedisvacantism is schismatic and sspx heretic because in conflict with petrine indefectibility of the church, while at same time saying laymen could elect a pope without any bishop at the time and church could lack a pope between 1958 and 1990 (bawdenite problem or one of them, when I took contact with him, he refused to directly confirm my benevolent take on his final stance in wheat flour controversy);
  • teaching that papacy is not essential in the same sense as episcopacy, but at same time teaching that rejection of "filioque" (which is Athanasian), "immaculate conception and augustinian view of original sin" (which is Palamasic), "azymes" (which have Pauline and Western Traditional support), "created grace" (which is a misleading shortcut of the Tridentine definition of Sanctifying Grace), are all essential, and adding recently a rejection of Thomist scholasticism (which is certainly licit), Natural Law (which is part of the deposit of faith, see Romans 1!) "according to some of their theologers" but in reality according to the imposed view through secret exaction against at least one faithful, me: because when I was with them, I am sure I was excommunicated;
  • and, all of them, at the same time, refusing me real fellowship such as one where I could go to the sacraments, marry, save my body as well as my soul, all of them at the same time refusing to expose themselves in arguments about my writings, and all of them praying, if not constantly, at least repeatedly that I get corrected and then come back to them after correcting myself, rather than try to correct me?
  • and all or most of them counting me guilty of sins they dared not accuse me of, counting my confessions as incomplete on account of my not regretting this, that or sundry act or habit which some Jew, Moslem or Freemason accused me of, and praying that I shall be corrected from things that I had already ceased doing or never committed at all before they prayed so? Because that, if any, is certainly an error about Church Discipline.


God made a deal with Satan about Job. Then God chased Satan back to hell when he raised Job from misfortunes and whatever secret sins he may have committed in his heart. God had the power and the authority to do that. But a Church man who thinks he has power or authority to make deals with diverse synagogues of Satan, diverse religions which for uncatechised children growing up in them are maybe at best incomplete religion, but which for a grown up in them usually implies a false religion, with diverse secret and discrete societies like Freemasons or Neotemplars or Alcoholics Anonymous or Associations like Psychiatrists or Policemen or even Family Members of me or whatever and with whomever was the deal, such a Church man is certainly overstepping the power God gave his Church.

I am not a drunkard. I have committed acts of drunkenness, but few. And between my last commenced Greek Orthodox Confession without absolution, Pentecost Monday 2009 and my first SSPX Confession late summer or early autumn same year, not even one, unless you count getting a bit tipsy with the people you are eating and drinking with. Any Church man who wants me to reject all alcohol for good is making unwarranted and human respect motivated concessions to Pharisees or Delphic Pythians. There are alcoholics who when drinking too much anyway for a week or two avoid eating in order to avoid a nasty effect of eating with too much drink. There is also people seeing me "not eating" who were simply not seing me when I ate, or whose lies have even stopped me from getting food. But denying myself food for hours in order to stay writing and reading an a library, or eating less to avoid some temptations of the flesh (I am not married as yet) is a totally different story.

I am not a paederast or homoerast. I am not a psychic getting news from the devil about who prays for what in my life, but it has only been glaringly obvious that the church men I confided in prayed against my success without telling me. And in doing so betrayed my trust. Nor were they protecting me from any real threat of excommunication, since I have not made any real promise of perpetual chastity even in private. I measured each word. Not any real promise - because one of my worries after converting and not getting immediately to a convent or monastery was I had prayed about it, twice. Soon after conversion I regretted the prayer but thought myself obliged to at least try postulating. And was year after year forbidden to do that, therefore obliged to remain unmarried till later. Of perpetual chastity - there are two promises I would go into if my confessor asked me to be precise. But perpetual chastity or any exact synonym thereof was NOT in either of them. The first of them even excluded it.

A man is not obliged to go to communion in a mass where he thinks the priest has poisoned the Host, and similarily a man is not obliged to confess to priests whom he thinks will admonish him and conditionally absolve him in a way as to guarantee he either makes a kind of conversion to which he is not obliged and which he is not likely to make honestly either, even if bothered during confession, or to remain bound in sin. Any priest who does not want me to suspect that of him is very welcome to have a talk with me about my situation before I confess to him. It was when Fr Wilhelm Imach OMI refused to so talk with me (he might have suspected I was giving him an unwanted greeting from a Franciscan Tertiary who could be bothersome but who was my friend) but did talk to my non-catholic grandmother that going to confession became morally impossible to me.

This post was supposed to be about avoiding errorists? Well, I thank Dr Piper, a Lutheran and thus ex-coreligionist of mine for the word and for the reminder it is necessary. But that includes avoiding communicatio in sacris with Protestants. Including Lutherans and Anglicans. He was right in saying that belonging to Orthodoxy is a divine Command: according to all Church History I know it would have been for centuries impossible if Orthodoxy as of First Christians coincided with Protestant rejections of Catholic doctrine. It became a post about my difficulty of finding anyone who is not an errorist, at least in Church discipline. It is also difficult to seem avoiding them if one's confessor or future such will take anyone's word for me being in communion with anyone. And I have stumbled about too.

I honour St Louis IX as a real saint of the real Christian Church. I do not consider he committed a sin in limiting usury rates for Jewish moneylenders. I do not consider he committed a sin in burning the Talmud, but of course not the Torah. I do not consider he committed a sin in expelling the Jews from France. I do not think he had anything to regret on that account. I do not consider he committed a sin in warring and battling against Mahometan armies. I do consider the Templars who in a battle stayed on spot when he ordered them to go on (unless I should misremember this) committed a sin of treason, due to which the battle was lost.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Audoux
April 21, day of St Anselm
Y o o L 2012

mardi 17 avril 2012

Amicabilité, apologétique

M. l'Abbé Chautard vient d'écrire sur l'amicabilité. M. l'abbé chez les sédisvacantistes vient d'aborder l'apologétique dans sa prêche du dimanche.

L'amicabilité n'est pas l'amitié, mais elle y a une rélation, non d'opposition diamétrale, mais de puissance et d'acte, comme diraient les scholastiques ou de potentiel et potentiel réalisé comme "on" dit aujourd'hui. Donc, certaines choses qui sont vraies sur l'amicabilité le sont de plus forte raison sur l'amitié.

Il y a aussi une rélation entre amicabilité et apologétique: les deux sont rélatées à la justice. L'amicabilité est un du envers le prochain. La vérité l'est aussi. Attention, dans les deux cas il s'agit du prochain innocent. Un policier n'a pas à montrer la parfaite amicabilité envers un Merah ou un Breivik qu'il a à montrer envers ses proches, ou encore envers les deux parties en cas de juger dans un litige sur la présence dans un immeuble d'un sdf, insouhaitée par le seul homme, peu amicable de l'immeuble, qui appelle finalement la police. Un citoyen n'est pas obligé à la même véracité portes pleines ouvertes envers un psychiatre qui convoitise ses libertés pour avoir un profit professionnel en les confiscant qu'il est obligé d'avoir dans une libre discussion.

Il y a aussi un point en commun entre amicabilité et apologétique en ceci: tournées envers d'autres compléments d'objets indirectes, elles se réalisent en autres compléments d'objets directes. S'asseoir sur un endroit qui n'est pas une chaise, ni une banque, ça donne un effet très différent dans une compagnie des scouts dans le forêt, et dans un salon plein de chaises vides. Mais ça donne aussi dans la rue d'une ville où l'on ne trouve pas tous les jours une chaise confortable bien abrité un effet différent selon la compagnie dans laquelle on se trouve.

Si je voudrais convaincre un homme de la vérité du christianisme catholique, tandis qu'il est imbu des 15 milliards d'années depuis le Big Bang, les 4-5 milliards d'années depuis une terre informe, tournant ensuite autour du soleil, des 3 milliards d'années depuis les premiers êtres vivants, ou peut-être pluricellulaires, des 60 millions d'années depuis T Rex, des 20 millions d'années depuis Ramapithecus, les 4 millions d'années depuis Lucy ... vous connaissez peut-être cette histoire autant que moi? ... alors, il y a une divergence selon ce qu'on est d'accord avec lui ou non, mais si l'on ne l'est pas, il y a d'autres personnes à cibler avec l'apologétique: celui qui y croit aussi mais qui n'en est pas trop imbu pour prendre une discussion sur l'héliocentrisme et darwinisme ou encore celui qui appartient à une religion fausse ou incomplête mais qui est déjà créationniste.

Et si l'interlocuteur appartient à quelque loge ésotérique, ou encore athée classique mais plutôt branché sur les sciences humaines, alors l'approche idéal pour lui serait encore une autre. C. S. Lewis avait un ami qui était théosophe, il était aussi ami de son propre passé comme athée - un athéisme qui comptait certes sur le scénario cosmo-biologique déjà donné (qu'il a décrit comme "évolutionnisme" et "un grand mythe" sans en prendre les distances définitives, puisque sa confession anglicaine avait une latitude même favorable à ces erreurs) - mais en même temps se bâtit surtout sur un autre évolutionnisme (aussi parti du "grand mythe"): l'évolution de polythéisme et mythe à la base de rituel devenu inexplicable hérité des âges encore plus farouches quand le rituel correspondait à une croyance devenue par l'évolution des moeurs inacceptable, donc à remplacer par un nouveau mythe. En somme, il argumentait surtout contre les athées tel que James George Frazer ou son héritière contemporaine Acharya Sanning.* Et dans cette perspective se posait aussi une confiance totale dans le chercheur de la haute critique qui trouvait que la théologie du Pentateuque était trop avancée pour les temps ou pour les temps allégués de Moïse, ainsi que le Nouveau Testament devrait être posé comme ayant été écrit après que la communauté chrétienne aurait évolvé en une croyant désormais dans une résurrection de la chair du Christ, déjà témoigné par les yeux et oreilles des apôtres, et par les doigts d'un apôtre. Tandis que les textes que nous avons avec les auteurs qu'ils sont censés avoir nous donnent à ce sujet que cette "croyance" ou plutôt ce témoignage était là du début.

Il importe que ces mêmes professeurs d'Ecriture Sainte, pour la même raison, soient instruits et exercés dans la science de la vraie critique : par malheur, en effet, et pour le grand dommage de la religion, a paru un système qui se pare du nom honorable de " haute critique ", et dont les disciples affirment que l'origine, l'intégrité, l'autorité de tout livre ressortent, comme ils disent, des seuls caractères intrinsèques. Au contraire, il est évident que lorsqu'il s'agit d'une question historique, de l'origine et de la conservation de n'importe quel ouvrage, les témoignages historiques ont plus de valeur que tous les autres, que ce sont ceux-ci qu'il faut rechercher et examiner avec le plus de soin.

Quant aux caractères intrinsèques, ils sont la plupart du temps bien moins importants, de telle sorte qu'on ne peut guère les invoquer que pour confirmer la thèse. Si l'on agit autrement, il en résultera de grands inconvénients.


C. S. Lewis ne dit rien d'autre dans son essai "Fernseeds and Elephants". En plus il le dit bien.

J'aurais pu rester dans la High Church suédoise, assez proche de celle des anglicains, assez proche de C. S. Lewis, si ce n'était pas pour deux choses: mon créationnisme m'ayant accoutumé à prendre les mots de la Bible à la lettre, j'avais horreur d'entendre d'un-tel dire que "puisque le mot hébreu 'être' ne s'utilise pas, Notre Seigneur ne l'a pas utilisé, donc on ne pourrait pas affirmer qu'il ait dit 'ceci est mon corps' mais pouvait et devait entendre les mots autrement". Si je n'avais rien contre l'écuménisme fait envers les catholiques, j'avais horreur de l'écuménisme envers les disciples de Zwingle et Calvin. L'argument que je viens de citer est d'ailleurs celui de Zwingle, et pas du tout de Luther. En plus il est d'une naïveté linguistique époustouflante. Que la copule logique soit exprimée par un verbe dans une langue ou la juxtaposition de deux phrases nominales n'a rien à voir avec dans ce deuxième cas une absence du concepte. La raison humaine ne se passe pas de la copule, donc la juxtaposition de deux phrases nominales a exactement la même valeur dans une langue qui exprime la copule par juxtaposition qu'a dans notre langue leur position sur les deux côtés du verbe être.

L'autre chose était mon affection pour mon âge puéril à Vienne en Autriche. Et l'aversion que j'avais pris là-bas envers l'anticatholicisme intransigeant et - comme je découvrit déjà à l'époque - malhonnête dans la lecture biblique, qu'avait ce que je prenais pour l'orthodoxie protestante. Une salvationniste m'a donné le livre "Sieben Sekten" qui énumère Luthériens et Zwingliens allègrement dans la même vraie chrétienneté, mais met le Catholicisme au niveau des Témoins ou des Septième Jour ou Mormons. Sans faire attention au fait que Charles Taze Russell et Joseph Smith avaient quitté le Protestantisme, mais en 1517 ce n'est pas Pie V et Torquémada qui quittent la doctrine luthérienne auparavent universelle, c'est au contraire Luther et Zwingle qui quittent le Catholicisme, sans pourtant devenir ce qu'on appelle aujourd'hui Orthodoxes.

Sans faire attention aux faits quantitatives non plus, où là où le quantitatif devient social. Si le Catholicisme est chrétien, les Apôtres ont fait des disciples de toutes les nations, assez vite. Si le russellisme est chrétien, ils ont tardé environ deux millénaires de faire disciples des gens de toutes les nations. Or, les Bibles que j'avais à l'époque s'accordaient assez bien sur les mots "faites disciples de toutes les nations". Le fait qu'un citoyen ne pouvait pas être autre qu'un catholique me dérangeait pas. Les hérétiques brûlés sur le bûcher si - jusqu'à ce que je découvre, à l'âge de 16 - que les victimes typiques des bûchers n'étaint nullement des Ste Jeanne d'Arc sauf en Protestante, on ne brûlait par example pas les Albigeois pour avoir cru les trois premiers chapîtres de la Genèse à la lettre. On les brûlait pour les avoir nié, pour avoir identifié la création matérielle avec la chute. C'est là que je décide de me convertir.

Une conversion comme la mienne n'allait certes pas entrainer toutes les conversions de toutes les personnes que M. l'Abbé Chautard aurait d'avantage aimé que je convertisse que celles qui se sont peut-être convertis à cause de mes mots. En amicabilité comme en apologétique, il y a la place pour diversité. Au lieu de se chagriner pour le fait que tel grincheux avec beaucoup d'argent me trouve inamicable et donc surtout pas apte à l'apologétique, il aurait pu se réjouir que derrière ce grincheux, pour qu'il se prenne l'effort de se plaindre de moi, il doit y avoir pas mal - parmi les jeunes de sa famille ou des autres - qui me trouvaient amicable et cohérent dans ma pensée. Qui s'interessaient de lire mes écrits sur MSN Group Antimodernism - décédé par décision de Bill Gates en février 2009, mais l'origine de mes blogs.

Biensûr, il peut y avoir aussi parmi ces jeunes des gens qui me voudraient valoriser comme icône révolutionnaire. Et ça marche mieux si je ne fais pas trop d'amitiés parmi les jeunes catholiques, surtout traditionnels, et si mes blogs sont moins lus que ma personne connue comme celle de John Jacob Jingleheimer Schmidt.

En somme: ce n'est ni à M. l'Abbé Chautard, ni à l'autre abbé sédisvacantiste de savoir mieux que moi-même envers qui je dois avoir le plus d'amicabilité ou encore le plus de crédibilité apologétique. Et ce n'est ni à l'un ni à l'autre de m'exclure des amitiés que je convoitise parce que je suis socialement bobo ou - après tellement de chagrins - selon certains suranné pour ça. Si ni l'un ni l'autre trouve mes écrits apologétiques utiles, ce n'est ni à l'un ni à l'autre de me dire de devenir moine ou prendre un "petit boulot" (plutôt "gros boulot, peu de sous"), puisque je compose également de la musique, et puisque mes conditions pour utiliser même mes essais apologétiques n'excluent pas qu'ils soient valorisés par quelqu'un d'autre que quelqu'un qui est prêtre de ma confession.**

Il y a une chose qui heurte les convenances plus que d'être bobo: c'est prendre un homme agé de 43 et le traiter, je ne dis pas comme on doit traiter les adolescents, puisque je ne trouve même pas les adolescents aptes à souffrir les indignités qu'on m'a fait, mais comme actuellemnt on traite trop souvent les adolescents.

Hans-Georg Lundahl
Mairie de BB
17 avril 2012 ou
Mardi après Quasimodogeniti

*C'est drôle qu'elle a choisi un pseudonyme dont le deuxième mot égale "vérité" en norvégien et en suédois.
**Conditions pour mes écrits: http://shrt.st/ui1, et pour mes compositions musicales: http://shrt.st/ui2. Et puisque je viens d'envoyer ceci à un droitiste malhonnête, un antimaçon de méthodes maçonniques, le site abrégeur des url qu'est shrt.st vient de s'éteindre (espérons qu'il récupère), entretemps:

shrt.st/ui2
correspond à
What's the deal? C'est quoi ce truc?
hglundahlsmusik.blogspot.fr/2008/11/whats-deal-cest-quoi-ce-truc.html


shrt.st/ui1
correspond à
Conditions d'utilisations ultérieures
hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/03/de-retour.html#conditions

lundi 16 avril 2012

L'école pour les nuls? Inexacte.

Le problème devant l'échec scolaire n'est pas que tel ou tel majorité soit entre médiocre et nulle dans les sujets scolaires. Le problème est que des vrais talents de cuisine, jardinage, bricolage de bois, bricolage avec les bicyclettes, des vrais vocations de fraisier ou marin (on m'excuse d'avoir chanté un peu trop "yo no soy un marinero, soy capitán" dans un endroit où j'étais "fresero", "strawberrypicker", donc fraisier, si le mot existe en français: les métiers seront donc associés pour moi) se trouvent obligés à se mésurer aux sujets scolaires où ils ne sont pas forcément les talents ou vocations qu'autrepart./HGL

PS, avec un peu plus de gens en travail remuneré dans les années adolescentes, on aurait d'avantage de jeunes mariages, une meilleure démographie et les retraites soit moins nécessaires, soit moins menacées.

Pourquoi certains droitistes font peur:

Fernand Crombette (24 septembre 1880 à Loos-lès-Lille - 13 novembre 1970 Froidmont) catholique traditionaliste et autodidacte. Vraisemblablement atteint d'aliénation mentale (paraphrénie), il est la principale référence des créationnistes non-protestants français


Mais l'écrivain (de métapédia, donc un droitiste) est en train d'appeler qqn "aliéné" à cause de ses convictions!

Combien des psychiatres seraient volontaires de donner "points de folie" supplémentaires à qqn parce qu'il est d'accord avec Crombette? Ils me rappellent, dans ce cas, des psychiatres soviétiques!

Notons, je ne suis pas du tout d'accord avec Crombette sur la question philologique de l'ancien égyptien. Mais il arrive à des non-linguistes à parler des choses linguistiques, et l'école publique obligatoire ne donne pas suffisemment de répères pour savoir où mettre les pieds entre Champollion et Grasset d'Orcet, par des critères de bonne méthode linguistique ou cryptographique*. De même de son manque de répères pour la lecture des textes moins quantitativement exacte, pour le verset:

Désireux d'aider à la reconstitution historique, F. Crombette ouvre sa Bible et tombe providentiellement sur le verset 12 du Psaume 73 de la Vulgate: "Cependant, Dieu, notre Roi, dès avant les siècles, a opéré le salut au milieu de la terre". Ce verset que tant de chrétiens durent lire sans y prêter une attention particulière, la Providence voulut que le savant s'y arrêtât. Une idée se présente à son esprit : si la Bible dit vrai, Jérusalem est au centre du monde !


Il suffit pour que ça soit vrai que Dieu ait prévu le salut par la descente du Seigneur aux Enfers (qui sont "au milieu de la terre"), ou encore que Jérusalem (si c'est quand même l'endroit visé) reste à l'endroit où il est: entre les prolongations de la Méditerranée et la Mer Rouge, au contraire de Gibraltar à l'autre côté, Océanique, de la Méditerranée, ou Aden, à l'autre côté, aussi Océanique, de la Mer Rouge. Et encore, Gibraltar et Aden sont au milieu des côtés Occidentaux ou Méridionaux du Continent, non dans les coins, comme Oslo / Glasgow / Reykjavík, Capetown, Sydney / Singapour ou Vladivostok / Sachalin / Tokyo. Mais Crombette, féru de l'école des sciences exactes (et du travail assidu) qu'était celle de Jules Ferry, cherche un temps où Jérusalem avait tant de lieues vers le Nord que vers le Sud, tant de lieues à l'Ouest qu'à l'Est (ce qui pourrait être assez faux).

Je ne vais pas vous tourner vers ses spéculations sur la dérive continentale, ni vers sa propre égyptologie, mais ce qui m'interesse est ce qu'il à dire sur le créationnisme et le géocentrisme. Il se trouve que ses oeuvres sont accessibles en italien:



HGL

*Des répères par l'argument de l'autorité, elle les donne. On a certainement vanté Champollion devant le très jeune Fernand Crombette. Mais très peu de professeurs ont les bases de linguistique pour discuter les méthodes de Champollion et celle d'Athanasius Kircher ou celle éventuellement adoptée par Crombette par exemples. Biensûr je ne dis pas que les élèves n'aient pas même connu la méthode de Champollion, juste pas suffisemment pour savoir pourquoi elle était la bonne.

mardi 10 avril 2012

Jean Paul II vu par Sodalitium 1995

Quelques choses de Sodalitium n°38 (1995) à propos de Jean-Paul II. Écumenisme avec Mar Dinkha, avec ADL, et son personnalisme à propos le mariage.

2) Ils écrivent tous deux:

"...L'Eglise assyrienne de l'Orient prie la Vierge Marie en tant que 'Mère du Christ notre Dieu et Sauveur'. A la lumière de cette même foi, la tradition catholique s'adresse à la Vierge Marie comme 'Mère de Dieu' et également comme 'Mère du Christ'. Les uns et les autres nous reconnaissons la légitimité et l'exactitude de ces expressions de la même foi et nous respectons la préférence de chaque Eglise dans sa vie liturgique et sa piété".


En un mot, Mar Dinkha et ses fidèles pourront légitimement se refuser à donner à la Vierge Marie le glorieux titre de Mère de Dieu.


Mais, est-ce qu'il le lui refuse à elle? Refusent-ils aussi le titre Mère du Sauveur? Si selon eux le titre liturgique complet est 'Mère du Christ notre Dieu et Sauveur' - où est le refus?

Et Nestorius était-il vraiment hérétique, ou victime d'une injustice, d'un excès de zèle de la part de saints portés aux excommunications et aux "formules" dogmatiques?


Il m'est arrivé à connaissance qu'il y a un livre selon lequel Nestorius illico après le Concile d'Ephèse s'est retiré à un monastère. Ensuite, après le Concil de Calcédoine (que les monophysites expugnent, rappelons-le, précisement comme une infidélité à celui d'Ephèse) il sort en disant, c'est ceci que j'ai voulu exprimer. Hérétique ou non dans sa première approche, au moins il ne s'y obstine pas.

Si c'est exacte, il lui serait arrivé la même chose à peu près qu'ensuite à Eutychès, de s'exprimer mal. Eutychès a en effet accepté l'autre nature de la deuxième personne aussi en la confessant: "homoousios te metri."

Observons que l'exclusion des autres positions comme hérétiques entre les trois parties nestoriennes, monophysites et calcédoniennes, quoique Rome condamna le II Concile d'Ephèse, n'est pas typique pour la vie de l'Église de l'Occident du Moyen Âge, mais plutôt de l'Orient.

Cet été, un pauvre chrétien de soixantequinze ans, Marcel Junin, enseignant à la retraite, a été dénoncé par la Licra (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme). Quelle est sa faute? Avoir écrit une lettre à un quotidien local (Sud-Ouest 6/07/1994). Dans celle-ci, après s'être déclaré "spirituellement sémite" (selon le mot célèbre de Pie XI) et avoir précisé n'avoir aucun préjugé racial, l'ex-professeur intervenait au sujet d'une conférence de l'archevêque de Bordeaux Mgr Eyt, prononcée le 13 juin et intitulée: "Qui a tué Jésus?". Pour le prélat la réponse était évidente: les romains. Le retraité répondait en citant l'Evangile de St Matthieu là où sont bien mises en évidence d'autres responsabilités. Le Grand Rabbin de Bordeaux, Claude Maman lui répondit le 11 juillet sur le même journal, écrivant entre autres: la lettre de Mr Junin "constitue une incitation à la haine raciale et le retour à un antisémitisme d'origine religieuse, dont le peuple juif a trop souffert (…) en ce qui concerne le procès de Jésus je tiens à préciser que de nombreux théologiens, et non des moindres, appartenant au catholicisme se sont penchés sur tant d'invraisemblances, d'obscurités et d'erreurs qui ont entouré ce procès (…).


Arretons-nous là, d'abord - "tant d'invraisemblances et c." Tel était le célèbre argument de Faurisson en tant que critique textuel (le début de son activité comme révisionniste). Pour moi il est évident que beaucoup de ces invraisemblances ne le sont qu'en apparence. Et la précocité sexuelle de l'Anne Frank n'en est peut-être pas: quoique ce ne sont pas les meurs que j'aimerais chez mes filles pendant des années avant le mariage. La situation globale, il semble très possible que les bourgeois de cette ville hollandaise aimaient saboter la politique de persécution tant que la fille était juste une mignonne enfant (les hollandais pensent que maturité sexuelle, c'est 18), mais ils ont très bien pu trahir la famille dès qu'elle entrait en rivalité avec telle autre fille locale.

Bien, il serait pas mal de jeter un oeil sur cette critique de l'Évangile pour le refuter.

Nous tenons à témoigner toute notre sympathie et notre amitié à Mgr Eyt, archevêque de Bordeaux, qui dans la droite ligne des décisions de Vatican II en 1965, a eu le courage et le grand mérite de rétablir la vérité (…)".


Laquelle? On sait bien quoi est la vérité, et un Catholique sait que le recit en question est véridique - la vérité rétablie par Mgr Eyt, est-elle en contradiction avec celle-ci ou non? En plus: se tient-elle en ligne avec les Pères de L'Église (rappelons le Concile de Trente) ou non?

Il est malheureusement très probable que ce n'est pas le cas.

C'est donc pour avoir cité l'Evangile qu'un chrétien a été dénoncé et sera jugé le 21 octobre par le tribunal de Cahors par les émules des "chers amis" de Jean-Paul II, justement celui qui aurait dû être en première ligne pour défendre Mr Junin et l'historicité des Evangiles.


Notons deux choses: Mr Junin n'a pas été condamné. La Licra n'a pas eu gain de cause. (Autrement Sodalitium l'aurait écrit!) C'est d'ailleurs à peu près quand des activistes de la Licra lapident Faurisson que pour la première fois dans ma vie - auparavant chrétienne et judéophile à la fois - je me pose la question si le Judaïsme d'aujourd'hui (chronologiquement différent de celui des persécueteurs de Notre Seigner et de l'Église Primitive) serait identique dans sa haine du Christianisme et des Chrétiens. Pour ce qu'il y a de leur traitement de Faurrisson et de Junin, la réponse semble être assez sombre. Pourtant, la Licra et A.D.L., pour émules qu'elles soient, ne sont pas identiques, et c'est celle-ci que Jean-Paul II a reçu au Vatican, et non la Licra.

Ici Karol Wojtyla rappelle, en passant, la "vieille" conception de la famille. C'est l'unique fois qu'il le fera. L'Eglise rappelle que, par nature, l'homme est, selon la célèbre expression d'Aristote, un "animal social", ordonné à vivre en société. Que, toujours par nature, il tend à établir une union permanente entre un homme et une femme pour la propagation du genre humain (et c'est le mariage et sa fin première, la génération des enfants). Que, naturellement, de la société conjugale dérive la société parentale, ou famille, qui est le fondement de la société civile elle-même, qui n'est rien d'autre que l'union de plusieurs familles pour réaliser le bien commun (Cf. par exemple: Victor Cathrein SJ, Philosophia Moralis, Herder, nn° 512 ss. et 551 ss.). Tout le récent magistère pontifical l'a continuellement répété; il suffit de consulter, même distraitement, le recueil des Enseignements Pontificaux édité par les moines de Solesmes. Jean-Paul II le sait et, explicitement, ne le nie pas.


Il le sait et explicitement il ne le nie pas? Voyons donc, s'il le niera par implication?

"La famille a toujours été considérée comme l'expression première et fondamentale de la nature sociale de l'homme. En substance, cette conception n'a pas changé, pas même aujourd'hui" (n° 7).


Même, "en substance" ce serait encore ainsi (nous voudrions savoir ce qu'il considère accidentel et, donc, changé, étant donné que la nature humaine ne change pas). Mais cette stable et objective nature de l'homme, aujourd'hui, n'est plus à la mode. Donc, aujourd'hui, il faut donner une définition (ou mieux, une description) différente de la famille...


S'il avait distingué substance d'une définition de son expression parfois accidentelle? Sans dans une miette attaquer l'identité de la nature humaine en soi-même à travers les siècles? Par exemple par biais d'un âge devenu allergique envers les définitions il aurait du trouver une certaine nécessité de la paraphraser par des descriptions?

... au canon 1013 § 1, où il est dit: "La fin principale du mariage est la procréation et l'éducation des enfants; sa fin secondaire, c'est l'aide mutuelle des époux et l'apaisement de la concupiscence". "Ce canon n'est pas - notez bien - une simple, quoique importante, disposition disciplinaire, mais un véritable principe de doctrine, rappelé par l'infallible magistère de l'Eglise" (P. ALFREDO BOSCHI S.J., Problemi morali del matrimonio, Marietti, Turin, 1953, p. 306). Toutefois, poursuit l'excellent Père Boschi, "la doctrine traditionnelle ne satisfit pas les esprits chercheurs de nouveau et méprisants de l'Ipse dixit, désireux surtout de mettre en relief l'élément psychologique et affectif de la société conjugale qui doit être une pleine communion des âmes entre les deux époux. (...) Ceux-ci se scandalisent presque de la conception canonique du mariage, pour qui suffit à la validité du contrat la donation et l'acceptation perpétuelle et exclusive à l'accomplissement sur leur corps des actes aptes de leur nature à la génération des enfants (can. 1081 § 2).


Fort bien - mais est-ce que le propos de Jean-Paul II est de contredire ce canon et de contredire l'analyse du P. Alfredo Boschi S. J. en se rangeant du côté des gens qui en mettant les accents sur une pleine communion des âmes entre les deux époux méprisent le contrat - ou de leur faire la charité de compréhension et, à partir de leur préoccupation avec la pleine communion des âmes justifier la définition canonique et la finalité procréatrice?

J'ai lu Amour et Responsabilité. C'est un texte fortement poëtique. S'il a pour but de satisfaire la préoccupation avec la communion des âmes, c'est réussi. Par contre, il dit très clairement que cette pleine communion des âmes se brise par sa dénaturation dès qu'on veut exclure les enfants. Il n'y a pas la pleine communion des âmes là où on s'exclut mutuellement comme parents des parents qu'on aura. Il y a dénaturation de la finalité des corps et donc mépris réel du corps et donc une sexualité qui refuse de satisfaire à cette pleine communion des âmes. La sexualité à elle seule, devenue tiède ne la garantit pas. Dans le scénario inverse, on se reconnaîtra mutuellement dans les enfants communs et l'amour se fortifie en proportion. Il récommende d'avoir au moins trois enfants, il ne pose pas de limite principielle, sauf en ce que un ou deux c'est trop peu.

Préoccupation personnelle des gens qui se marient et hiérarchie objective des fins du mariage n'ont pas à coïncider pour que le mariage soit licite, il suffit que le mariage ne soit pas vécu de manière à contredire objectivement la hiérarchie des fins du mariage.

Tout ceci - disent-ils - réduit le mariage à une fonction spécifiquement sexuelle, le découronnant et le dépouillant de sa beauté et spiritualité et le rendant au contraire quelque chose de matériel et presque vulgaire" (pp. 307-308).


Et là précisement ils sont non soutenus mais contredits par Amour et Responsabilité.

Avec des teintes et des modalités assez diverses, en mettant en relief très fort la communauté de vie découlant du mariage, ils arrivèrent aux conclusions suivantes:
  • a) L'homme et la femme sont pour se compléter l'un l'autre.
  • b) Dans ce mutuel complément personnel des époux à travers la pleine communion de leur vie et activité ou, en d'autres mots, dans le mutuel amour et union des époux favorisés et perfectionnés par l'offrande spirituelle et corporelle (psychique et somatique) de leur personne, consiste la fin première du mariage.


C'est d'ailleurs là qu'ils arrivent à exclure du mariage les homosexuels et à les encourager de s'exclure eux-même du mariage. Le Roi David aimait Jonathan avec plus d'affection que les femmes, mais il réservait certainement ce qu'il fallait aux fins du mariage, donc à ses femmes (il en avait effectivement plusieurs) sans le mettre en un quelconque abus avec Jonathan.

Aujourd'hui une certaine culture - ou contreculture - les aurait encouragé à délaisser le mariage comme, dans ces circonstances peu flatteur des femmes, et de poursuivre l'abus.

Bon, pour moi il y a deux façons d'argumenter contre l'homosexualité, comme on la nomme. Soit on argumente contre la sodomie, ou contre le manque de complémantarité dans l'acte fait pour être, à travers cette complémantarité corporelle, un acte fertil, et celle-là est la bonne, saine et catholique argumentation, soit on argumente contre le manque de complétarité psychologique, et alors on arrive dans les affirmations qui m'ont scandalisé dans le CCC. Il y a des mariages chrétiens entre des êtres psychologiquement androgynes qui n'éprouvent pas le même besoin de complémantarité psychologique, et en plus il y a les paires homosexuels où une complémantarité psychologique s'installe puisque l'un est très virile et l'autre androgyne, ou l'une très androgyne et l'autre très féminine: donc, manque et présence de complémentarité purement psychologique n'est pas du tout un début de la bonne définition délimitative entre l'acte du mariage et l'abusus in coitu (qui existe d'ailleurs aussi en variante hétérosexuelle).

Rappelons, si c'est impossible et contraire à la foi que l'abusus in coitu soit un trait connaturel à telle personne (ce ne sont ni les yeux bleus, ni le pouvoir des muscles, mais une préférence volontaire de la récherche de la communion des âmes plutôt que celle de la fertilité des corps, en pas mal des cas, ou un préjugé soutenu depuis quelque malheur de jeunesse), l'androgyinité et son contraire typicité pour son sexe, le peuvent. Il me semble qu'il y ait eu un roi écossais du XIV S. ou du XV, qui a légué une androgynité à Jacques VI et I: mais si celui-ci est devenu sodomite aussi (il a des ennemis qui l'affirment ou qui l'ont affirmé), c'est probablement à cause de l'entourage très machiste. La Renaissance était plus machiste et aussi plus prône à sodomie que le Moyen Âge. Mais même lui était capable à un mariage, comme aussi le maître de ses maîtres, Jean Calvin. Moins calvinistes et nécessitistes en celà que le texte qui m'a poussé encore une fois au sédisvacantisme très récemment.

S'il y a des réels avantages dans le fait de prendre le vrai qu'il peut y avoir, quoique de nature sécondaire, dans une position globalement erronée, alors, revenir aux vraies bases théoriques n'est pas mal non plus.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Château d'Eau
Mardi de Pâcques 2012

samedi 7 avril 2012

Happy Easter - Joyeux Pâcques

Christ is Risen - He is Truly Risen

vendredi 6 avril 2012

Bon Vendredi Saint - Keep Good Friday Holy

Et Optimum Triduum Paschale

mercredi 4 avril 2012

Il semble qu'il y ait des gens qui me prennent pour ayant mauvais couilles.

C'est faux. Je n'ai peut-être ni la meuilleure courage, ni la plus dure persistance au travail. Néanmoins, me gâver avec protéines, me toucher (personnes absolument pas possible comme future épouse), m'irriter pour éveiller ma testostérone, ça ne change pas mes convictions, ni mes goûts ou préférances matrimoniales, ni mon goût artistique que certains trouvent infantil. Ça me prive juste du calme et de la cohérence nécessaire pour arriver quelque part avec une fille./HGL

Mes excuses aux francophones purs monoglottes ...

C'est vrai que l'article précédent est en anglais, et que certains parmi vous ne comprennent pas très bien cette langue.

Ce n'est pourtant vraiment pas mon intention de vous exclure des débats assez techniques que je fais sur le géocentrisme - c'est juste qu'il m'arrive plus souvent de trouver les forums et des sites rélévants (que ce soit de NASA ou de St Thomas d'Aquin mis en ligne) en anglais qu'en français.

Certains diront que ça, c'est parce que le géocentrisme est un phénomène américain. Comme le créationnisme. Mais ni l'un ni l'autre le sont. Ils sont juste un peu plus grands dans le débat là-bas, parce que là-bas, même des athées se trouvent obligés à compter avec des gens comme nous. Quand même, quand Paula Haigh écrit sur le thème Galileo's Heresy, elle cite le premier parmi les Géocentriques modernes le savant français Fernand Crombette. Dont les textes ne sont même pas traduits en anglais.

Bon, aux autres, qui parlent un peu l'anglais ou qui le lisent au moins, bonne lecture!/HGL

Answers about Geocentricity

Why biblical geocentrism is wrong | Bad Astronomy | Discover Magazine
http://blogs.discovermagazine.com/badastronomy/2007/02/15/why-biblical-geocentrism-is-wrong/


From comments' section, with my answers (I tried twice to post this, failed, will try again from elsewhere):

7. elgarak Says:
For instance, I'm still trying to figure how in the bible the Earth's age is given as 6000 years.

8. phish Says:
Elgarak,
They basically take all the ages mentioned in the Bible and add them up, to the modern day. Seriously.


Basically yes. And Septuagint version (oldest Greek translation of OT) gives mostly other ages for when so-and-so had the relevant son up to the flood, meaning it adds up to, I have gathered 5.199 at birth of Christ.

Now, Phil says that Geocentrism as defended by some Creationists is certainly wrong.

Here is where I give an additional chance of proving that - if that is possible:

Has Cassini-Huygens spacecraft earth flyby in 1999 disproven geocentrism?
http://forums.catholic.com/showthread.php?p=9120534#post9120534

(also deals with aberration as observed - if observed - from Mars)

To ignore gravity etc…or the fact that relativity predicted things like the energy released from atomic fission and fusion.

Who says we do ignore that?

This argument seems to be equivalent to traveling from the thumb to the forefinger by way of the elbow. If the earth is not rotating, how does one explain phenomena like hurricanes, typhoons, coastal storms, etc. In particular, one would have to explain why hurricanes spin counterclockwise in the Northern hemisphere and clockwise in the Southern hemisphere. A rotating earth generating the Coriolis force explains this nicely.

Wonderful, but a Universe rotating around earth might explain all of those as easily.

My view towards Geocentrism is the same as my feelings about flat-earthers, I'd probably be angrier with it if it weren't for the fact that there weren't so few of them. It doesn't seem like something that has that much mainstream or even worrisome underground following. Am I right in thinking that the scale of belief in these is so small that this is relatively harmless?

Supposing us even to be wrong - what would be the harm in that, except us being wrong?

It's been a long time since I've looked into this stuff in any but the most popular level, so I may be missing some fundamental point here, but I don't see how a universe centered on the Earth can be considered consistent with relativity? A universe centered on some local standard of motion (perhaps as defined by the cosmic microwave background) might work. I suspect that's not what the Geocentrists mean.

If by relativity you mean that the speed of light is anywhere and everywhere finite, either we have to deny that or that speed of light is the speed that is utmost.

The RCC accepted heliocentrism centuries ago. In fact, it /never/ objected to heliocentrism except when it was taught as being absolutely true, to the exclusion of all alternatives, and even that restriction had been dropped completely by 1758, after Kepler and Newton had completely rationalized Copernicus's original system (which was not without problems).

One more thing: the aberration annually back and fourth about 0° 0' 20". Discovered by James Bradley.

What happened in 1992 was that they reopened the question of whether Galileo had been guilty of being a smartass. (Frankly, on that point, they had a good case against him.)

But the original condemnation was not for being a smartass - that was no major offense back when orthodoxy or heterodoxy was what counted.

It seems to me that the average Geocentrist would object that you can't invoke Relativity to prove that Geocentristm is false, because the Michelson-Morley experment depended on the assumption that the Earth moves. (Of course, there have been any number of experimental confirmations of Relativity since, but Michelson-Morley is what they were typically told about in 8th-grade General Science.)

Not quite: Michelson Morley allows for either Geocentric or Relativity interpretation.

Geocentrism in particular has absolutely no support

Aristoteles [who said above, in relation to Bible], what is your take on Joshua, particularly the relation of the words he said and the effect?

We can consider that every object observed from our stationary vantage point not only dances around us, but all inner-system objects also form a complicated Spirograph design around the Sun at the same time, all beholden to every last law of planetary motion, gravity, and relativity, except us mind you…

And if planets are moved by angels, would they mind doing a spirograph design? Of course the spirograph design can hardly be explained purely by masses and gravitation ... at least not without accepting some exception for earth. But then there is more than masses and gravitation to the orbit of a socker ball on a green field, while players are playing.

But I suppose the next time someone assures me that the Earth is stationary, I'm going to have to ask where they're measuring it from.

Funnily enough my point towards those who say the Earth is moving. Independent observers from Sirius? Not that I know of. Star Wars is fiction, not fact.

According to the Bible, the so-called "universe" is really just a bunch of twinkly lights hanging from the dome that holds the ocean up. Shouldn't the bible thumpers all be Geo-under-ists?

Passage, as in book, chapter and verse. Pretty please!

And let's not forget that Genesis calls the stars besides the sun "lesser lights." From our perspective, yes, but surely an all-knowing God would not that they're not really "lesser" at all.

If distant at very much more usually than proxima Centauri - but that presupposes earth to be moving so as to have one known distance and two known angles for triangulation. If they are much closer - which geocentrically speaking can be the case - there is one angle and no distance, thus no triangulation, thus they could be far closer than proxima Centauri is usually thought to be.

Are astronomers lying, or just mistaken? It seems to me that it would be impossible to get satalites to other planets if our understanding of the universe was so badly flawed.

So did we get the satalites there, or just make everything up?


I am not at all sure it would be impossible. I did figure out a way in which to test it, see my thread on Catholic Forums, but it seems that way is flawed by ignoring that a rocket like Cassini not only has to get out of earth's gravitational field but has to deal with that if the sun as well: it did not get in a straight line from earth to saturn, and so we do not know if that straight line was observed as wavy (due to our movement from and back to origo of that line) or not.

I am not uniting with Sticks on this:

At least we are able to unite and say that Geocentricity is wrong.

Not at all uniting with that.

Their model would seem to have more internal consistency if it didn't (i.e. everything is measured from where I am standing.) but it would make everything in the universe move impossibly fast.

Impossibly there depends on quite a few assumptions which we need not share. Very fast is very true - and used to be one of the proofs for God existing as the source of infinite energy pulling it around that big that fast. And that he ordered what he spins very well, so as to not have it fall apart./HGL

PS, already was on that site on this comment thread: o-x.fr/9cke to which I linked from o-x.fr/1po1.

mardi 3 avril 2012

On the Regress to Infinity Backwards Being Still Impossible


The creationist arguments and its variants rely on supposing that an infinite regression is impossible. I wonder, why precisely is such an infinite series held to be impossible.


It is actually the argument of St Thomas Aquinas. As in The Five Ways. Furthermore, it is not per se Young Earth Creationist.

If one places two mirrors facing each other, there is one mirror the image of the other, which contains its own image, which contains the image of the other, which contains its own image, et cetera ad infinitum.


Has the infinitude of mirror images been truly verified? But even so, it is not an infinitude backwards in causes, but forwards in effects.

It is not infinite regression, since it regresses to the two mirrors and what is put between them as first cause, together with light, of that particular effect.

If one divides 10 by 3, the answer is 3.3333333333333, etc. ad infinitum.

The value of pi, is held to be 3.14159, etc., etc.

If become aware that I think, I think that I think, and I think that I think that I think, etc. ad infinitum.

Are each of these not infinite regressions?


If one divides 10 by 3 one gets 3 and 1/3. If one uses duodecimals, that has a finite expression: the third length of ten feet is three feet and four inches. However, a seventh would be as impossible to express in duodecimals as in decimal fractions.

Since decimal fractions are not thirds, they are incommensurable with the third, and expressing the third in decimals becomes potentially infinite - i e whenever the mathematician gives up, he knows he could theoretically go on. And that however far he went on, he would not have exactly expressed that other ratio, as he exactly expresses it by saying 3 and 1/3.

That infinitude is precisely because it is impossible to express thirds in terms of decimals - unlike halves, fourths, fifths, twentyfifths, twentieths and so on.

Similarily the relation between periphery and diameter of a true circle is irrational, because these two have no common measure. It is therefore as impossible to express in either decimals or any other fractions as are into decimals those fractions of nominators including factors other than two or five.

If the universe itself contains these infinite regressions, why should there not be an infinite regression of causes?


Neither in double mirrors, nor in decimals do we find a regress into the infinite backwards in causation.

In the case of expressing thirds, sevenths, et c. in decimal fractions or of expressing irrational geometric relations in any kind of fraction (but you can say of any decimal acquired that it is below or above the value that cannot be expressed, as you can say of any non-decimal fraction in the case of irrational relations.

Such infinitude is purely accidental, and in the effect of expressing improperly, not in causation.

In the case of double mirrors, you have just maybe an infinitude forwards in effect (not really, I think), but certainly not backward in causation.

Hans-Georg Lundahl
UL of Nanterre,
Tuesday Holy Week
(Latin and Uniate Cal.)
Year of Our Lord MMXII.