lundi 30 mai 2011

Je connais les hiérarchies ...

Celles des fidèles catholiques est Pape, Cardinal, Patriarche, Archévêque ou Métropolite, Évêque, et pour les simples prêtres il y a les Curés et après les Aumôniers. Les diacres, sousdiacres sont dans le rite latin traditionnel depuis au moins Trente, comme les ordres mineurs étapes vers la prêtrise. Et les simples fidèles sont soumis aux prêtres et aux moines et moniales mais différemment, car les moines et moniales sont supérieurs par perfection, les prêtres le sont dans la direction des fidèles.

La féodalité compte Pape et Empéreur, les Rois, les Archiducs et les Ducs, les Margraves ou Marquis, les Comtes, les Barons, puis les Chevaliers et les Écuyers. Par contre, on pouvait bien être soumis au roi sans être soumis au baron le plus proche, par exemple en vivant dans une ville.

Les étapes vers chevalier étaient page et écuyer. Les étapes dans les jurandes - mais tous dans les villes ne vivaient pas non plus dans les jurandes - étaient apprentis et compagnons, dont certains ne devenaient jamais maîtres. Un compagnon était un employé spécialiste, un maître normalement à la fois encore plus spécialiste et un propriétaire de l'entreprise. Mais il y avait des métiers qui n'entraient pas dans cette hierarchie, même dans les villes.

L'armée a des grades d'officiers différents selon les pays. Il y a les générals, les colonels, les capitaines, les lieutenant partout. Après le lieutenant en dessus des sous-officiers on s'appelle Aspirant en France, Fähnrich en Allemagne, et Fänrik en Suède. Les générals ont ses divers grades en commande des armées, des divisions, des brigades. Les colonels en commande des régiments, dont le dernier grade est Commendant en France, mais en Suède on l'appelle Major, ce qu'ici veut dire autre chose. Capitaines, lietenants, aspirants sont les officiers des compagnies. Les sous-officiers, dont le grade caporal est assez repandu en commande des troupes moindre qu'une compagnie. Et les civilistes n'entrent pas dans cette hiérarchie.

Il y a des hiérarchies qui sont même plus sacrés que ces hiérarchies là (et dont la première est la plus sacrée), comme les neuf chœurs des anges sous Dieu et la Sainte Vierge, Mêre de Dieu, c'est la hiérarchie céleste. Il y a aussi la différence infinie entre Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit et les créatures de Dieu. Et il y a aussi la hiérarchie dans la famille.

Il y a, malheureusement, des hiérarchies qui n'en sont pas sauf dans une estimation erronnée. Un père n'est dans sa paternité soumis qu'à Dieu, à la limite, en tant que baptisé et père d'un baptisé à l'église. Il n'est soumis à son patron ou son assistant social qu'en ce qui concerne les méthodes qu'il a ou doit chercher pour nourrir sa famille. Il est erronnée à l'extrème de prétendre que le patron puisse être son chef dans sa paternité même et déjà criminel quand les assistants sociaux des DDASS commencent à dire qu'il doive éduquer ses enfants comme ci ou les nourrir comme ça. Ou encore menacer de les enlever s'il fait pas comme ci et encore les enlever réellement s'il fait comme ça.

Les pères sont égaux entre eux, tous supérieurs de leurs propres enfants, tant qu'il s'agit de leur propres, mais pas des enfants des autres, sauf en tant qu'il font une forme volontaire et dissoluble (au moins par déménagement d'un couple des parents du village ou de la chiourme.) Il sont soumis à Dieu et à l'Église.

Les adultes sont aussi en principe égaux quand à l'usage de leur raison et de leurs émotions. Si tel psychiatre recommende de chercher un psychiatre parce qu'on ressent des émotions "à excès" il s'agit d'un surchérie. S'il observe les émotions d'autrui pour le soumettre éventuellement à des soins forcés, ou à une observation prolongée visant à priver la personne "provisoirement" (ou encore pire) de l'usage de ses libertés civiles, il s'agit du crime. Et une fois sous la psychiatrie, on est garantie de ressentir certains émotions "à excès", puisque la situation provoque cet excès. La situation, pas l'état de base de la personne. Entre psychiatre et patients involontaires, il n'y a pas de vraie hiérarchie, il y a souvent le crime de séquestration ou encore d'instigation à l'abus de pouvoir par calomnies.

Un industriel qui rencontre un mendiant lâché de la psychiatrie n'est normalement pas en position de se plaindre de désinvolture. D'une côté il n'était pas de jure soumis aux psychiatres, de l'autre l'industriel n'est pas de jure son supérieur par l'emploi dans l'entreprise. Il n'y a pas d'hiérarchie sauf peut-être celle de bienfaisance. Et celui qui choisit de donner ne se plaint pas de désinvolture dans la demande, sauf si tel il y ait eu. Trouver un mendiant n'est pas dans le sens d'avoir un droit immédiat à hostilités pour "insoumission" ou de "désinvolture". Sinon, ça serait cette hiérarchie mammonique que certains hautains et riches essaient d'établir ou tiennent pour établis entre riche et pauvre par la seule différence de leurs fortunes. En mépris des vraies hiérarchies.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Fête de Ste Jeanne d'Arc ou le
30-V-2011

jeudi 26 mai 2011

On ne peut pas interdire ...

On ne peut pas interdire le peyotl à l'indio mexicain
Ni le coca au péruvien ou colombien
Ni le hashish au coffeeshop d'Amsterdam

On ni peut ni doit pas interdire le vin au chrétien
Cette demi-bouteille avec laquelle c'est bien
Regarder avec d'amis les soirs comme flammes.

lundi 23 mai 2011

À propos l'article de M. l'Abbé Chautard

Publié dans Le Chardonnet, le n° de Mai 2011 ...


D'abord il y a un question si on doit d'abord soutenir les personnes ou les œuvres, abordé dans son articles. Il répond, si tous les autres facteurs sont égaux, on doit préférer une œuvre à une personne. Pas préférer une personne faisant une œuvre à une personne faisant rien, mais précisément une œuvre plutôt qu'une personne. Pourquoi ça? Parce que l'œuvre serait destinée à survivre à la personne, l'œuvre serait plus pérenne, donc plus digne que n'importe quelle personne.

Erreur. Chaque personne a un destin éternel. Si le don des langues passera, si la foi sera transformé en science et en vision béatifique, si l'espérance sera transformé en possession de Dieu lui-même, alors, les œuvres faites ici-bas directement ou indirectement visant ça seront mérites, mais ne subsisteront pas en tant qu'activités à encore poursuivre. L'internet passera, l'imprimérie sera toute aussi délicieusement obsolète au ciel et des téléphones on n'en parlera plus là-haut. Les soupes populaires devant la porte de l'église seront les occasions passées et pour certains méritoires d'avoir soutenu des pêcheurs pour qu'ils ne pêchent pas d'avantage par désespoir, et d'avoir soutenu des justes pour qu'il ne deviennent pas pêcheurs par désespoir. Mais l'œuvre ici-bas est au service des personnes, puisque seulement les personnes seront éternelles, mais l'œuvre sera discontinuée au plus tard le Jour du Jugement.

Soutenir les institutions existants plutôt que désuètes ou nouvelles?

Il y a quand même une institution existante qui doit être nouvelle pour survivre, celle qui se fait par les couples normalement fertiles, c'est à dire le mariage. Si l'église restera l'église, il y aura toujours le mariage, puisqu'il est le VII sacrement de cette-même église. Mais pour qu'il y en aura toujours, il faudra toujours des nouveaux couples, bien entendu décidés aussi à se procréer pourvu que suffisemment le monde dure (on peut envisager un couple se mariant la veille du dernier jour, le mariage sera licite pourvu qu'il y aura au moins quelque forme de doute sur le fait que le tyran les persécutant sera l'Antéchrist ou qu'il aura tyrannisé suffisemment longtemps pour avoir rempli ses 3 ans et demi, et pourvu que le couple n'hésitera pas à procréer tant qu'il fera usage du sexe). Soutenir l'institution du mariage se confond avec soutenir les mariés les plus nécessiteux pour qu'ils puissent arriver à l'autel et nourrir leurs enfants. Mais aussi avec le non-harcèlement des personnes en vue de les empêcher injustement de se marier. Je me sens concerné.

M. l'Abbé Chautard trouve qu'on dépense trop de temps sur le combât par internet. Là aussi je me sens concerné, non sens rappeler le passage (était-il par lui ou dans un autre article?) où la personnalité de l'œuvre se trouve attaqué. Car mon œuvre est précisement personnel, tout comme* celui de CSL, JRRT, GKC, Belloc, et des livres par M. l'Abbé Bryan Houghton ou Mgr Lefèbvre n'ayant pas l'approuvement exprès ou détaillé des supérieurs (sauf que pour Monseigneur on pourrait dire qu'un évêque n'en a pas besoin, parce qu'il est évêque c'est une œuvre de l'église - mais là il y a une vue pas la plus papiste ou papaliste, une vue proche de l'ecclésiologie orthodoxe ou des orthodoxes). Ou dont les supérieurs ou pasteurs n'ont pas eu toutes les dimensions sous leur propre égide, comme celle de Michael Davis ou Heinz-Lothar Barth. Mais pas seulement elle est personnelle, elle est d'abord publié sur -- vous l'aurez deviné? -- internet. Pour qu'elle m'apporte quelque chose en vue de me stabiliser, il faudra que de l'internet elle trouvera, parti par parti, série d'articles par série d'articles, par qqns des mes lecteurs en ligne le chemin vers papier imprimé et bien plié et lié, ensuite vendu. Autrement dit: livres. Mes conditions se trouvent sur ce lien, en français:

http://hglundahlsblog.blogspot.com/2008/03/de-retour.html#conditions soit** http://shrt.st/ui1

et les instructions pour bien poser les pages sur les feuilles d'imprimérie ici, en diagrammes:

http://recipesfromhomeandabroad.blogspot.com/2008/11/impressa-in-sedecimo.html soit** http://o-x.fr/kx2

et malgré le url, les formats pour lesquels j'ai donné les instructions de plie sont pas du tout sedecimo, ce qui donnerait seize feuilles et 32 pages par feuille d'imprimérie, mais d'abord octavo, huit feuilles et 16 pages par feuille d'imprimérie et ensuite, à côté, par réduction et omission du premier image, quarto, c à d 4 feuilles et 8 pages par feuille d'imprimérie.

Si on aurait pu me faire le procès là-dessus, on l'aurait déjà fait. En temoigne la perspicacité de mon article préparé en avance et actualisé et completé aujourd'hui:

http://hglsfbwritings.blogspot.com/2010/10/quand-on-fait-de-la-polemique-on-risque.html soit** http://o-x.fr/s150

ainsi que son actualité récente ...

https://docs.google.com/document/pub?id=1OHEcSrtwCLCe1ciEKYr5cgjtwW1uZSPYcsIUw6vkM7c&pli=1 soit** http://shrt.st/11mh

... le blocage du service blogger et de mainte blog sur blogspot dans les bibliothèques municipales la semaine dernière.

En fait, l'insistence que M. l'Abbé Chautard nous fait que l'Internet doit rester sécondaire est une des deux occasions très hypocrites que j'ai trouvé dans "le monde de la tradition". Internet serait artificiel parce qu'il ne pousse pas sur les arbres? Les écoles non plus. Ou parce que ce n'est pas viva voce que la langue humaine s'exprime? Les livres non plus. Ou parce que l'Internet nécessite l'électricité? Les livres aujourd'hui sont souvent imprimés avec son usage, et souvent lus sous des lampes en faisant usage. J'ai même écrit un article ou deux sur la multiplication des livres avant l'advent de ces outils de multiplication, donc d'une manière si on veut plus naturelle, moins artificielle, puisque faisant œuvre de moins d'artifices:

http://gmb1lou.blogspot.com/2011/04/ca-tombe-pic-spirou-mag.html
http://notontimsblogroundhere.blogspot.com/2011/03/variation-on-scriptoria-game.html

L'autre occasion était quand un prêtre à Berlin - j'étais à l'époque sédisvacantiste feeneyite - se montrait très douteux devant la position d'un professeur conférencier que Jean-Paul II croirait dans le salut des gens de n'importe quel confession, mais très sur que la nouvelle messe "clairement exprime un repas et non un sacrifice". Je connais le novus ordo suffisemment pour savoir que la partie qui peut d'une quelconque façon être considéré repas, la communion, le novus ordo procède comme le rite tridentin, quoique devant un autel tourné à l'autre sens. Ni l'un rite catholique, ni l'autre procède comme les zwingliens autour de leur "table sacrée" (les luthériens et anglicains non plus, mais ils ont ou tolèrent une doctrine spécifiquement contre la messe qui était là au début de leur réformes et ils abrègent le canon le reduisant pratiquement au mots d'institution, ce que ne font pas les prêtres novus ordo).

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque publique d'Information
Georges Pompidou, Paris
23-V-2011
* Ou le roman Père Elijah:
http://www.amazon.com/Father-Elijah-Apocalypse-Michael-OBrien/dp/0898706904
** Les URL abrégés ne se mettent que dans la barre d'adresse, sur la barre de récherche de Google on trouve plutôt le service abrégeur et d'autres liens abrégés que le bon.