mardi 30 novembre 2010

Bonne fête de St André - Happy feast of St Andrew - bonam sollemnitatem Sti Andreae

Mr Jew, your Mother will be resurrected on the last day

I thought I would find it in Hezekiel, but actually it is in the Apocalypse of St John the Gospeller:

20: 13 And the sea gave up the dead that were in it, and death and hell gave up their dead that were in them; and they were judged every one according to their works.


The corpses that fell in the sea are as dissolved into elementary parts as corpses fallen into crematoria. Unless very recently fallen into the sea. If the one can give up its dead, so can the other.

Here is a thing from Solomon, Ecclesiasticus 22: 13, though:

The mourning for the dead is seven days: but for a fool and an ungodly man all the days of their life.

lundi 29 novembre 2010

La chose sur "maturité" hier à la prêche ...

... était la seule chose directement identifiable comme grave. C'est une vérité catholique que l'homme ne change pas de génération en génération au delà d'un spectre de variation déjà existant. Et aussi peut-on compter comme exclu que des découvertes vraiment nouvelles soient fait sur l'âme humaine.

Le début était en soi très général, il y avait des propos très louables - pourvu que réalisés.

Par exemple - est-ce qu'on se rend bien compte combien de la si-dite science moderne est irréaliste car anti-intuitive gratuitement? Pas seulement des adolescents prétendument trop jeunes pour avoir la maturité requise pour le mariage, pas seulement une épidémie ou endémie de schizophrénie au taux d'un % de la population - ce que dépasse largément ce qu'on peut croire sur la folie! Et le dernier "schizophrène" répéré comme tel par l'expertise et diffusé dans les média comme tel n'avait pas l'air d'être fou, mais d'avoir une hargne envers quelqu'un - le preneur d'une hôtage. Quel horreur pour les autres "schizophrènes de l'avoir comme camarade, et quel horreur pour lui-même ce qu'on fait généralement avec les "schizophrènes": il aurait gagné, crois-je, sur les suites pénales en prison.

Mais déjà dans les mathématiques, déjà dans la physique et l'astronomie!

C'est vrai, la philosophie ne s'arrête pas sur les apparences, là où on peut progresser vers le "fonds des choses". Mais ça n'est pas partout. Le caché, le passé, le lointain - tant d'obstacles, assez souvent insurmontables pour la science. Pourtant Freud et Dolto prétendent au caché, Darwin et Engels au passé, et --- les héliocentriques au lointain.

Précisons encore: certaines distances sont récupérables grâce à la lumière, à la réflection de la lumière du soleil notamment sur les autres corps, grâce aux angles et aux distances déjà connues: des distances terrestres à la distance de la lune, de la distance de la lune à celle du soleil, et par là à celles des autres astres proches, qu'on appelle traditionnellement, avec lune et soleil, planètes. Mais juste pour pouvoir mésurer une distance en soi irrécupérable (sauf que plus grand que du soleil et encore des distances planétaires) on présume que la terre bouge autour du soleil et que c'est par là que des étoiles comme proxima Centauri bougent annuellement dans les téléscopes. Si c'était une vérité connue et que la terre bouge, et que les étoiles ne bougent pas, oui, biensûr alors que les vaxillations de proxima Centauri et de tant d'autres serait parallactique et qu'une opération trigonométrique serait possible. Mais une terre qui bouge contredit nos sens pris dans leur objet concret. Et des étoiles qui ne surtout bougent pas sont une survivance d'une astronomie pré-Tychonienne ou quelque chose comme ça: car on sait que les étoiles se forment et on sait qu'elles ont parfois un mouvement qui ne s'explique pas avec une terre qui bouge autour du soleil. Alors ... la découverte de la si-dite parallaxe n'est ni une preuve de l'héliocentrisme, ni des distances stellaires. Et celles là - non prouvées ni évidentes en elles-mêmes - ne sont pas non plus une preuve, avec la vélocité de la lumière, d'un univers très vieux.

Pour ceux qui néanmoins prétendent l'héliocentrisme prouvé par la causalité - la masse du soleil serait tellement supérieur à celle de la terre et les orbitus seraient dus aux masses, à la gravitation, aux vélocités initiales, je signale qu'il y a une autre possibilité, que celle-ci est reconnu par St Thomas d'Aquin, et que la causalité prétendument en cause dans les calculs héliocentriques newtoniens est - un peu douteuse. Sur un autre blog, puisqu'en latin, une langue latine donc, je vous donne Mirabilis Cosmos, Mirabilior Cosmou Creator.

Pour l'Institut Universitaire de St Pie X, le latin ne pose pas d'obstacle.

Après, donnez-moi raison, que la philosophie moderne aussi connue comme "les sciences exactes" se donne souvent l'air d'aller au fonds des choses, mais au lieu de pêler l'orange et aller au pulpe, on pêle et pêle comme une oignon et il y a toujours quelque chose "dépêlable". De l'héliocentrisme d'un Galilée à l'acentrisme d'un Einstein, et ensuite vers la théorie des chordes.

Il y a une fausse prétention d'être une élite intellectuelle vis-à-vis les autres générations de l'Occident - qui étaient beaucoup plus chrétiennes - et vis-à-vis les non-occidentaux, ce qu'était plutôt le cas pour nos ancêtres chrétiens. Y compris les apôtres, biensûr.

Hans-Georg Lundahl
Mairie du III
Veille de St André Apôtre,
Avant vers l'an de Grace 2011
29/XI/2010 dans le civil

Voir aussi: http://hglsfbwritings.blogspot.com/p/oui-lage-moyen-de-la-puberte-reste-un.html dont la continuation sera dans l'espace commentaires ici-bas.

dimanche 28 novembre 2010

Non, on ne mûrit pas plus tard aujourd'hui qu'il y a C ans

Selon St Thomas d'Aquin, l'age du mariage est à 14/12 selon les deux sexes (corpus de l'article). Mais pour être émancipé de la tutelle et gerer ses affaires, 25 (première objection avec sa réponse). Ce qui correspond parfaitement à la loi romaine.

Read in English. Supplementum, Q 58, A 5.

Selon la science moderne, le cerveau a cinq ages, qui me semblent avoir été remaniés depuis l'article en Sciences Avenir févr. (inaccessible en ligne, sauf pour abonnés, peut-être) jusqu'à ce blog: première pendant gestation (!), deuxième naissance (!) à l'age de dix, troisième dix a dix-huit (!), quatrième vingt (!) à soixante, cinquième soixante au décès. Selon ma mémoire (j'ai lu l'article dans la Bibliothèque Place d'Italie), c'était un peu autrement: première depuis la gestation à dix - sans rupture à la naissance, mais la bloggueuse pourrait être avortionniste d'idéologie - deuxième de dix à dix-huit, troisième dix-huit à vingt-trois, quatrième vingt-trois à soixante et cinquième soixante à la mort.

Or, les âges du cerveau étaint précisément les mêmes aux temps des Césars ou de St Thomas d'Aquin qu'aujourd'hui. C'est une illusion néfaste et même grossière de croire que l'adolescent à ces âges là était autre que l'adolescent d'aujourd'hui. Un adolescent à l'époque de Saint Thomas avait le même cerveau qu'un adolescent maintenant. C'est aussi une erreur un peu plus pernicieux de croire que la maturité mentale se soit décalé sur l'échelle des âges du cerveau. Ni n'arrive-t-on nulle part en supposant que les Vieux Romains ou les Canonistes et leur apanage en Scholastique se soient trompés en ignorance des âges du cerveau, puisque, si pas mal de détails étaient inconnus, l'effet normal sur le comportement et sur les capacités de raisonnement et de volonté était tout aussi bien connu qu'aujourd'hui - ou même mieux. Parce que moins méconnu.

L'âge du cerveau entre dix et dix-huit est donc celui où Saint Thomas place le début de l'âge conjugable: attention, pas tout de suite au debut, mais après un décalage qui permet d'autres organes que le cerveau de mûrir. Si un garçon et une fille de dix avaient tout les deux la capacité d'intellect de se marier sans attente, il leur manquerait la possibilité de se rendre la dette conjugale, il leur manquerait aussi les effets sur la volonté de ce renouveau des passions, qui dès l'âge de se marier - qui n'est donc pas dix ans! - comptent encore un moment d'appetit charnel au delà de manger, de boire, de se reposer et de se fatiguer.

Attention: St Thomas ne dit pas qu'un homme récemment marié à l'âge de 14 soit normalement capable d'avoir une économie autonome. Dans les familles féodales et les familles campestres, ce n'est pas un sinéquanone pour qu'il se marie, vu que l'héritier reste juste l'héritier quand même qu'il soit capable à l'autonomie jusqu'au décès du père, vu que les jeunes dans la campagne peuvent gagner de quoi se nourrir avec des tâches simples mais nécessaires comme la garde des troupeaux (il y a même enfants auquels ça a été confié: les enfants de Fatima et la bergère Suisse de la lecture infantine, Heidi, racontée par Johanna Spyri).

Par contre, avant d'être capable d'hériter une domaine ou de gérer une entreprise développée, on devait avoir 25 ans. Soit être entré depuis peux déjà dans le quatrième âge de son cerveau, celui qui durera jusqu'à 60. Et, pour certaines classes, ça a été aussi le seuil après lequel un mariage devient économiquement "stabile" comme s'exprime la bourgeoisie. Car un futur maître artisan reste un éventuel maître artisan qui n'est qu'en apprentissage prolongé connu comme compagnonnage. Un futur avocat reste un éventuel avocat, qui n'est qu'en ses études. D'un côté l'état providence a aidé ces gens là: aujourd'hui, avec la bourse universitaire, avec les allocations, c'est possible de se marier sans avoir déjà atteint une stabilité économique bourgeoise normale.

Mais, dira quelqu'un, choisir la mère ou le père de ses enfants futurs est beaucoup plus importante que de gérer une entreprise, n'est-ce pas un cas ou plus ou, au moins autant de maturité serait requise? Tout-à-fait, c'est plus important. Et pourtant, au contraire, c'est aussi plus commun, moins exceptionnelle: c'est le bonheur banal, dans le vieux et bon sens du mot. Donc moins de dons sont requis pour y arriver. Si la grace pousse plus qu'à autre chose au monastère, la nature pousse plus qu'à autre chose au mariage. Et l'une comme l'autre conseillent bien sans que beaucoup de temps pour repenser soit requis.

C'est donc faux qu'aujourd'hui on mûrisse plus tard qu'avant. C'est faux parce que la nature n'a pas changé. Ou même, elle a changé à l'autre sens: après le déluge cent ans est devenu pas l'âge pour le premier-né (même deux-cents ans selon la Septante, ce qu'est aussi crédible) mais plutôt un âge où la survie est plus rare que le contraire. L'âge requis pour se marier a donc reculé, pas monté.

Le lien vers le blog décrit l'adolescence comme un âge ingrat. Quand je me souviens de ma propre adolescence elle était ingrate parce que je me voyais condamné au célibat. Comme mon âge actuel - 42 - est en train de devenir plus ingrat aussi, pour le même motif, si rien change bientôt. Et le pire, c'est que cette violence mentale peut entrainer des repressions hors toute proportion d'avec les violences commises, par le biais de la psychiatrie. Celle-ci comme les incapacités imposées aux adolescents fait des dégats considérables dans les vies, pas seulement des payens, mais aussi des fidèles. Ça fait temps que l'église commence à s'en rendre compte plutôt que de glosser sur une quelconque supposition que la maturité vienne ou puisse même venir plus tard aujrourd'hui qu'il y a cent ans. Certaines violences ne sont pas de l'immaturité, mais de la maturité bafouée.

Hans-Georg Lundahl
Bibliotheca Pompidoliana
I Dim. de l'Avent vers 2011
(28/XI/2010)

samedi 27 novembre 2010

C'est quoi, scandale?

St Thomas Aquinas to the answer (in English)!

Être loué ou même flatté par quelqu'un de mauvais, est-ce toujours un signe d'être mauvais un-même?

Être mal interpreté par quelqu'un est-ce toujours un devoir d'exiger une rectification?

Les média de type journaux en France ont toute une histoire de déformer les propos de l'actuel Pape. À Regensburg il aurait cité (selon les journaux français, uniquement!) l'empéreur byzantin captif comme blâmant Mahomet pour la doctrine de "défendre la foi avec l'épée" - une chose absurde pour un empéreur de dire, puisque sa fonction est précisement de défendre les fidèles et en dernier lieu aussi la foi avec l'épée. Et absurde pour un Pape de malciter un empéreur, autant plus qu'il est normalement bien informé. Au moins sur les sujets académiques.

L'année passée les propos du pape en Afrique ont été déformés.

Mais cette année ci justement quand il y a des média qui le louent - ce n'étaient même pas tous! - il devient son dévoir très grave de leur exiger une rectification.

  • Le Pape n'a rien dit qui change la loi divine sur ce que les couples hétérosexuels doivent faire (c'est à dire s'abstenier ou essayer de procréer):
  • mais il a dit quelque chose comment on limite les dégats si on pèche comme un [homosexuel] prostitué:
  • et il a été cité en certains média comme s'il s'agissait d'une prostituée [donc hétérosexuelle, dans son péché]. Pourtant un des journaux gratuits a bel et bien cité un porte-parole de l'association Act-Up ou un autre activiste comme disant (je cite du mémoire) "c'est trop peu, quand il s'agit d'un prostitué homosexuel".
  • tout homme qui a voulu garder quelque modicum d'honnêteté intellectuelle a donc pu savoir enfin de compte, que non, le Pape n'a rien changé.


Mais, peut-être est-il pas permi à un homme de l'église de conseiller les limites de dégats même sans ajouter au malice du péché, sans que ça devienne "une invitation au péché"? Pourquoi donc est-ce que St Augustin dit que la prostitution empêche quand même que les filles honnêtes soient récrutées pour le péché par des séducteurs?

Il y a des protestants des États-Unis qui ont voulu nier que Notre Seigneur eût sauvé une adultère de la lapidation. Au moins que ce passage se trouve dans le texte originel de l'Évangile. Pour eux, ne pas être d'accord avec la lapidation, ne pas condamner l'adultère, aurait été une connivence avec le péché d'adultère. Pourtant, Notre Seigneur a dit à la fin de cette épisode, ce que j'ai aussi répondu aux défenseurs de la divorce et du rémariage* (c'est à dire, de l'adultère selon "quiconque répudie sa femme et prend une autre est adultère") qu'Il a dit: "va, et ne pèche plus."

Le Pape aussi a dans son discours fortement encouragé un prostitué homosexuel de ne plus pécher, car il a dit que la limitation de dégats ne constitue qu'un premier pas vers une humanisation d'une sexualité tellement maltraité par le péché.

Mais, à St Nicolas du Chardonnet, ce soir, on a invité a faire réparation pour un discours scandaleux du Pape. Le scandale passif** est toujours lié à un scandale actif**. Mais parfois le scandale actif est par un autre que l'homme à propos duquel surgit le scandale**, car il y a des gens chez lequel le scandale passif** surgit parce eux-même (activement) se scandalisent**.

Je me demande, est-ce devenu trop facile de donner quelqu'un une mauvaise réputation chez eux? Est-ce que ça suffit pour quelqu'un qu'ils détestent de louer, que ça soit le pape ou quelqu'un d'autre (même moi?), pour que les responsables de la paroisse St Nicolas du Chardonnet prennent ces louanges pour honnêtes et donc le concerné pour coupable, si les louanges sont pour une chose qui est objectivement une déviation morale ou doctrinale? Est-ce naïveté ou est-ce ... une volonté de se scandaliser?

Il y a une chose où j'ai tenu le Pape pour responsable pour un mal. Il a soutenu et il soutient les psychologues et psychiatres. Par là, il a hébergé un prêtre qui allait se faire soigner par quelque analyse après une déviation sexuelle. Le même soutien a sur le long aussi contribué à déstabiliser des jeunes mères par des fausses diagnoses mentales ou autrement par des prétentions de les connaître mieux qu'elles ne se connaissent elles-mêmes, ou que l'église les connaît, dans leurs devoirs. Encore en 2006, le Pape a réitéré sa croyance erronnée dans les procédés diagnostiques des psychiatres et des psychologues. Le métropolite Roumain l'a fait en pire, dans une pastorale de Pâques (2008). Msgr Williamson, FSSPX est assez unique dans le fait de ne pas tomber devant les pompes et illusions de la psychiatrie. Mais, à St Nicolas du Chardonnet, je n'ai pas encore entendu qu'on le loue pour ça. Récemment son sécrétaire a dit qu'il a du changer renoncer à l'avocat sur l'ordre de ses supérieurs.

Hans-Georg Lundahl
Biblothecâ Pompidolianâ
la Veille du Premier Avent
de l'année liturgique 2011
(27/XI/2010 selon le cal. civil)

*Quand j'avais 16 - 20, à l'époque quand j'étais en train de me convertir à l'Église Catholique.

**Pour la signification des conceptes du scandale actif ou passif je renvois à St Thomas d'Aquin: c'est quoi, scandale? St Thomas Aquinas to the answer (in English)!

La psychiatrie empêche de penser?

Un parlemantaire de l'Europe semble l'admettre:

Guy Lengagne, 3:58 - 4:06:

Empêcher un jeune - ou un non-jeune, un adulte - de comprendre d'où ... [pas entendu] ... d'où vient l'homme et d'essayer de voir où il peut aller c'est l'atteinte la plus grave à la liberté. On peut enfermer quelqu'un, mais il est très difficile sauf de le mettre en un asyle psychiatrique de l'empêcher de penser.


Après, le contexte, c'est autre chose. Il attaque le créationnisme comme une atteinte à la pensée.

Il a tort, c'est le darwinisme ou plutôt le "darwinisme-seule-science" dans les écoles, et même jusqu'à l'obligation scolaire qui essaie d'empêcher la pensée. Depuis l'ère où Jules Ferry bannît les religieux des élèves dans toute la France, et qu'il ordonna que les Bretons reçoivent de châtiment pour parler Breton dans l'école, cette école laïque, modèle des écoles de Lénine, de Mexique juste avant la Cristiade, d'Espagne sous Azaña et de Hitler avec sa Gleichschaltung et Reichsschulgesetz, essaie d'empêcher les élèves de penser autrement que les profs laïques, de penser plus surnaturellement, par exemple.

Mais, le commentaire qui divagait un peu hors de son propos, est très juste:


Empêcher un jeune - ou un non-jeune, un adulte - de comprendre d'où ... [pas entendu] ... d'où vient l'homme et d'essayer de voir où il peut aller c'est l'atteinte la plus grave à la liberté. On peut enfermer quelqu'un, mais il est très difficile sauf de le mettre en un asyle psychiatrique de l'empêcher de penser.


La psychiatrie est - avec l'école obligatoire - une très grave atteinte à la liberté.

Merci beaucoup, monsieur le parlementaire - bonne écoute les autres (si le vidéo sera supprimé quand vous voudriez cliquer le lien, vous pourrez deviner pourquoi).

Hans-Georg Lundahl
Mouffetard Paris V
27/XI/2010

PS, que l'école vise vraiment d'empêcher le choix du créationnisme apparaît clairement dans cette citation ci:

... et qui renforce en effet la possibilité de plutôt choisir des thèses des créationnistes que des explications scientifiques


6:45 - 6:53 (même vidéo) Jean-Christophe de Biseau, professeur à l'Université Libre de Bruxelles

Une pauvreté évitable - par les réponses d'autrui à mes démarches!

Voici un peu sur le lectorat en diverses pays pour huit douze de mes blogs (pour les messages et pages j'ai exclu ce qui relève de l'indexation de mes blogs ou textes et ce qui relève - dans trois instances au moins - de citation):


deretour musicalia crea vs evolu hgls fb writings
USA 1 118 436 125 393
Rossija 302 210 65 72
France 1 700 384 264 263
Nederlanden 702 425 349 516
Deutschland 501 267 118 138
I mess/page Non-Replies Sonata Nemetodurica Karyogrammata Five day debate to St. Luke
II mess/page M. Onfray et St. Thomas d'Aquin Deux danses espagnoles "I tried to prove something ..." Re: Fr. Corapi
III mess/page Conscience: cerveau-ordinateur ou âme? Schenker and Couperin Minor messages Confuting accusation of papolatry
philologica gm b1 lou morphologia lengua romance
USA 334 65 73 297
Rossija 109 30 149 77
France 240 136 (<19) 151
Nederlanden 653 52 167 224
Deutschland 311 38 32 77
I mess Accusative and Dative Impressio. Jap. Ipf + fut ind Beaubourg 2050
II mess Correcting GG Athéologie d'Onfray Fut + pf conj Conversations
III mess rale=/=rail RAHAN + rélig. Pf infinit + Pqpf conj. Signor Berlusconi
 RecipesAnti
moder
nism
in mem.
Fr sur Anti
moder
nism
Assorted retorts
USA145112158181
Rossija422953114
France9441632102
Nederlanden227(< 6)(<12)298
Deutschland1568(<12)81
I messImpressa in octavoChantage pédagogique et/ou psychiatriqueJustice sans religion ...On Physics ...
II messOn boit quoi en Suède?With lights and loud musicCommentaire de Benoît XVIVoice of Principle comments
III messCake without equatorial imports or chemicalsDunadan's VigilCommentaire sur laïcité ...My editing and copy-paste



Voici une instruction pour imprimer Impressa in octavo sur le blog Recipes from Home and Abroad. Pour la joute des compositions, je ne donne pas d'instruction, il y a plein d'amateurs qui jouent les instruments.

Voici, en français et anglais l'autorisation de ma part d'imprimer mes textes (sur la même page il y a aussi les index pour les divers langues jusqu'en l'année liturgique 2009 pour ce blog): De retour = "Antimodernism" est de retour. Pour ce qu'il y a de jouer mes compositions, voir ce message ci.

Voici, recupéré depuis "Antimodernism" avant sa fermeture, la page où je demande donations et où je donne mon n° de compte postal: Donativo.

Pour moi, continuer d'écrire n'est pas du tout à priori synonyme de rester pauvre. Mais peut-être y a-t-il des malhonnêtes qui aimeraient que ça reste synonyme dans mon cas. Avec un lectorat comme ça, il y a deux possibilités: soit je suis déjà connu, reste à m'imprimer mes textes et les vendre, reste à jouer mes compositions, reste à m'envoyer d'argent pour ça; soit il y a quelques peu de gens qui voudraient m'étudier à travers mes blogs, mais qui ne voudraient pas que le public le fasse: ça je trouve malhonnête de leur part, si ce serait le cas. Je ne sais pas lequel est le cas, mais l'un ou l'autre l'est. Et dans la deuxième éventualité, une réaction comme ça ne se fait pas sans le motif que j'ai déjà une influence quelque part - ou que quelqu'un le craint.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Mouffetard
Paris V
27/XI/2010

PS: si quelqu'un voudra surprendre des amis pour Noël avec un auteur-débatteur pas encore lu, n'hésitez pas d'imprimer ...

vendredi 26 novembre 2010

En plusieurs domaines, la même gamme de réponses ...

Ce message fait partie de la série création vs évolutionnisme, clicquer ici pour voir les autres

Un chose semble exister parce que ...
  • ... elle y est depuis l'éternité en éternité (éternisme)
  • ... elle a été créée (créationnisme)
  • ... elle s'est développée à partir de qqc de plus rudimentaire (évolutionnisme)
  • ... elle n'est qu'une illusion (dokétisme).


Pour les individus on est normalement qq part entre créationniste (pro-création) et évolutionnisme (développement fétal et post-natal). Normalement on est aussi dokétiste quand au vécu dans les rêves.

Pour la réalité en totale les éléates étaient éternistes, et à partir de là docétistes pour ce qui concerne la réalité visible et changeante.

Tout le monde est éterniste pour qq chose.

Un chrétien est normalement éterniste pour Dieu, créationniste pour les choses visibles, y compris notre conscience.

Un athée radical est normalement éterniste pour la matière-énergie, évolutionniste pour son élaboration détaillée, dokétiste pour les globalités comme la conscience humaine elle-même.

Les domaines où s'opposent créationnisme et évolutionnisme sont donc création ou évolution:

  • de l'univers au debut ...
  • des astres ...
  • des systèmes solaires (sauf pour géocentriques qui n'y croient que pour les astres outre la terre du si-dite notre système solaire) ...
  • de la terre ...
  • de la vie son apparence ...
  • de la vie sa diversification en plusieurs espèces ...
  • de l'intelligence humaine ...
  • de la langue humaine ...
  • de la culture humaine ...
  • du christianisme, du dogme chrétien.


Je n'ai pas énuméré la morale. J'y viens:

  • Le dokétisme en morale s'appelle nihilisme.
  • Le progressisme est un évolutionnisme de la morale.
  • La "loi naturelle" est une forme d'éternisme de la morale.
  • La loi divine révélée est une forme de créationnisme de la morale.
  • La loi humaine décrétée est une forme de créationnisme de la morale. Ou de sous-créationnisme. Une création artistique subordonnée à ... révélation divine ou loi naturelle ou morale évoluante ou ... le rien qu'on suppose la morale être en réalité. Ça dépend de la philosophie morale du législateur.


En morale le catholique est à la fois éterniste et créationniste. Il croit que les dix commendements ont été révélés à Sinaï - et correspondent à la nature éternelle des choses, le savoir éternelle que Dieu a sur soi-même et sa création angélique, humaine, matérielle. Le protestant tend au créationnisme sans éternisme. L'athée y tend aussi, par biais de l'évolutionnisme morale. Mais une création sans base éternelle devient un nihilisme, un dokétisme moral.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothecâ Pompidolianâ
26/XI/2010

Jean Madiran a tort sur une chose (ça c'est rare)

La Reine d'Espagne, qui "a dû se courber dans une profonde inclinaison monastique qui finit par équivaloir en somme à un agenouillement"1, a tout simplement fait la proskynisis usuelle quand un fidèle du rite Grec communie. L'agenouillement latin n'existe pas chez eux, un agenouillement qui continue maindroite ou tête vers le sol s'appelle metanoia et se trouve réservée pour la pénitence, tandis que la proskynisis par profonde inclinaison est le geste usuelle d'adoration. Le Pape, en lecteur avisé du M. l'Abbé Klaus Gamber (mémoire éternelle!) le sait trop bien pour y voir occasion de prendre affront.

Quand au roi d'Espagne, c'est possible qu'il soit bien conscient du fait que sa signature d'une législation récente néfaste l'exclut de la communion./HGL

1PRÉSENT, Samedi 20 Novembre 2010, p. 1, "L'affront au Saint-Père"

mardi 23 novembre 2010

Debating video "end of monarchies" on FB

Here is the video, short link = http://o-x.fr/k9sn.

Here is one reaction and part of another of a Joe Hargrave, known from blogosphere and from my other blog HGL's FB Writings. With my answers to it. He is of course welcome to continue the debate in comments section over here too.

Joe Hargrave:

Does everyone need to use that same piece of music for their videos?

It ought to be considered that it was the weakness and ineptitude of these monarchies that proved so tempting and easy a target for the Jacobins and Bolsheviks and the others. The American experience shows that the end of monarchy isn't necessarily a terrible thing.

... You still have the freedom to worship in this country, to own a business, to make a life for yourself. My great grandparents fled the Ottoman Empire, where their Christian ancestors had been oppressed for over a thousand years. ...


"The American experience shows that the end of monarchy isn't necessarily a terrible thing."

But the beginning of American Monarchy was George Washington. To lots of people George III had been King in name only (kino, reminding us of that recent political animal rino), whereas George Washington was a real monarch. As Abraham Lincoln and Ronald Reagan: men who have shaped history by personal determination, on the leading one-man office of the state.

The "end of monarchy" in US as in end of colonial dependence on British monarchy proves as much and as little as the "end of republic" in Morocco as in end of colonial dependence on III or IV or V French Republic. The "British"1 monarchy was ended once in "Britain"1, by a man named Oliver Cromwell.

"Does everyone need to use that same piece of music for their videos?"

It is the politically correct piece of music for death camp pictures. I heard it I think (though that might be a false memory) in school way before the youtube era. Thus it is a reference.

It is however also a bad block on the upload, the "slow" upload on this computer - it is a public library! - stops the video time after time. Probably due to this piece of music.

"You still have the freedom to worship in this country, to own a business, to make a life for yourself. My great grandparents fled the Ottoman Empire, where their Christian ancestors had been oppressed for over a thousand years."

I sympathise with your hope of giving Muslims the freedom a Muslim régime would not give your forefathers. Without loosing our freedom as Christians. But I do not quite count on it. Switzerland has banned new minarets. France has banned the complete veil known as burqah. For my part I think Switzerland - at least if it had gone one step further and banned new mosques - had been both strategically more correct and also less intrusive into private life. Either way, France has ten times more Muslims per capita than US, Moslems are more omnipresent here, and people are getting a feeling that if not checked it is them that will check us.

If you like the religious freedom of US, remember it began in Pennsylvania, and that at first it was in practise only about Christian diverse sects, Jews and Freethinkers (whether you class Quakers as Christians or as Freethinkers). Remember also that it started by Royal Privilege from King Charles II. Only way this secret Catholic could get Catholics some religious freedom was by handing it to very left wing protestant sects at same time. Quakers (actually pretty close to nearly Catholic Spanish Alumbrados in a way) were less agressively anti-Catholic than Puritans or even Baptists, which is why religious freedom stems from Philadelphia rather than Plymouth Rock.

"freedom ... to own a business, to make a life for yourself. My great grandparents fled the Ottoman Empire"

Might explain your foible for laissez-faire capitalism. In Ottoman Empire the freedom to own a business equalled the freedom to run it any way you like. As it was in England from Reformation and in English colonies from start.

In France before Revolution it implied usually but far from always a contract with a corporation called jurande, according to which you were sworn to keep certain prices, certain wages for the journeymen ("journey"=French "journée"=here="day's work" rather than "day's march"), certain quality, a certain number of apprentices (who were children between 7 and 14, thus schoolboy age, and can be seen as having thus compulsorily lowered productivity), and of course no use of labour-saving machines the other master craftsmen(=employers,businessmen) did not use. It also implied Christian religion, caring for the dead both by burial and by prayers, caring for the old and diseased. Which implied usually that the state did not have to care for them.

Far from always means, that like in France before the Jews were expelled, some lines of business (for Jews never legally limited to only usurious money-lending) could locally be in other hands than that of the jurande. Even afterwards, a free-master not belonging to a jurande might get an exception if he were better serving the public and la jurande not as good as it should. As about France, so the Germanies, especially Catholic parts (Bavarian beer regulation is famous) or Spain./HGL

1"British"=English AND Scottish AND Irish, before United Kingdoms were united in any other union than having same monarch. Dito for "Britain".

Mitry is not Baghdad

Let us begin with a fact about Islam: they have a "duty" (according to their religion) to fight for its expansion. And against its disparagement. It is called jihad.

Let us also note: the means vary according to the circumstances.

In Baghdad, Christians were killed. Among other occasions the last All Hallows. Is it a mere coincidence that that feast has been described by Protestants as "Paganism" and "Idolatry" in disguise? I think, alas, not. If Muslims do not very much like Christians when they get to know the fact that we still believe in Holy Trinity and Divinity of Our Lord Jesus Christ, they are maybe even less prone to like a Christian feast that some dissenters have described as idolatry. Neither, of course, is it any coincidence that the killing was in Iraq, a country recently occupied by military forces from Christian countries (including one where the dissenters who describe All Hallows as idolatry are very well represented).

In Mitry this morning, a Christian who had yesterday forwarded an appeal for praying the Rosary for Christians in Iraq, was treated very well. Especially as the man in question was not seen to drink even to keep warm. Except the hot and sugared drinks he has drunk from childhood, and which Muslims have no principle against. That Christian was me. The guards who tried to get me lodged for a few weeks were Arabs. The man who gave me a cup of mint tea was an Arab, he added bread and butter to the kindness. The café where one café au lait was only 2€ (often its is 2€40), was owned by a couple where at least the man was an Arab.

I am not sure I would have been quite as kindly treated if I had been a blue collar worker, if in my teens I had quit all sweets and started drinking beer on a daily basis, or that coffee-with-vodka which Swedish blue collar workers also use to keep warm on wintry days. Which here in France corresponds to drinking wine daily. Typically I keep as much indoors as possible, I even did so in the military: I was sitting in front of radio and telephone or reading books (military instruction - including about out door survival - or for my Latin exams) most of the time (no, the regiment is dissolved so this is no longer any classified information). As now I sit in front of computers or books of the time too. It does not mean I am Muslim or Puritan.

As far as the Middle East goes, the situation seems so intricate, the Christian troops have so far done so little for the Christians (except that Afghanistan, yes has converts, but yes, they are persecuted also by the "democratic governments" that Western troops support) that has not been undone by Muslim majority, I do not know what to do now, except to pray and hope. Keep Rosary beads "rattling"!

As far as our countries, where we are in majority go, I am thankful for every Christian who helps me, like the couple who gave me a sleeping bag yesterday. And hope they help more working class type homeless too.

Hans-Georg Lundahl
23/XI, St Clement of Rome
Y o o L MMX
Town hall of Paris III

lundi 22 novembre 2010

Rosary for Catholics in Iraq, please! (a forward)

Hello everyone,

Someone forwarded this to me. Seems important so I hoped you wouldn't mind:Catholics in Iraq are being murdered for the faith. And we are being asked to pray the Rosary to help them. So please pray the Rosary on November 23 for persecuted Catholics in Iraq. And tell everyone you know to please join in.

Spread this Rosary to your friends.Please remember: the Rosary saved Austria from Russian Communists. It can save Catholics in Iraq too.

STORY OF ROSARY SAVING AUSTRIA.Thanks!

Le Pape mal cité par les média, Act-Up désinforme sur la chose

Le blog de Jeanne Smits a donné la citation complète, d'abord selon les média, ensuite d'après correction. La voilà:


Il peut y avoir des cas individuels justifiés, par exemple quand une prostituée utilise un préservatif, cela peut être un premier pas vers une moralisation, un premier acte de responsabilité pour développer de nouveau la conscience du fait que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut. Toutefois, cela n’est pas le moyen de vaincre l’infection du HIV. Une humanisation de sa sexualité est vraiment nécessaire.


Il s'agit pourtant pas d'une prostituée, car Jeanne Smits continue:


Vérification faite, Benoît XVI parle, dans la réponse originale retranscrite par Seewald, non pas d’« une prostituée », comme l'a mal traduit L'Osservatore Romano, mais d’« un prostitué ». Quelqu’un qui commet déjà un acte contre nature, à des fins mercantiles, et qui aurait malgré tout le souci de ne pas en outre contaminer mortellement son client.


Pour ceux qui ne sont pas au courant du tout de la théologie morale catholique: la sodomie et la capote sont interdites pour la même raison, parce qu'elles empêchent une grossesse et naissance d'être le résultat de l'acte sexuel. Donc, un sodomite commet déjà complêtement ce péché par le fait de commettre sodomie, il n'y ajoute pas en utilisant une capote. Il ne s'agit donc pas de "première", le pape a été plus fidèle à l'enseignement de l'église que Franco à l'époque où il était directeur de l'académie militaire de Salamanca. Pour lui, l'officier éventuel futur devait utiliser la capote aussi avec une prostituée - j'imagine qu'avec un prostitué le futur officier éventuel n'aurait pas gardé sa carrière du tout - et bien fait!

Il y a des gens (tels Act-Up) pour qui "le préservatif, c'est pour tous et partout". C'est possible que ça pourrait reduire un peu les dégâts du SIDA, c'est sur que ça ne donne pas d'enfants pour qui que ce soit. Et les enfants, ça rime avec retraite à soixante.

Ce n'est pas une vérité scientifique, c'est un préjugé antichrétien, soutenu par une législation anti-nature (18 pour les deux sexes, depuis la réforme néfaste de 2006) et un marché de travail féministe (qui les deux facteurs repoussent de trop l'age du mariage et des premiers enfants), qu'il soit très souvent impossible d'attendre jusqu'au mariage avant de faire l'amour. Non, ce n'est pas en soi impossible, c'est une chose que l'état et le marché, mais pas l'église ni la nature ne rendent très dure.

Eux, avec les avortements sur les filles de moins de 18 enceintes, parce que le mariage est devenu interdit, eux encore avec les filles poussées aux études à la fac et aux CDI avant le mariage, eux encore avec leur mépris pour la capacité des filles d'être mères qui ne sont pas faits pour les études ou pour le travail, eux, ils poussent le public, tant féminin que masculin à une détresse sexuelle où l'activité sexuelle hors mariage, sans fidélité, à des risques élévés, devient avec la contagion de SIDA un problème de santé commun. Même pas les cas de célibataires contagiés de VIH et ayant un appetit sexuel comme avant ne suffisent pour scientifiquement motiver la capote. Un atteint de SIDA peut épouser une atteinte de SIDA, et la fidélité limitera le contagion à eux et certains de leurs enfants, même sans capote.

Hans-Georg Lundahl
la Bibl. Pompidolienne
Beaubourg, Paris
22/XI/2010

samedi 20 novembre 2010

All's well that ends well: Ebbsfleet

I read Chesterton's pre-conversion books as much as post-conversion - or more, since there are more of them. Here are other works, more precisely pastoral letters, that go up to a conversion: link to pastoral letters of a man known to Anglicans as bishop of Ebbsfleet.

"Swiss bank accounts yield no interest"

This statement is listed among "myths" about Swiss Banking. Here is the response.

It is clear from that response, that an owner of a Swiss Bank account has no fixed rate of interest given by the bank for the amount of money and the time it stays in the account, in the hands of the bank. He has however a very big option of investing from his account. Getting money from investments is not the same thing as getting money from a "hiring out" of one's money.

Which is the reasonable response to someone claiming one needs interest in order to have finance. There are some responses to give to Muslims, if they claim their finance is finer and purer than ours. That claim may disguise (or precisely not disguise at all) a "jihad by persuasion", and it may prepare a "jihad by ressources".

If Muslims claim it is wrong to invest in wine, that is their problem, or even non-problem. From a Swiss Bank account they could very easily invest in business not involving alcohol. And a Christian can just as easily invest in business involving wine, beer, cider or distilled products. As the grandson of a state paid distiller who was a friend of wine farmers in outskirts of Vienna, I highly recommend such investments.

If Muslims claim it is wrong to invest in armament, they probably mean armament of Christian or other non-Muslim nations. We as Christians have a perfect right to invest in things like French or Swedish armament, at least as long as nuclear armament can be discounted (Sweden having no nuclear weapons means Bofors is a fair investment, that way - but I am not quite as sure when it comes to some non-Christian countries they sell to). I think the National Rifle Association of the US would agree we have also a right to invest in hand guns and other personal defense.

The Swiss banking system is under attack because it involves a secrecy that did not make exceptions for tax evasion. But it is a far better thing than the US or British Banking systems that do involve taking interest.

Hans-Georg Lundahl
20/XI/2010
Paris: in Pompidolian libr.

jeudi 18 novembre 2010

Quelques clarification à propos l'interview avec Bruno Gollnisch en PRÉSENT

Mise-à-jour en bas!


Je cite (après samedi 13/XI/2010, p. 4)

JS ou OF*: Vous y évoquez la défense de la patrie, la défense de la famille française et la défense des valeurs du travail ...

BG*: Même le regretté Raymond Barre** ... avait rendu hommage à cette dévise, dont l'origine, je crois, est chez Saint Éloi.


Saint Éloi aurait donc demandé à Dagobert de rétablir la monarchie après une révolution dont la dévise était "liberté, égalité, fraternité"? Et dit "changez la dévise en Patrie, Famille, Travail?"

Faire l'œil ...

Trève de plaisanterie, ce qui me semble tout à fait raisonnable et réaliste est une autre scène, je présume que les lecteurs comprennent le Latin:

Rex Dagobert9: Quid faciam ut rex?
Episcopus St9 Eligius: Patriam servire, familiam servare, in bono negotio perseverare.

Je fais une analyse avec les sous-entendus que je présume y retrouver:

  • Patriam servire (et non te ipsum)
  • Familiam servare (et non dissolvere)
  • in bono negotio perseverare (et non vacillare).


Après le comportement de certains mérovingiens, c'était peut-être pas du tout mal comme conseil.

Où me posé-je à côté des critères de St Éloi?


  • Patriam servire? Je ne suis pas roi, ni politicien. Inapplicable.
  • Familiam servare? Je ne suis pas encore marié. Mes capacités à la fidélité se mésurent du fait que j'ai eu trois copines, et j'ai été largué trois fois. Et pas après avoir enceinté qui que ce soit.
  • In bono opere perseverare. Ce que je fais, comme écrivain et comme compositeur, malgré l'opposition, malgré la diffusion quasiment confidentielle, dont mes blogs sont victimes, malgré quasiment une conspiration de silence.


Qu'ai-je donc contre l'abrégé comme dévise?

C'est stylisé d'une façon qui rend le sens méconnaissable. Un peu comme la "fleur de lys" de Renouveau Français. J'aime la fleur de lys, mais leur version avait angularisé la curvature classique de l'emblême, et encore étiolé les pétales en lignes. Je ne déteste pas les gens qui font Renouveau Français, au contraire, je les ai parfois côtoyé avec plaisir sur le pélérinage de la tradition ce Pentécôte, mais comme culture politique ça me semble appauvri. Et un peu rigorisant.

Pourquoi une dévise? La dévise se fait par rapport à une armoirie. Et l'armoirie se fait par rapport aux faits qui ont annobli, normalement une dynastie, par extension un pays. SPQR n'était pas une dévise. Chi-Rho était beaucoup plus qu'une dévise. E pluribus unum en était une dévise, parce que les États Unis venaient de s'annoblir du statut de groupe de colonies au statut d'un état fédéral.

Si la France a besoin d'une dévise, pourquoi pas "fille ainée de l'Église"? Ou "mitis depone colla Sigamber"? Ou, puisque les loyautés deviennent français plutôt qu'envers la Chrétiennté latine entière à partir de la Guerre de Cent Ans, pourquoi pas les mots de celle qui épousa Francia au Ciel, avant de la donner aux rois: "je sers, mais messire Dieu premier servi!"

Mais une dévise n'est normalement pas trois substantifs. De grace! C'est presque comme Liberté, Égalité, Fraternité! La pomposité avec trop de thés ... et peut-être trop peu de thé dans la théière. Quoique, si St Éloi a eu quelque chose à dire à propos de Patrie, à propos de Famille et à propos de Opus/Négoce, alors, il aura eu quelque chose à dire à propos de la liberté, à propos de l'égalité, à propos de la fraternité. Genre:

In libertate serva liberos innocentes, in æqualitate judicandos et in fraternitate te ipsum cum subjectis.

Si le comportement de Dagobert s'était prêté à un tel conseil. Peut-être y a-t-il des politiciens plus récents auquels ces mots se dirigeraient mieux qu'à lui.

Trois substantifs, ça rappelle normalement trois verbes. Même "e pluribus unum" sousentend un "fit".

Trois substantifs, érigés en trois valeurs, bien, la boutade de Maurras, à propos de la IIIe République était bonne, mais parmi les non-révolutionnaires, je trouve et Brézil, et Pétain, défectifs vis-à-vis Portugal: Dieu, Famille, Patrie. Trois "choses" pour ainsi dire qui dépassent un-même et qui tous les trois peuvent demander un dépassement de soi-même d'un-même. Y mettre le "travail" ressemble un peu ... martiniste? maçonnique?

Biensûr qu'on préfère l'œuvre bien faite à l'œuvre mal faite (en plus mal faite par des gens très mal payés, comme vous avez la lucidité de dire - fair trade, not free trade était une dévise personnelle du roi Oscar II), biensûr qu'on trouve que le négoce plutôt que la mendicité - chez particuliers ou chez l'état - (quand c'est possible d'éviter celle-ci) doive nourrir la famille. Et que le négoce d'un homme le faisant à plein temps doive nourrir également femme et deux enfants au minimum. Mais est-ce pour ça une chose à mettre dans une dévise? Le négoce est un moyen, licite, normale, pour beaucoup de situations même obligatoire - mais aussi un châtiment. Une chose appelé par les Romains "improbus labor". Observation pareil pour Ordem e progreso. Il y a d'occasions où l'ordre établi doit être rompu - par exemple par le code vestimentaire*** de Ste Jehanne d'Arc - sans prétention à un quelconque progrès, et il y a des occasions où c'est précisement le progrès qui est le menace.

Le metier de mes parents - carrière réussi pour mon père, arrêtée dans les études pour ma mère - c'est la médicine. Planning Familiale et Psychiatrie/Psychologie ne seraient pas deux endroits où la bonne éthique médicale se trouve menacée?

Le mien a été (aussi interrompu avant de finir les études) langues et lettres, donc professeur. Mon metier serait pas menacé de devenir une forme de trahison envers les psys (les deux ou trois formes) par le fait que 1 sur 50 n'est pas fait pour écouter le professeur dans la classe ("Attention Deficit Hyperactivity Syndrome" comme si c'était maladif de ne pas être fait pour être élève) et peut être autant ont peu de chances d'être acceptés comme copains dans les récréations ("Asperger syndrome" comme si c'était maladif d'être attentif aux détails dans une mésure communément demandé plutôt à peu de spécialistes qu'à des travailleurs d'un équipe). En plus d'être un flicage envers l'éducation familiale de certaines familles. Et pour certains sujets voir même désinformation.

Hans-Georg Lundahl
George Pompidou/Beaubourg
18/XI/2010

* JS=Jeanne Smits, OF=Olivier Figueras, BG=Bruno Gollnisch
** de gauche, semble-t-il?
*** imposer des peines pour l'infraction envers un code vestimentaire rappelle donc un peu l'évêque de Beauvais - quoique des amandes n'est pas précisement un bûcher.

Mise-à-jour le 3 avril 2011:


Vouloir protéger "les droits du travail, de la famille, de la patrie" dans une législation ayant même statut de constitution n'est bien-sûr en rien un acte idôlatre ni martinique. Au moins pas en soi. Ça dépend de l'exécution de cette intention./HGL

mardi 16 novembre 2010

Fjeril vingad synts på Haga ...

Lofvärd luxe, med tanke på stälningen i staten.



Stort grattis, blifvande regenter!

dimanche 14 novembre 2010

Si Dieu pourrait annihiler un moment de mon passé et pourtant m'en laisser le souvenir?

Question philosophique. Mais, aussi théologique. J'irais donc entre les champs du savoir chrétien.

Comme pour beaucoup des questions il y a la question: si Dieu s'en fîchait complètement de quoi que ce soit, son pouvoir va-t-il suffire pour tel ou tel chose, et l'autre question, vu que Dieu est bon, va-t-il réellement faire tel ou tel chose.

Le premier type de question s'appelle la question considéré selon le pouvoir de Dieu absolu, c'est à dire absolu d'autres considérations que le fait que Dieu est tout-puissant. Le deuxième type de question s'appelle - si je me souviens bien - la question considéré selon la bonté de Dieu, son pouvoir étant déjà compris.

Dieu peut ordonner qu'une chose soit basé sur une autre chose, par exemple la quantité et les autres accidents du pain sur la substance du pain, et il peut enlever la base et faire rester miraculeusement la chose basée sur tel base sur son pouvoir. Ce que se fait pour les accidents du pain dans l'eucharistie, selon la doctrine ou même le dogme du Concil de Trente.

Alors, un événement du passé ayant réellement eu lieu est évidemment la base d'un vrai mémoire du passé. Donc, selon le même pouvoir considéré absolument, Dieu peut enlever l'événement passé de l'existence?

Pas si sûr. La substance du pain dans l'eucharistie n'est pas simplement annihilé, il est fait une autre substance, celle du Corps de Christ. Mais Dieu pourrait évidemment changer un événement dans le passé dans un autre événement.

Pourtant, il pourrait nous laisser le mémoire du passé première version, en le remplaçant avec un passé bis, pour ainsi dire. Tant que tout ce qu'on considère est le pouvoir de Dieu.

Alors, la bonté de Dieu, il est Vérace, il ne sait pas mentir. Nous laisser le mémoire d'un passé qui ne soit pas resté le passé, c'est un peu comme nous induire dans l'erreur. Et, quoique Dieu peut très bien nous laisser dans une erreur que nous avons de toute façon subi de notre propre faute ou celui d'autrui, ou qui n'a pas d'importance, il ne nous induit pas dans l'erreur. Donc, s'il nous remplacerait notre passé avec un autre passé, il sera obligé de nous remplacer aussi notre mémoire du passé.

Encore la bonté de Dieu, vis-à-vis sa création en générale, pas juste les êtres doués d'intelligence angélique ou humaine, il aime l'ordre. Si Dieu remplace le passé que j'ai vécu il y a 20 ans avec un autre passé, quand le fait-il? Dans le passé même ou dans le présent?

Car, si c'était dans le passé même, l'autre passé n'aura pas eu lieu en aucune version du passé. Et si c'est dans le présent: pourquoi est-ce que Dieu ne respecte pas son habitude de faire les décisions sur le temps dans son éternité qui voit tout temps, certes, mais les réaliser dans le temps même?

Donc, la bonté de Dieu vis-à-vis le temps exclut qu'il changerait le passé une fois devenu passé. Et s'il le ferait quand même, ce qu'il faut pas dire, sa bonté envers nous excluerait qu'il nous sauvegarde la mémoire d'un passé devenu non-passé, irréel.

Et l'eucharistie? Bon, si la substance du pain ne susbstiste plus, substiste en son lieu Le Pain des Anges. Alors, le voir sous l'espèce du pain n'est pas être trompé, la bonté de Dieu n'exclut pas que la doctrine eucharistique soit exactement vrai chez St Thomas.

Par contre, quand on parle du passé, il y a des choses que Dieu pourrait annihiler. Nos péchés, quand on les confesse. Mais c'est plus probable que ce qu'il annihile est le mal dans ces choix, une fois qu'on en se détourne et qu'il nous accorde son absolution (par un prêtre, normalement - non, je n'en suis pas, si vous avez des péchés à confesser, il y en a qui le sont). Sinon, il y a des possibilités que le jour du Jugement, les sauvés se commencent à souvenir de quelque chose, pour s'en accuser, et que Dieu les assure "Non, ça n'existe plus, je t'en ai laissé le mémoire juste pour te laisser l'espace de pénitence, maintenant, ça n'existe plus". Mais quoique je ne trouve ça hérétique, je trouve ça un peu litéraliste dans l'exégèse.

Vous croyez que Dieu aurait créé une terre au debut, ensuite laissé des millions d'années à son existence, ensuite annihilé ces millions d'années mais en laissé les traces dans la terre? Et ensuite "et la terre était vide..." du verset 2? Je ne le crois pas, je crois que les prétendues traces des millions d'années sont traces d'autres choses beaucoup plus récentes. Mais là, au moins, on aurait eu en terre non trompé. Et les anges en tout ça? Bien, justement, il me semble pour ça plus jsute de dire de Dieu que la terre est et a toujours été assez récente, vu que le Bible est vraie dans les généalogies de la Septante (7.200 - 7.800 années, Martyrologue Romain ou calendrier Vieux Russe selon L'Année de la Création dans laquelle nous vivons).

Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou
Beaubourg, Paris
St Élisabeth d'Hongrie
14/XI/2010

jeudi 11 novembre 2010

Déconnecter de la réalité veut dire quoi, Dominique Morin?

Laissons, pour l'instant, la question de cannabis strictement à côté. Le peu que j'en sais de propre expérience est qu'il y a un stade euphorique comme chez le vin, et un stade au delà de l'euphorie, que je juge plus dangéreuse que l'au-delà de l'euphorie chez le vin. D'observations très sporadiques je sais qu'un homme qui en a beaucoup consommé par les années peut devenir assez fou, à moins que c'étaient des démons de l'enfer qui l'avaient trompé sur un vaisseau spacial. Mais je ne sais pas s'il s'est contenté de la stade euphorique ou s'il est systématiquement allée au-delà. Ni de quels autres choses il se soit saoûlé, dont probablement l'alcool en quantités plutôt nordiques que françaises.

La question dont je parle s'appelle internet. Il touche juste quelques lignes de votre message blog à propos la Californie. Celles-ci, avec la note en bas de page:

Plus sérieusement, derrière cette mascarade se cache un immense appétit de manipulation des consciences. Les jeunes sont un formidable enjeu idéologique et économique. En contribuant à les déraciner de leurs familles et de leurs identités, en les déconnectant du réel (4), les emprisonner dans une quête insatiable de plaisir et d’oubli les déstabilisera suffisamment pour les rendre plus dociles et perméables aux manipulations.

(4) Internet, les jeux vidéos et la communication virtuelle y contribuent déjà très bien.


Semblablement il y a donc quatre choses, en réalité juste trois, qui contribuent à:


  • déconnecter les jeunes du réel,
  • les déraciner de leurs familles et de leurs identités,
  • les emprisonner dans une quête insatiable de plaisir et d'oubli
  • et les rendre dociles aux manipulations, déstabilisés ...


Car internet se divise déjà en deux choses: jeux vidéos, communication virtuelle. La troisième chose est bien sûr celle que je viens d'aborder très brièvement, le hachiche.

Un jeux vidéo n'est bien sûr pas lié à l'internet, elle peut également être lié à un console playstation. Les parents de lou (connue de journal infime) en sont fanatiques.

Et la communication virtuelle ne l'est pas non plus, car à part celle par internet, il y a celle par téléphone, par téléfax, par télégramme, par courrier classique sur papier, celle par journaux, celle par télévision, celle par radio, celle par cinéma, celle par dessins animés, celle par BD et celle par livre, en vers ou en prose, en fiction, en documentaire ou en texte de faculté. N'oublions pas celle par conférence ou école, dans la mesure, bien sûr, que le conférencier ou prof ne communique pas ses propres pensées mais celles d'un autre, d'un auteur ou d'une autorité - comme le fait le prêtre chaque fois qu'il reprend les mots de Notre Seigneur ou d'un quelconque auteur reconnu par l'Église, ou tout simplement de son professeur au séminaire.

Pourquoi est-ce de la communication virtuelle plutôt que réelle, tout ça?

Parce que: par téléphone on ne se voit pas de figure, ceux qui communiquent, ni par fax ou télégramme, ni par chat et ni par courriel ou courrier classique. En tous ces cas, on communique mais on ne se parle pas dans un vis-à-vis réel. On n'est pas en train de boire, manger ou fumer les mêmes choses (anodines, euphoriques ou dangereuses) sauf par hasard ou par connivence préalable, et on n'est pas en train de regarder le même paysage.

Par journal, par télévision, par radio, on est encore davantage coupé de la communication réelle, vu que les consommateurs ne sont pas capables de communiquer avec celui qui tient le programme sauf par son ingérence comme rédacteur ... à PRÉSENT (qui a reproduit votre article blog) c'est bien Caroline Parmentier qui décide combien de lettres seront répondues et lesquels - dans le cadre de l'espace accordé chaque jour, item pour les spectateurs en téléphone pour les programmes radio ou télévision, là le rédacteur doit faire face à un certain marge de surprise. Il sait d'où vient l'appel, de quelle ville ou même pays, mais pas qui appelle. Pourtant, le nombre de spectateurs qui appellent et ceux qui ont leur appel télévisé ou diffusé par radio est en raison tellement inégale que la plupart des spectateurs ou auditeurs trouvent plus sage et réaliste de ne pas même appeler. D'où le ton habituellement un peu exalté des spectateurs qui réussissent quand même de s'écouter "en double" à travers la télévision ou la radio.

Le cinéma, y compris le dessin animé est un peu autre chose: à la différence des média quotidiens on y va par un choix, l'autre choix étant par exemple un concert ou un dîner au resto. Mais là, la possibilité de communiquer avec "les communicateurs" est presque moindre que pour les programmes de télé ou radio ou pour le journal. Sauf par le fan-mail, on écrit à son acteur ou dessinateur ou réalisateur favori, on a quelques chances (quoique très affaiblis) de voir six mois ou un an plus tard ses réactions incorporées dans la base de la prochaine production. Plus on vit avec l'esprit transmis par la production, plus agrandit cette chance. On écrivit une lettre à Elvis - à l'époque - et peut-être c'est cette lettre là qui l'a influencé de choisir Acapulco comme scène de Fun in Acapulco. Juste peut-être. Mais pas si la lettre était chagriné sur le thème elvis-the-pelvis, ça c'est sur. Et la production télévisée de La Petite Maison sur la Prairie se prenait quelques libertés vis-à-vis les livres, peut-être quelques décisions, par exemple de soigner l'alcoolique avec la prière, sont prises par lecture des lettres d'admirateurs ou d'admiratrices, mais presque certainement pas par la lettre d'un non-admirateur, comme quelqu'un qui aurait jugé la série mièvre parsque autre et moins rock'n'roll que Fun in Acapulco.

La bande dessiné et le livre sont encore autre chose. On peut s'y infuser (c'est ma nostalgie du bon thé acheté en hecto et infusé en théière doublé de mon français défectueux qui me suggère ce choix de mots) jusqu'à l'immersion, mais on peut également en interrompre la lecture, que ça soit par rapport à la mamie qui appelle au repas ou que ça soit par rapport à un ami qui appelle sur la téléphone ou que ça soit sur satiété (mauvais augure pour la lecture continuée après la pause alors) ou autre cause, même le sommeil. On peut choisir de ne pas revenir - comme pour Crime et Châtiment ou quelque thèse marxiste trop sèche (il y en a qui sont lisibles quoique erronnées dans la doctrine) - ou de revenir souvent - comme pour le Seigneur des Anneaux ou les documentaires de Thor Heyerdahl.

Et, il y a aussi la communication virtuelle par internet. Un blog est souvent comme un journal. Un vidéo est comme un cinéma. Il y a même des blogs en bandes dessinées. Mais ils s'approchent tous au livre, en tant qu'il reste possible d'y revenir. Et ils s'approchent au mail en tant que c'est possible d'y ajouter des commentaires.

D'où vient donc cette idée que la communication virtuelle précisement par internet mais pas par livres ou télévision serait délétère pour le "sens de la réalité" ou l'enracinement dans sa famille? Serait-ce que par hazard les vieux de la famille trop souvent sont nostalgiques de la seule occasion qu'il leur est arrivée d'avoir un commentaire publié dans un journal ou d'être écoutés par radio ou télé? Serait-ce que ces vieux trouvaient normal précisemment la coté unilatérale de la communication, le fait que la publication d'un commentaire fait par eux était une chose à célébrer comme une réussite, tandis que pour les commentaires sur les blogs ou les statuts en FB, ce qui compte est d'avoir les commentaires auquels répond l'écrivain ou qui trouvent faveur chez les lecteurs du même statut FB?

Pour les psychiatres il y a une autre coté: en tant qu'ils sont apparentés à Miviludes ou au socialisme scientifique, ils sont contre l'internet et ses effets sur le "sens de réalité" précisemmment comme ils sont contre les lectures d'auteurs du premier siècle (Sts Matthieu et Jean, Flave Josèphe ou Tite-Live) ou du treizième (St Thomas d'Aquin, St Bonaventure, Dante Alighieri après ou St François avant eux). Ou certains oeuvres du XXe, comme sur la Cristiade ou les enfants de Fatima: par ce qu'ils détestent voir la pensée unique marxiste sérieusement mise en question ou niée.

Hans-Georg Lundahl
Paris/Beaubourg
St Martin de Tours et
Armistice de 18

11/XI/2010

samedi 6 novembre 2010

Idolatry killing girls


It is not often that I quote Al-Jazeera, but Life-Site News has given a hint about a video worth watching. Here is their article with Al-Jazeera video.

The unborn killed after eight months this time is a boy. More often however, it is a question of girls.

In China the idolatry perpetrating this is atheistic, evolutionistic socialism.

In Hindoo India, girls were not killed, but widows were. Honour in that society demanded they throw themselves on pyre, but actually they were not seldom drowsed by Hashish or Opium or both, so they could not tell what they were doing. The Al-Jazeera video reminds us, that before Portuguese, French and English stopped this evil practise in their colonies, Moslems did so in Pakistan and Bangladesh. Not meaning that the conquest was not celebrated in a way that was also bloody, but still, stopping such a thing is an honour.

Back in Rome before Christianity it was a bit like China. A boy had one the few boys' names, and the first four boys could have real names before there were names meaning Fifth (Quintus), Sixth (Sextus), Seventh (Septimus), Eighth (Octavus), Tenth (Decimus). Whether a ninth boy had a real name too or was killed because ninth I do not know. But I do know the girls' names were the family names or tribe names of the father turned into the feminine version. A tribe (gens) Tullius with a family called Cicero (it really means chick-pea) had a very famous member, Marcus Tullius Cicero. His daughter's name was - Tullia. The feminine of Tullius. I thank Régine Pernoud (La femme aux temps des Cathédrales) for drawing my attention to this fact. May she rest in peace.

And no, Romans were not slaughtered by conquering Christians, they converted themselves.

Hans-Georg Lundahl
G. Pompidou, Beaubourg/Paris
6/XI/2010

vendredi 5 novembre 2010

Grüß Gott, Fräulein Kampusch!

Wie ich in "metro" lese sind Sie in Paris um für Ihr Buch Werbung zu machen.

Darf ich annehmen, Sie lesen auch Französisch? Dann möchte zitiere ich - mit Vorlaub - ein Paar Zitate in französischer Sprache, und antworte - auf Deutsch.

Aus der Critique:

son ravisseur a presque réussi à la convaincre qu'elle était mieux enfermée que dehors. Presque, car cet être profondement malade et asocial n'est jamais parvenu à la briser complètement.


Nun, Psychiatriker und Psychologen - ist das auch nur "presque"?

Depuis le 23 août 2006, le jour de son évasion, Natascha Kampusch bénéficie d'un lourd suivi psychologique.


Haben DIE Sie davon überzeugt Sie seien unter deren, zwar nicht Einsperrung aber ständiger Überwachung besser dran als ohne das?

Pendant huit ans et demi, il m'a manqué un environnement social.


Und die Psychiatrie bzw Psychologie beraube Sie seitdem nicht der gesellschaftlichen Umgebungen?

Aujourd'hui j'ai un problème avec la superficialité des gens, la concurrence, la rivalité, l'animosité. Beaucoup des gens agissent faussement à mon égard, ils me mentent. Il faut que je me mette à l'abri.


Ich bin vielleicht gegen Psychologen und Psychiatriker voreingenommen, aber nur so spontan sag ich mir: mit denen glaub ich es Ihnen gerne.

Au moins, Wolfgang Priklopil était honnête dans sa démarche: il voulait me faire mal et il le faisait.


Wie ich die ersten Aussprechngen ihrerseits mir erinnere, sagten Sie damals er sei kein absolutes Monster gewesen, ihm sei es - danach - eher nicht darum gegangen Sie zu verletzen - obwohl sein Benehmen für wenig anderem geeignet war, ganz objektiv.

Aber hat Sie das psychologisch-psychiatrische Gefolge wirklich gut getan, seitdem?

Fonder une famille implique une responsabilité très grande que je ne me sens pas capable d'endosser.


Ja wieso? Sie sind intelligent, Sie haben was trauriges überstanden, es wäre doch Zeit für was fröhlicheres? Oder fühlen Sie sich wie "Witwenfrau Priklopil", obwohl da was absurdes dabei ist?

Et puis je serais toujours dans la crainte qu'il arrive quelque chose à mon enfant.


Vor weniger als einer Woche hatte ein Beby hier in Paris einen Engels-Schutz. Das Mädel fiel von höheren Stockwerken auf ein Café - so einen Stoffschirm den es über vielen Cafés gibt und der nicht eingerollt wurde: es war irgendetwas ein bissl verrostet und der Besitzer war sehr ausnamsweise nicht Pflichteifrig genug um auszuharren bis er es geschaft hatte. Und nachdem das Beby da abprallte, wurde es von einem Rugbyspieler aufgefangen und ist ganz wohl. Wie wärs mit etwas Gebet um Engelschutz? Ich denke weder Priklopil noch Psychiater oder Psychologen sind ganz das richtige Milieu um Gebet zu lernen ...

Schön Guten Abend noch

Hans-Georg Lundahl
milk/Stalingrad-Straße
Paris
5/XI/2010

mercredi 3 novembre 2010

comment about subsidiarity

A man wrote an article about Judging the appropriate level.

On the other hand, the individual family is arguably too low-level to do all of it. The base of human knowledge is simply too broad even for two well-educated parents to teach their children completely on their own. My knowledge of calculus, dimly recalled from high school classes many years ago, just can’t cut it; I’m going to need help teaching my children that.


"the base of human knowledge" - wait, as in University? I mean Cardinal Newman in Catholic Idea of a University says the meaning of a University is to provide a teaching of human knowledge in all and every field. Yea, if your children are in for University, do give them a chance to study calculus too. And to discuss how it translates into real mathematics. For logarithms I have translated "10-logarithm of 2 is the power of ten, if raised to which tens multiplied by themselves produce two" into "10-logarithm of two is the ratio where a power of ten and a power of two approach each other at the proportionally most possible (they will never be identical)".

Generally speaking all children need to learn about God. If parents do not know their catechism, there are catechists provided by parish. If parents do know it, they or their children are eligible as catechists, if the post becomes vacant, meanwhile they can teach their children without overburdening catechists. And an older sibling may very well teach it to younger siblings.

A farmer's boy was usually taught all there was to know about farming (i e traditional way) by his parents at their farm. A cobbler's boy usually learned what he needed to know about cobbling by a colleague of his father, ditto for a goldsmith's boy or a blacksmith's. My greatgrandfathers on ma's side were the two types of smith, my grandfather was first cobbler's apprentice before changing trade (ending up as a distiller). He did have an appetite for knowledge, but he got it mostly from reading - and I was his apprentice in reading.

Louis XVI had this hunch that both smiths and cobblers might usefully know something about drawing, so he started opening drawing schools, only getting around to the one in Paris, for free, for poor children. This is one thing that earned him a reputation of wastefulness: masters wanted to reserve drawing lessons for the apprentices and journeymen they wanted to be masters, not for every one, whom they wanted to stay journeyman (employee).

But if you are only dimly aware of calculus, it means you hhave not needed it in your trade, which means your children, if they get same or closely similar trade won't need it either.

A girl was typically taught wifing and mothering, sometimes - optionnally - she got a wide reading as well. Is that such a bad base for human knowledge?

I appreciate the drawing lessons (I never learned to draw well) but calculus as an excuse for your children absolutely needing a school? Seriously?

But more to the point: if parents are not quite sufficient as school, they may still be quite sufficient as their own children's "school board". The fact that some parents, indeed most, won't chose calculus for their children as an argument against that? Seriously!

First version of same comment on same quote (that quote ending by his inadequacy for teaching calculus)

Assuming your children need to know it. If your memories are dim, chances are you have had no need of it. If your children have similar interests, chances are they will have similar professions and no need of it either.

On a farm, formerly, parents taught children what there was to be known about farming. If they missed Leibnitz’ differential calculus, big deal. In towns, one cobbler would send his son to another to be taught the trade (it was my grandpa’s first attempt at a profession), one goldsmith to another goldsmith (which was his father’s trade, though he stayed the level of journeyman, never becoming a master).

Louis XVI rightly thought that goldsmiths and cobblers could both need drawing, which is why he wanted to start drawing schools for free for poor apprentices. In Paris one opened. But calculus? Seriously?

I left him with a comment I told him not to publish, chosing between my two ones

Hans-Georg Lundahl