Si j'avais été français, j'aurais voté Sarkozy le sécond tour, par défaut de mieux, et si j'avais été à Paris hier, j'avais été avec la droite nationale. C'est bien moi qui leur ai fait l'offerte d'utiliser Marche Bellovaque (une marche composé quand 'étais à Beauvais l'année passée) pour une partie de la musique pour leur manifestation. Voir les commentaires sur le blog d'Alain Escada.*
Néanmoins, vous êtes élu, vous êtes le président, vous êtes donc le chef des préfets de police, celui de Beauvais comme celui de Paris. Quel qu'était votre motif ou si vous étiez conscient ou pas, quand vous n'étiez que candidat ou avant, de soutenir ou ignorer les intrigues contre moi sous Sarkozy, vous avez déjà gagné cette élection.
On a prétendu que je me pose comme prophète ou Messie. Non. On a prétendu que je veule me poser en exemple contre l'avidité par une vie franciscaine. Non. On a prétendu que je sois tellement inconscient que ce serait me faire injure de ne pas intriguer avec ou sans la psychiatrie contre mes libertés, contre l'usage que je fais de mes libertés, à la fois naturelles et constitutionnelles. Non. On a prétendu que je manque virilité ou que je sois homosexuel. Non, je suis simplement encore puceau - et les intrigues auxquelles je fais allusion n'ont pas arrangé ma situation. On a prétendu que je sois autodestructif. Non. On a prétendu que j'eusse besoin des modèles masculins pour me structurer - comme si j'en avais pas déjà eu et des meilleurs que ceux qui s'offrent. Ou du travail physique, comme si c'était le travail intellectuel qui me fatiguait. Non, les privations de sommeil me fatiguent. On a prétendu que je ne comprenne pas les lois encadrant la propriété intellectuelle. Si. On a prétendu que je n'ai pas fait les démarches qui donneraient aux autres le droit d'exploiter commercialement mes œuvres. Si.** On a prétendu que je ne sois pas capable d'avoir composé ce que j'ai composé sans risquer un plagiat au moins inconscient. Si, et un plagiat inconscient est même exclu par mon faible en dictat musical - un faible par lequel on avait précisemment prétendu "prouver" que je n'étais pas capable d'avoir composé mes compositions. Car à divers réprises on a voulu prouver ce faible en dictat musical que j'aurais admis sans hésiter si seulement on avait demandé au lieu de prendre une occasion que j'étais surfatigué et une composition que je n'avais pas rhytmé - à la ville même d'Avignon - pour prouver qu'on pouvait jouer n'importe quoi et je le prendrait pour ma composition. On a donc cru prouver que je ne pouvais pas être le compositeur que je suis, tout en prouvant que je suis vraiement incapable de ce plagiat inconscient qu'on craint de certains quartiers. Sans s'en rendre compte.
Comment je sais ça? Suis-je clairvoyant? Non. Mais quand un préjugé adverse se prolonge envers quelqu'un ça devient de plus en plus palpable quelen est le contenu et d'où ça vient. Et les marques sont bien réels.
Avant-hier j'étais en train d'écrire sur mon troisième quattuor pour cordes. J'allais scanner les partitions sur un ordinateur de la bibliothèque de Beauvais, mais je sais que je dois aller - si je récupère ou refais les partitions! - sur un autre espace internet. Ma meilleure possibilité m'avait été ôté par quelque forme de vacances de l'animateur. Je me trouvais à côté du camping, où j'avais si souvent gratté la générosité des étrangers l'année passée (chose qui arrangeait mal le gérant du camping, qui est d'une école orientale quand à son honneur, une école précisant qu'un indigent peut à la limite gratter sa propre générosité, mais pas celle de son clientèle). Je me couchais - un pair des pantalons en train d'aérer, un slip en train de sécher, les partitions et les autres papiers à côté de mes choses de couture, mes cuillers en plastique, mon champoin dans un sac à côté de moi. Avec une pancarte utilisée pour la manche - ou je ne précisait pas mon cas, mais offrais de la lecture sur internet.***
Avant cinq heures je me réveille. Je regarde vers les pantalons. Pas là. Je regarde vers le sac. Pas là. Je dépense une bonne heure de fouiller les endroits, à la fin même le camping et simplement de me fâcher avant de me rendormir. Je me réveille en temps de parler avec un Allemand qui me donne un thé, une bouteille d'eau et quelques barres de céréales pour petit-déj. On se parle, je lui explique le cas et que j'allais porter plainte. "Na dann, gute Klage" - "bonne plainte". Je me rendors encore une fois, il est allé. Le gérant du camping y vient, me fait des signes que c'est interdit d'y aller prendre de l'eau, qu'il m'a sous les yeux, il parle longuement avec un homme du Gar qui m'avait salué la veille. Il parle un peu moins longuement avec un couple anglais qui, la veille, m'avait donné un bon repas. Je demande à l'homme de Gar de vérifier la présence du sac et des pantalons la veille et leur absence le matin devant le commissariat. Il n'avait pas fait attention. Je note qu'il est aussi d'origine "orientale" ou maghrébine. Je demande aux Anglais - ils ne vont pas en centre-ville. L'Allemand était déjà parti et en plus il ne m'avait pas vu la veille. Quand je pars, je vois le centre d'hébergément qui avait été ouvert là à côté du camping. Un peu commode pour ceux qui auraient voulu me priver d'excuse de gratter les générosités des touristes.
Je vais au commissariat. Le policier trouve une excuse pour ne pas prendre ma plainte. Je vais me reposer - j'ai quand même du sommeil à récupérer! - et viennent deux assistantes sociales me parler. On précise que les dortoirs c'est pour ceux qui restent longtemps, chambres individuelles, c'est uniquement l'hôtel, et uniquement pour ceux qui ne restent pas très longtemps. Je leur demande la permission de me reposer. "Non, c'est un endroit privé" - je commence à me lever, elles me demandent si je ne veux pas qu'on m'aide. Mais l'aide que j'avais demandé - la permission de rester dans le soleil sur le gazon - m'avait déjà été refusée. Comme la plainte chez la police aussi, avant. L'aide qu'elles m'offraient ne m'interessait pas à discuter avec elles ce moment là, de toute façon. Ça semblait les déranger, comme si elles avaient affaire avec un fou autodestructif. Plus tard le soir, la nourriture qu'on m'offre n'a rien de très salé, c'est chocolat en Prince de LU et en Petit Écolier. Et j'avais fait des portes.
Je ne pense pas que l'impression qu'on me fait un blocage soit purement subjectif. Si la psychiatrie si est melée, c'est pour des choses comme ça que j'ai du quitter la Suède. La situation me parait comparable à celle de Sysslebäck les derniers mois que j'étais là.
Vous avez peut-être le pouvoir d'adresser un mot aux préfectures? Vous avez peut-être aussi un interêt de vous montrer honnête sur le plan administratif, vu que vous ne l'êtes pas sur le plan législatif présumable? Voilà, il y a une chance là.
Hans-Georg Lundahl
BU UP-JV, Beauvais
14 Mai 2012
*Le Blog d'Alain Escada, Jean de Viguérie rejoint le comité de l'hommage à Sainte Jehanne d'Arc - commentaires.
alainescada.hautetfort.com/archive/2010/03/16/jean-de-viguerie-rejoint-le-comite-de-parrainage-de-l-hommag.html#c
**Pour Musique:
What's the deal? C'est quoi ce truc?
hglundahlsmusik.blogspot.fr/2008/11/whats-deal-cest-quoi-ce-truc.html
Pour textes:
Conditions d'utilisations ultérieures
hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/03/de-retour.html#conditions
et:
A little note on further use conditions
hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/03/de-retour.html#furtherusenote
Dans les deux cas il s'agit d'un droit libre d'exploitation, limité en adaptation, ouvert pour recompensation monétaire à l'auteur, en occurrence moi.
***Le texte:
blogspot.com
Autre papier important: un texte de 72 pp. écrits à main (en fait demi-pages, arrangées pour devenir pages par photocopiage d'un livre artisanal) contre les arguments que certains pasteurs protestants m'avaient offert avec le café demandé contre le Catholicisme. Et deux chablons pas encore utilisées pour tagguer l'adresse abrégé d'un message sur Utøya ("Confusions idéologiques" - il n'était pas du tout Fondamentaliste Chrétien):
o-x.fr
/g10v
Nouveau lien abrégé:
http://tiny.cc/mw56yw
3 commentaires:
Vu que "l'ordinateur" m'a fait des choses bizarres (comme, quand j'avais écrit le message sur un bloc-notes et copié dans l'espace rediger message de couper le tout en deux lignes par deux séparés par deux nouvelles lignes et encore rebouter soi-même quand j'en avais écrit beaucoup mais pas le tout), je n'ose pour l'instant pas refaire pour que soit clicable en haut ce que je tente de rendre clicable ici:
filolohika.
blogspot.com
Encore un essai:
filolohika.
blogspot.com
http://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A9fet-police-paris-limog%C3%A9-manuel-valls-121854054.html
- Les préfèts autre part sont donc en parfaite sécurité? Même s'il y a des fourberies?
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