Admettons d'abord:J'ai pas lu tout le livre. J'ai vérifié en perlisant les rubriques des chapitres, qu'il n'y avait pas de chapitre consacré à la question de la diversité des nombres des chromosomes chez les mammifères. Ce que me parait le plus grand problème pour les évolutionnistes. Qu'un chimpanzee a 48 chromosomes et un homme 46, ce n'est pas tellement le problème. L'homme pourrait théoriquement avoir eu deux paires de chromosomes conflatés.
Attention: ce n'est pas du tout sur que ce soit passé ainsi. A part le nombre reduit il y a entre chimpanzee et homme tellement des différences, qu'il serait hazardeux d'affirmer l'identité à part quelque remaniements.
Ce site ci ne donne pas les différences locales, à nombre de milliers ou dixaines de milliers.
C'est donc uniquement pour vérifier si Le Gal avait apporté une reponse ou une tentative échouée de reponse (ce que m'aurait donné un plaisir malin) que j'ai ouvert son livre. Voici maintenant une chose que j'y trouve:
Je ne crois pas au paradis. En revanche, je sais que l'enfer existe. ... C'est l'enfer au quottidien des exclus, des pauvres, des sans-abri, des sans-papier, des handicapés, des malades, des femmes violées, mal traitées, de toutes les victimes de la violence d'autres hommes.
Remarque: Je suis sans-abri. Ce n'est pas un enfer. Ce matin j'avais occasion de passer par un endroit où l'année passée on m'avait donné des khakis, mais plein. Par gentillesse ils m'ont ajouté le café de ce matin. Non, l'existence quotidienne des sans-abris n'est pas un enfer. Grace à Dieu. Si je voudrais la finir? Dépend de ce que j'aurai en retour.
Après, il laisse entendre que la religion, par conséquent le concepte d'une création récente de l'homme, soient là pour donner un espoir de paradis dans l'au-delà aux misérables. Un truc "vieux comme le monde".
Faux.
L'espoir d'arriver au paradis en masse, simplement en restant gentil, n'est pas plus vieux que le christianisme.
Moïse parlait pas de paradis à atteindre après la mort, au moins pas ouvertement. Même la résurrection des morts est plutôt insinuée indirectement que clairement dite. Pour beaucoup des païens, le seul bonheur possible pour les morts étaient les sacrifices aux défunts. Platon, les Stoïciens et Bouddha, et Zoroastre aussi, parlaient d'un paradis dans l'au-delà, mais sous conditions pas trop populaires. Les égyptiens étaient plus proche, mais même pour eux les différences sociales persistaient à l'au-delà. La résignation sociale était due à une résignation plus profonde - qu'il avait toujours été ainsi, que même l'au-delà fera pas grande différence. Erreur partagé par Le Gal.
Ou alors le monde s'est renouvelé, et le monde et le nouvel espoir ont un même age de 2000 ans.
Non plus il n'est pas vrai que le christianisme prone une passivité sociale absolue. Tellement des vierges ont sacrifié leurs vies pour un amour et un espoir qui paraient foux à la société. Si la fille à maison n'est plus l'esclave absolue de son père, c'est du à l'espoir d'un au-delà, c'est du à sainte Cécile et sainte Barbe, mais aussi à sainte Géneviève et sainte Claire.
Ça a quel rapprt avec l'ADN? Aucun, biensur. Et Le Gal le sait. il s'est permi une diatribe anticléricale, totalement hors sujet, j'y repond. Mais il retourne à l'ADN, et je le suis. Rien du nombre de chromosomes des mammifères, biensur, mais quand même de l'ADN. Et la religion, catholique (ou pas tellement), en plus.
Le père Teilhard de Chardin écrivait en 1950, peu de temps avant de mourir, que "la vie est la forme que prend la matière à un certain niveau de complexité". Pouvait-on mieux résumer la pensée profonde - le dogme? - de la biologie moderne que par cette formule concise et précise d'un religieux, d'un jésuite?
Ah, la biologie moderne a ses dogmes ou pensées profondes? Des pensées au-delà des simples données observées? Merci pour l'aveu, alors! Et Teilhard de Chardin formule les dogmes de ... pas le christianisme, mais la biologie moderne? Merci pour l'observation!
Pour lui, il n'y avait pas d'opposition entre la foi catholique et la science. Le tout est de savoir où l'on place Dieu. Il est la conscience suprême, spirituelle, mais il n'est, pour le chercheur jésuite, ni à l'origine de la terre ni à celle de la vie. C'est, évidemment, encore trop pour les athées, mais cette conception de la foi a au moins le mérite de sauver les apparences de la réflexion, d'accepter les connaissances qui dérangent, de ne pas bafouer la conscience humaine.
Résumons en mes mots: Teilhard de Chardin, ou son école à l'état pure s'il y en a encore, ne croit pas que Dieu eusse créé, ni la terre, ni la vie. Ça c'est sauver les apparences de la réflexion. Ah bon, ceux qui croient que Dieu a bien créé les deux et l'homme en plus ne reflechissent pas, alors? Le dogme de "la biologie moderne" est alors "la conscience humaine" à ne pas surtout bafouer? Je ne crois pas avoir surinterprété le texte.
Il y en a plein d'hommes à être en désaccord avec ça, même par rapport purement de leur conscience humaine et j'en fais parti. Pour repondre dans la même veine de socio-indignation par rapport à un dogme qu'utilise Le Gal: le christianisme ne rend pas ses fidèles suffisamment remodèlables pour le goût de certains riches ou téchnocrates qui voudraient que les chantiers tournent 24/24 et 7/7, détruisant ainsi les heures du calme pour les voisins avec le biorhytme des équipiers de nuit, tout avec le repos du dimanche. Alors ils veulent le remplacer.
Le mieux, c'est nier Dieu. Le mieux pour nier Dieu, c'est prétendre qu'il y a une autre explication qui marche parfaitement pour expliquer l'homme, la vie, la terre et l'univers. Tant pis s'il faut prétendre que c'est par une lutte sans répit pour l'existence qu'évolue le crossoptérygien à l'amphibien, l'amphibien au reptile, et ensuite des reptile juste les oiseaux et les mammifères, les animaux avec piété, compassion et tendresse. Ou tant mieux, de leur point de vue, car alors on peut dire aux ouvriers "la vie est dure, il faut lutter pour l'existence". Et les banques peuvent le dire à ceux qui refusent d'imposer cette lutte à leurs ouvriers.
Une époque, on n'était pas encore prets à nier Dieu, c'était avant la révolution industrielle. Avant les révolutions de France et les guerres Napoléoniennes. Pendant les lumières il y avait un ou deux à nier Dieu directement et ouvertement. Didérot et d'Alembert. Ils prétendaient par là justifier la jouissance sans freins, chose de toute façon inaccessible pour la masse. Leur fruit moral est un marquis un peu trop connu: de Sade.
Avant cette négation, au moins on niait que Dieu aie créé l'homme au centre de sa création. D'où l'héliocentrisme, la prétence que la terre soit centré autour du soleil. Hypothèse encore pas prouvée, mais qui fonctionne comme un passe-partout contre le dogme catholique, et sape en même temps la confiance qu'a normalement l'homme dans ses sens. Ils sont supplémentés par mauvaise logique:
Rappelez-vous : tous les êtres vivants, des bactéries les plus rudimentaires aux animaux les plus évolués et à l'homme, depuis les virus jusqu'aux végétaux, possèdent le même ADN, avec le même alphabet, le même code. Comment peut-on nier, dans ces conditions, la parenté entre tous les vivants de cette planète et donc leur origine commune?
Certainement, ceci est le plus repandu et le plus profond comme soi-disant preuve de l'évolution. Et certainement on ne peut pas prétendre que les différents êtres soient issus chacun avec son ADN, chacun du non-vivant sans l'ADN, et par pure hazard aboutis à en avoir le même.
Mais un créateur commun explique autant qu'un ancêtre commun. L'intelligence artistique peut avoir économie artistique, même chez sa créature, l'homme. En plus, si un créateur commun les a tirés de la terre indépendamment les uns des autres, ça ôte le problème des différents nombres de chromosomes noté plus haut.
Voyons alors où ça continue:
Le pape reconnait aujourd'hui l'ADN comme support matériel pour ne pas dire matérialiste - ça n'irait pas avec support - de l'information génétique et les découvertes qui fondent le concept d'évolution.
De l'information génétique, d'accord, mais est-ce qu'il entend par
là, le bon pape Benoît XVI "
les découvertes qui fondent le concept de l'évolution"? Rappelons que Mendel n'était nullement évolutionniste. Selon
Prêtre rejeté ouvrage autobiographique du père Bryan Houghton, Mendel était certaine époque, longue de 50 ans, "sur index" en France évolutionniste. Avec les chromosomes. Mais il ne peut y avoir "index" dans les sciences? Pas? Alors, d'où les
dogmes et les
pensées profondes que je viens de noter? Espérons juste que Benoît XVI ne partage pas le pire de Teilhard de Chardin!
Hans G. Lundahl15/28 avril A. D. 2009
Carpentras