samedi 29 janvier 2011

Qui Créa Paris? Dieu Ou L'Homme?

Ce message fait partie de la série création vs évolutionnisme, clicquer ici pour voir les autres

Je viens de constater qu'il y a un dominicain qui s'appelle Jacques Arnould. Il est aussi adversaire du créationnnisme.

Il est aussi attitré de théologie et de l'histoire des sciences. Je me demande s'il est aussi proche d'un Marc Arnould, psychanalyste ou quelque chose comme ça.

Avant de répondre à la question qu'il a selon son livre sur les créationnistes débattu avec un créationniste américain, je vais d'abord dire quelques choses sur l'étude non-théologique.

L'Histoire des Sciences est la pire discipline possible pour apprendre l'histoire des sciences. Elle est à peine historique et surtout pas scientifique. Si on regarde La Science comme une ville ou un état assez monolithique, de type monarchie persane, L'Histoire des Sciences est son épopée nationale Schahnahme et les Historiens des Sciences son Ferdausi. Jamais l'historien des sciences, dans un conflit entre une position analogue à celle de La Science Moderne et une autre, ne manque une occasion de soutenir la position analogue pour faible qu'elle était en arguments comme précurseuse de la Lumière et de repousser l'autre position comme une erreur heureusement depui vaincu. Giordano Bruno y figure comme héro, Jean Kepler y a une position plus grande que son maître Tychon Brahé, les Papes Urbain VIII et Pie IX qui condamnaient ou soutenaient adversaires scientifiques de Galilée et de Charles Darwin y figurent comme vilains. Si ce n'est pas vrai pour chacun, c'est la tendance générale.

Les mathématiques ont une position un peu spéciale. D'un côté on admet que les définitions des anciens Grecs étaient exactes, mais de l'autre on soutient la chifre aussi connu comme zéro, on soutient l'écriture de formule un peu abrégé qu'est

"(a-b)2=a2 -2ab +b2"


comme une preuve qu'un produit et par là aussi un résultat et par là aussi un nombre peut être négatif. Les manuels scolaires français ont le grand avantage devant ceux de la Suède de présenter ça comme des "nombres rélatifs" et en même temps le tort (en terminologie mathématiquement exacte) de ne pas préférer le nom inverse "rélations numérales". Ceux parmi les élèves qui comprennent ont par là un grand example de la figure stylistique métonymie.

Mais revenons à Jacques Arnould O.P.

Le créationniste américain avait demandé "qui créa Paris?" et le dominicain a commencé à bégayer quelque chose sur les différents hommes qui y ont contribué, sans être sûr qui devrait être cité devant les autres, puis le créationniste a dit "non, c'est Dieu qui a créé Paris."

Jacques Arnould O.P. a trouvé ça dur. Il y a trouvé une preuve que les créationnistes sont des hommes doctrinaires sans imagination ou même réalisme. Je n'ai pas personnellement rencontré cet homme américain, je ne peux pas dogmatiser qu'il n'avait pas ç tître personnel ce trait de charactère, mais je doute là-dessus, car l'exemple que le dominicain nous montre dans ce livre (j'ai juste ouvert le livre pour y lire cette dialogue) ne le prouve pas. Au contraire, il prouve que le créationniste américain s'avait posé les bonnes questions sur l'essence même de Paris.

Paris est tout d'abord un lieu sur la terre. 48° 51′ 24″ Nord de l'Équateur et 2° 21′ 07″ Est de Greenwich (c'est à dire 0° 0' 0" Est/Ouest de l'Œil Crevé de Sainte Geneviève, comme l'a noté un vieux numéro de Journal de la France Courtoise). Il a été créé comme toute autre lieu sur la terre - par Dieu.

Ce qu'on appelle normalement Paris, c'est une partie de la surface tellurienne. Tous qui est en-dessous jusqu'au Centre de la Terre (selon nous les autres géocentriques donc jusqu'au Centre même de l'Univers) en rocher, en sédiments, en plateaux tectoniques (là, ça devient théorique) et en tous ce qui se trouve en dessous des éventuels plateaux tectoniques: c'est Dieu qui l'a créé, sans exception. Si l'Enfer s'y trouve, comme dessous chaque autre ville ou lieu non urbain, comme je le crois, la seule chose que Dieu n'a pas créé dedans est la mauvaise volonté des damnés.

Tous ce qui est au-dessus, jusqu'au Ciel, jusqu'à l'extrème limite extérieur de l'Univers (pourvu que nous les géocentriques ayons raison), Dieu y a tout créé aussi. La bonne volonté des bienheureux est plus que la mauvaise des damnés quelque chose qu'on peut attribuer à Dieu.

Regardons de plus près cette surface tellurienne de 48° 51′ 24″ Nord de l'Équateur et 2° 21′ 07″ Est de Greenwich, c à d de Paris. La Seine y coule, c'est Dieu qui a créé l'eau et tout ce qui est naturel dans le creux où elle coule, y compris l'Île de la Cité et l'Île St Louis. Mais on peut ajouter quelque part que des hommes ont contribué à rendre les berges de la Seines plus stabiles, moins inondables, moins vulnérables en localité par les inondations qu'il y a.

Les hommes y ont également apporté des matériaux venus d'ailleurs pour bâtir des maisons et des églises et d'autres bâtiments et monuments. On peut dire que Paris n'existait qu'en puissance avant que les hommes y viennent s'installer. Le lieu 48° 51′ 24″ Nord de l'Équateur et 2° 21′ 07″ Est de Greenwich ne devient pas vraiment Paris avant ça. Même plus: il devient Paris après avoir été Lutetia Parisiorum. Peut-être après avoir été encore autre chose avant. C'est donc quand même, comme le veut Jacques Arnould l'homme qui a créé Paris?

Mais c'est Dieu qui a créé l'homme, c'est Dieu qui a créé chaque rocher en dehors de Paris dont on a puisé marbre, c'est Dieu qui a créé les autres rocher, dont on a puisé de chaux pour faire le beton, et encore les cailloux qu'on met dans le beton. On fortifie le beton par squelettes d'acier, est qui a créé l'acier en ses matériaux d'origine, le fer et le charbon? Encore une fois: Dieu.

On y vend des crêpes, certes une création humaine, mais à partir des œufs que Dieu laisse se produire dans les poules, du lait que Dieu laisse apparaître dans les vaches, du blé ou de la sarrassine que Dieu a fait pousser. Les hommes n'ont que planté la sarrassine ou le blé, maintenu les poules et les vaches en captivité.

On y vend des chandails* en laine, mais c'est Dieu qui a créé les brebis. Et Les tricoteurs et les tricoteuses. Si les livres sont faits sur papier de lin, c'est Dieu qui a fait pousser le lin (pourtant planté d'abord par un homme) et si c'est papier industriel c'est Dieu qui a créé chaque arbre.

On y transporte beaucoup de ces choses (les chandails plus souvent que les crêpes, en proportion de la consommation totale des choses), en trains ferroviaires ou en voitures, et qui a créé l'électricité (qu'elle s'explique pour de vrai par les électrons et le pouvoir électromagnétique - personne n'a vu ni l'un ni l'autre, sauf, s'ils existent les anges peut-être et Dieu - ou autrement), qui a créé le goudron, qui a créé le pétrol? Dieu.

Quand on dit que Dieu est tout-puissant on entend pas que Dieu fait chaque chose qui se passe, on entand que chaque chose qui se passe est faite soit par le choix de Dieu, soit par sa permission. Et pareil, quand on dit que Dieu est le Créateur de toute chose visible et invisible, on entend qu'il y a des choses que Dieu a créées directement, il y a d'autres qui ont été réarrangées par une créature avant d'être ce qu'ils sont, mais réarrangées à partir aussi de la créature visible.

On y voit un parallèle dans l'Église. Et c'est très dangéreux pour un ecclésiastique d'oublier que les anges, les âmes, les corps concernés par surtout les Sacrements, les matériaux dont on fait les Sacrements et Sacrementaux, les lieux où l'Église a lieu, tout ça est la créature de Dieu. Un évêque peut choisir telle ville plutôt que telle autre pour y faire sa mission, et quand le choix n'est pas le sien, c'est celui d'un autre homme: d'un pape ou patriarche qui l'envoie ou un roi qui le réclame (ne serait-ce pas joli si le roi de Maroc reclamerait des moines du Barroux pour faire son baptême et une mission catholique? - sauf qu'on n'y est pas, il est encore Musulman). En Suède la loi écrite la plus ancienne chez nous, la Loi Westrogothe (qui n'est pas la Loi Wisigothe) commence avec un chapître dite de l'Église, dans lequel est reglé quand on doit baptiser un enfant et qui est autorisé à aller chez l'évêque pour reclamer le curé d'une nouvelle paroisse. Mais chaque choix fait par un homme ne fait autre que disposer ce que Dieu Lui-Même a créé ou donné.

Hans-Georg Lundahl
Mouffetard, Paris V
29 janv. 2011, la fête de
St François de Sales

*Si c'est "chandaux", alors c'est la faute du bibliothécaire, moi je lui ai posé la question.

samedi 22 janvier 2011

Ephésiens 6:4 et Col. 3:21 - Lalita et Ousmane et Maxence

PRÉSENT (dans ce contexte c'est Alain Sanders) s'indigne de temps en temps si tel restaurant "ouvert pour tous" va au halal. Si c'est un restaurant américain, c'est normalement une grande chaîne. On serait tenté à répliquer "mais quelle chance pour les petits restaurations, si la clientèle occidentale veut bacon avec le burgher!"

Hier il y avait des vraies raisons dans leurs nouvelles de se plaindre d'islamisation - et Jeanne Smits vient de rater l'occasion!

Il s'agit de Lalita. Il s'agit aussi - bien que ce n'est pas évoqué en PRÉSENT - d'Ousmane. Deux suicides infantiles. Deux familles musulmanes. Et pourtant les suicides infantiles restent - c'est le chiffre du Parisien - 20 à 30 par an.

Lalita était diabétique, elle voulait avoir des bonbons. Jeanne Smits parle de la société de consommation. Sait-elle ce que c'est la diabète? Sait-elle qu'elle prix les Musulmans mettent sur l'activité? Le diabète fatigue par les hypoglycémies. Bonbons peuvent instamment soulager ça.

Ousmane s'est noyé pour ne pas être avoir une râclée de son père. Une râclée d'un père musulman, c'est une chose à prendre à la légère, non?

Les Musulmans n'aiment pas Saint Paul. Cette fois si, peut-être ils l'écouteront:

Eph. 6:4 et patres nolite ad iracundiam provocare filios vestros sed educate illos in disciplina et correptione Domini - pères, ne veuillez pas provoquer vos enfants à la colère, mais éduquez-les plutôt dans la discipline et la correction du Seigneur.

commentaire là-dessus:

In like manner it is the duty of children to obey a parent; but it is the duty of a parent to exhibit such a character, and to maintain such a government, that it would be proper for the child to obey; to command nothing that is unreasonable or improper, but to train up his children in the ways of virtue and pure religion.

Provoke not your children to wrath - That is, by unreasonable commands; by needless severity; by the manifestation of anger. So govern them, and so punish them - if punishment is necessary - that they shall not lose their confidence in you, but shall love you. The apostle here has hit on the very danger to which parents are most exposed in the government of their children. It is that of souring their temper; of making them feel that the parent is under the influence of anger, and that it is right for them to be so too.

[Il y a plus là-dessus dans ce commentaire anglophone. Quand est-ce que les pères font ça?

Il y a aussi un lieu parallèle:]

Col 3:21 patres nolite ad indignationem provocare filios vestros ut non pusillo animo fiant - pères, ne veuillez-pas provoquer vos enfants à l'indignation, pour qu'ils ne deviennent pas découragés


Je me demande si les suicides infantiles (sous dix, sous quatorze) les musulmans ne sont pas surreprésentés. Et les japonais et juifs peut-être aussi. Les pieds-noirs?

Autre suicide, mais pour l'instant peut-être encore pas réussi, peut-être déjà averti: Maxence.

Jeanne Smits se dit que la séparation des parents y est pour quelque chose - c'est pas tout - et si la rupture de sa copine avec lui n'y est pas pour quelque chose. Mais comment est-ce qu'elle pose la question?

Trop tôt dans une affaire sans lendemain? Mais justément, un premier amour c'est toujours trop tôt pour une rupture, à quel que soit l'âge. Et l'âge qu'il avait et sa copine probablement aussi n'est pas si bas que la nature interdit la maturité de stabiliser la rélation.

Je crois que la génération des parents des deux familles y sont pour quelque chose. Dans cette rupture. Là, ce ne sont pas les Musulmans que je mets en cause. Lui et sa copine, laissés à eux seuls, il y aurait eu bientôt une famille. Dans un contexte musulman il y aurait eu une rupture beaucoup plus tôt, et sans qu'ils auraient eu l'occasion de se lier si vite émotionnellement par l'acte physique d'amour. Et il y aurait eu crois-je aussi une chance de se retrouver plus tard.

Et il était en plus victime de harcèlements et d'harnaques à son lycée ... oh quelle joie pour les diables que tout le monde doive s'y frotter les uns aux autres là-bas! Un peu plus de diversité sociale, un peu plus déjà en travail si les talents n'étaient pas pour les études, ça n'aurait pas fait mal! Mais il y a la compulsion scolaire, qui n'est pas en cause, car Maxence avait dépassé 16, il y a aussi l'ambition parentale, dite responsabilité quand c'est parfois très mal au contraire de pousser la progéniture à une école où elle va mal.

Je dois la gratitude à ma mère d'écrire ça, elle le sait très bien pourquoi.

Hans-Georg Lundahl
G. Pompidou/Paris IV
22/I/2011, Sts Vincent et ...?
(j'ai oublié l'autre)

J'allais juste envoyer ce message en courriel à ma mère, son mail est inaccessible.

Tillykke!

Her fik jeg nyheden: anden blog.

And the Band Played Waltzing Mathilda ... nogen sted i Danmark også håber jeg!

vendredi 21 janvier 2011

Les Tistou, ça existe. Les autres aussi, d'ailleurs.


Une raison de détester l'école public est qu'elle ne laisse pas les Tistou rester Tistou et les autres autres. Elle agace les deux.

Si tout le monde était Trounadisse, ça serait dégueulasse (rappelons que les voleurs sont assez souvent Trounadisse à l'envers). Si tout le monde était Tistou - Tistou ne serait plus Tistou.

Si les Trounadisse se mettent ensemble pour créer un monde sans les Trounadisse, tout fait des Tistou: pas seulement ils échouent, en plus ils se prétendent quelque part Tistou (ou, au pire Moustache) par procuration - mais ils restent Trounadisse.

Tout le monde me comprend très bien que je ne prends pas Tistou et Trounadisse pour deux personnes qui ont réellement vécu à Mirepoil. Mais il y a des niais qui ne comprennent point la même chose si je parle de Gandalf et Saroumane ou de Frodo et Sam.

Si les Tistou grandissent sous les Trounadisse, ça leur peut arriver de ne pas en souffrir: ça leur arrive aussi d'en souffrir. Un peu le pire dans l'ordre des hommes d'influence ou de pouvoir sont les feu Tistou qui se veulent venger sur les Trounadisse pour ne pas avoir pu rester des Tistou.

Si en plus les Trounadisse mettent derrière un ex-Tistou, derrière un Tistou gâché pour l'aider à faire le Trounadisse à la Tistou ...

Ajoutons: il y a d'autres façons de faire périr un Tistou. Il y a d'autres amertûmes qu'envers les Trounadisse qui peuvent hanter un ex-Tistou.

Autre chose à retenir - à part tout ce que nous donne l'auteur lui-même?

Oui. Si "les fleurs ne laissent pas passer le mal" ça vaut biensûr pour les fleurs chez les floristes mais surtout pour les roses d'un Rosaire, il y en a quelques variétés dites Latines ou Grecques:

Ave Maria Gratia plenaTheotoke Parthene khaire
Dominus tecumho Kyrios meta sou
... ...


Revenons au livre, encore un peu de cueillettes:

Les grandes personnes ont la manie de vouloir à tout force expliquer l'inexplicable.


En effet, même si quelque chose d'extraordinaire est bien explicable, ils le rendent inexplicable pour s'adonner à cette manie de vouloir à tout force expliquer l'inexplicable.

Ou plutôt des grandes personnes. Tolkien - il ne s'agit pas de sa fiction, mais d'un essai sur les contes de fée, chapître sur leur renvoi dans la chambre d'enfants - nous rappelle que c'est inutile de angéliser les enfants et de diaboliser les adultes. Maurice Druon est dans son avant-propos d'accord que les enfants ça n'existe pas, il n'existe que les futurs adultes. Un vrai enfant à normalement l'appetit de grandir. Et l'horreur d'avoir un rappel qu'il n'est qu'un enfant. Il y a le bon "devenir comme un enfant" et il y a le mauvais. Il y a aussi le bon grandir et il y a le mauvais. On a le droit, même le devoir de grandir en gardant son innocence. Ceux qui deviennent sentimentaux sur le fait que telle personne est enfant et donc encore innocent n'ont peut-être pas si bien gardé leur propre innocence.

Voici un Monsieur bien bête qui éprouve le besoin de s'accroupir pour faire semblant d'être de ma taille.


C'est de l'avant-propos de Maurice Druon. Tolkien aurait été d'accord. C'est aussi de ses propres mémoires de l'enfance.

Il y a des propos qu'il tient sur enfants et grandes personnes dans le livre que Tolkien (père de quatre) aurait expliqué par le fait qu'il n'avait pas d'enfants à sa charge lui-même. Moins on a d'enfants, plus on devient bête dans les propos sur eux. Sauf à se tenir à ses mémoires.

Puisque j'ai déjà étudié ailleurs les formes des livres pour enfants (aussi moins de mots et des mots plus emblématiques pour décrire chaque chose serait un aspect), jusqu'à en explorer les statistiques de dimensions, voici les statistiques pour Tistou. Les pouces verts. Les voilà:


Les chapîtres sont au nombre de XX, il y a un Avant-Propos. De ces XXI unités j'ai pris le premier tiers comme example.

paragraphes sans vers ni dialogue (ou dont les répliques sont très subsidiaires)
2623221311107
paragraphes de dialogue (quelques paragraphes comptées deux fois aussi la catégorie en haut)
25148421-
vers de poèmes ou chants (versets, pas strophes!)
5------


Hans-Georg Lundahl
Mairie du III/Paris
21/I/2011

mercredi 19 janvier 2011

"You know who is homeless" - and why he is so, too?

Source of following quotes in this link*:

"'Certain truths are self-evident,' Goodman said. 'You know who's homeless.'"


Let us suppose he goes around bothering a young hippie style tourist whose father is a NY millonaire, shall we?


"Marshals recently began arresting the homeless in parks under a campaign to force people who are unable or unwilling to care for themselves to get mental help."


A boss or a shrink ... some of us hate both. I might not have hated bosses, if one had not been trying to make me see a shrink as it is I do. Not the bosses of everyone who is content with having a boss, but ... well I would not. Not be content with having a boss.

Forcing people to chose between a boss or a shrink is falsifying the free work force market in favour of bosses. It is also falsifying the free psychiatric market in favour of shrinks. And shrinks are falsifying the free work force market in favour of bosses (by making certain people more pliable) or parallel market in favour of institutions (where they are tortured, basically: sleep deprivation is one thing, in these places they can give one eight hours sleep or more, but medication making you need to sleep as much as a baby + deprivation of coffee).


"City officials call the measure an attempt to stop so-called 'mobile soup kitchens' from attracting the homeless to parks."


Sometimes eating at such, I do however sympathise with the sentiment of keeping soup kitchens out of certain places. It is that or manning them very well with volunteers who throw away whatever plastic plates and left overs and cups were left. As well as volunteers to stop quarrels.

Oh boy, have I seen Roumanians and Russians quarrelling with Arabs here in Paris! And Arabs quarrelling with French! And French quarrelling with Christian ethnicities strangers. And Poles hustling in one corner - God bless them - speaking Polish.

When Christ said "feed the poor" he did not add "preferrably in a soup kitchen".

When he fed two crowds, he had not crowded them so that he could feed them, they had crowded anyway to listen. St Nicholas of Myra and propably St Genevieve of Paris served in such things, Julius Caesar and Caesar Augustus having made them. One thousand years later St Genevieve had been herding sheep before making her vows and saving the city. And St Nicholas did not quite cooperate with the regulation. "Your Highness, do not serve this man, he has already been here today" - "Yes, serve him, maybe it is Christ in disguise" (I think the dishonest man returned what he had taken too much of).

Besides, the Annona was not a soup kitchen. You did not go there as a homeless man to have a hot meal but as a poor man with a house and a fire at home to get wheat. And then you ate at home. With your own crockery of pottery, which saved a lot of plastic plates.

This morning was fabulous, I got a 9€ lunch ticket but even so, I had too much to eat and too little coffee for my taste, anyway, I ate a real brunch of best quality. Served of course, in a bakery.**

Hans-Georg Lundahl
Bibl. G. Tillion, Paris
proche de Trocadéro
19/I/2011

* http://www.wesh.com/news/9550232/detail.html
** If my uncles had been bakers rather than lawyers ... this does not mean I would like a baker to adopt me as stepnephew, though!

samedi 15 janvier 2011

Starting Chronographia by Michael Psellos


"In early infancy he had suffered castration--a natural precaution against a concubine's son, for under those circumstances he could never hope to usurp the throne from a legitimate heir." Chronographia I 3 about parakoimomenus Basil (the title means chamberlain).

"To most men of our generation who saw the emperor Basil he seemed austere and abrupt in manner, an irascible man who did not quickly change his mind, sober in his daily habits and averse to all effeminacy, but if I am to believe the historians of that period who wrote about him, he was not at all like that when his reign began. A change took place in his character ... It was the pressure of events that brought about this complete alteration in the course of his life. His character stiffened so to speak. ..." Next chapter about the future Boulgaroktonos.

Submitting someone to a series of events that forces him to change character is a bad thing for a man to do to another man. Only God knows if Basil had been better and more secure of his salvation if he had been spared that.

In the case of making Basil spoudaioteros--more serious--, men may have intrigued to play God. In the case of making the future parakoimomenus impotent, there is no question someone treated his happiness or not as a means for assuring some kind of Reason of State.

Despite Mount Athos, I cannot pretend Byzantium was better and more legitimate state than the Empire of Charlemagne./HGL

lundi 10 janvier 2011

Contacté aujourd'hui .../Contacted today ...

Un homme, qui se pose comme voulant imposer la Loi ancienne aux Chrétiens baptisés m'a contacté. J'ai refusé l'invitation à son groupe d'amis, car je crois sa position objectivement erronnée et blasphème.

A man who poses as wanting to impose the ancient Law as an obligation on baptised Christians contacted me. I refused to add him, since I believe his position to be objectively wrong and blasphemous.

Hans-Georg Lundahl
à Beaubourg BPI
10/I/2011

jeudi 6 janvier 2011

Bonne et Sainte Épiphanie!

Mgr Lefèbvre faisait une observation, sur les Sts Rois Mages. Selon ma mémoire de son livre Ils l'ont découronné.

L'Or représente la Royauté, l'Incense la Divinité et la Myrrhe l'Humanité de Notre Seigneur. Les Rois Mages ont offert d'abord l'Or.

Pourquoi? Parce que le Messie est à la fois comme Dieu et comme Homme Roi.

Il nous jugéra, il a légiféré pour nous. Il convient que la société l'accepte comme Roi.

Une des choses qu'Il a dit est "celui qui a honte de moi devant les hommes, j'aurais honte de lui devant mon Père." Une société qui l'accepte comme Roi ne peut donc pas exiger des chrétiens de cacher leur christianisme. Il y a des occasions à gerer sa vie religieuse d'une manière purement personnelle, et si nous sommes chrétiens chauqe jour, la plupart de nos actes commes chrétiens seront personnels, intimes.

Mais pas tous. Il y a des contextes où "la société" n'exige pas de cacher la religion qu'en exigeant de la renier./HGL

Handicapped by a Free-Mason (genuine example from 2009)

Never mind that title of message and dates are in French, the words we exchanged are in English. I have inverted order of messages, so that top=first message.

écrivain et compositeur à Antimodernism (auparavant) et mon profil Blogger (maintenant)

Le 01/16/09 8:41 PM, NN a écrit :
------------------------------------------
Hans-Georg, I don't know French. I do know Latin, Spanish, and Italian, so between them I can sort of read French, but not really.

On 01/18/09 8:40 AM, Hans-Georg M E Lundahl wrote:
--------------------
French is my default language. Automatic messages are written in French. I do live in France, and I do speak French, but it is my fourth language, English is my third. Latine et scribo et lego, sicut danice et batavice (Dutch).

I do have a problem you might help me out with: Bill Gates is threatening to destroy (if I got it right) all my messages on http://groups.msn.com/Antimodernism and there are two [sic!, scil. too] many threads for me alone to save each separately before february 21. Like to give me a hand?

Le 01/18/09 4:26 PM, NN a écrit :
------------------------------------------
I'd be willing to help, but what do you want me to do?

On 01/19/09 5:05 AM, Hans-Georg M E Lundahl wrote:
--------------------
There are about fivehundred or fivehundred fifty threads and n personalised pages. They need to be copied to a support that will resist the closure of MSN Groups. Messages and pages in Danish, German and French are already copied. I have also got started with assorted retorts. Messages on board "justice" are simply referrals / links to Aquinas, Summa, in Latin and English. Chesterton also is just links, except the comparison between Everlasting Man and Discours sur l'Histoire Universelle. Most urgent is the message board "general", English and Swedish messages. If you could get all on web cite, own writings as own writings, links as links, or onto some similar thing, it would be great.

Hans

Le 19/01/09 7:21, NN a écrit :
------------------------------------------
I am not a website designer. I'd love to help, but I don't have the technical skill.


On 01/27/09 6:40 AM, Hans-Georg M E Lundahl wrote:
--------------------
It is not a question of designing, but of saving already extant messages on webcitation.org

Le 27/01/09 6:48, NN a écrit :
------------------------------------------
I don't know how to do that.

27/jan/2009, later, a little less than a month before groups closed, I answered that point:

a) one window antimodernism, one window webcitation.org, go to page called archive

b) copy url of each message and paste where archive page says so, use my e-mail nananana@...com and cached pages will be sent to me, if successfully cahced - or ur own, and forward successful caches to me

c) check out each webcite link, some are failed


I hoped he would do something. I hoped to get a few more webcitation caches than I had time to get myself, and then I would have used them to make a few blogposts more on some blogs.

He did nothing. Only later did I find out on FB he was a freemason. Obviously since he was a freemason, he disliked some things I wrote. But he could have told me and I could have got on chasing another hand to help me save my work. He left linked-in (where I copied this correspondence on my account) and I unfriended him on Facebook.

I may add: nothing I wrote to him was exaggerated, nothing was unfactual. Everything was exactly as I had counted on all the message boards of my group where each page was 50 threads and main board had more than 350.

I was not asking him to be my disciple or anything abnormal as such. I had got him as a contact for professional purposes on linked-in, he refused the help in my profession as internet writer that he could easily have given me if he had payed one minimum of attention to a purely technical instruction.

Was he supposing me an adept or a wannabe adept of his sect, so that he would customarily be testing my virtues? I do not know, but I do know I dislike both that sect and that kind of testing and that kind of duplicity.

Hans-Georg Lundahl
Epiphany 2011
Bibl. Château d'Eau
Paris X

mercredi 5 janvier 2011

Les psychiatres définissent "délire" ...

Cueillette de Wikipedia*, qui précise aussi que "délire"=angl. "delusion" tandis que "delirium" est autre chose en français.

Les éléments qui peuvent faire penser à un délire et amener à demander conseil soit à son médecin traitant soit directement à un psychiatre ou même a un psychologue, sont l'association de:

  • Conviction fausse insensible à la persuasion,
  • Attachement irrationnel au discours délirant,
  • Anxiété parfois masquée par une apparence de fermeté et de décision inflexible,
  • La souffrance morale (souvent sous forme de culpabilité ou de frustration) est à peu près toujours sous-jacente au délire.


Remarques:

  • La conviction est-elle fausse ou reputée fausse? L'école laïque (et les universités d'ajourdh'hui aussi) nous fournit avec un tas de critères de vérité ou de fausseté qui ne sont que des critères - faux.
  • L'attachement est-il irrationnel ou le paraît-il seulement par indoctrination dans une école laïque, par conformisme social?
  • L'anxiété ouverte, est-elle motivée "par le délire" ou par une appréhension de retourner en psychiatrie (institution assez dégueulasse pour certains cas)? L'anxiété "masquée par une apparence de fermeté et de décision inflexible" est-elle anxiété masquée ou vraiment décision? Peux-tu voir le coeur de ton prochain?
  • Si le délire occasionne très certainement souffrance morale, frustration, culpabilité ou les deux, la souffrance morale est très présente chez des hommes persécutés même s'ils ne délirent pas. C'était le cas avec Notre Seigneur.


L'article nous veut aider aussi en classant les délires par thèmes. Quand il s'agit de délire de persécution, qui ne voit pas que le fait de constater "délire" chez quelqu'un aide à le persécuter à travers la psychiatrie (institution très dégueulasse pour certains, comme je viens de le dire) qui le persécute souvent réellement "pour l'aider"? Quand il s'agit de "délire de révindication", qui ne voit pas que quand celle-ci est "repérée" chez quelqu'un qui a une réelle révindication, ce "répère" l'empêche d'avoir ce dont il a un vrai droit? Les délires de grandiosité sont plus répérables, mais par les généreux. Il y a des personnes qui n'arrivent pas à comprendre que quelqu'un autre est mieux que lui de quelque façon particulière, et qui sont trop vite poussés à "répérer" un délire de grandiosité chez quelqu'un qui ne revendique que la vérité sur soi-même. Autre façon de faux répères: on attribue a quelqu'un une fausse révendication, qu'il n'a pas faite. Ça arrive aux envidieux qui sont prônes à trouver la fausse révendication équivalente aux révendications réelles (révendiquer de parler 8 langues de deux familles de langues est une autre chose que de révendiquer le don des langues miraculeux), ça arrive aux ricaneurs, ça arrive aux malhonnêtes.

Quand aux recettes pour "aider un délirant":

Aussi pour approcher la personne délirante et l'amener à accepter une issue thérapeutique il est fondamental de la rassurer et de soulager ou réduire sa souffrance morale. Pour ce faire il faut établir un rapport d'empathie avec la personne délirante et lui faire savoir que l'on reconnait sa douleur et sa peur. Il s'agit d'un processus d'une extrême délicatesse qui doit au plus vite déboucher sur une prise en charge spécialisée.


Dans le cas de faux répères de délire d'autrui, a) le but et la récommendation sont très aptes à frustrer la personne et b) le fait d'"établir des rapports d'empathie" dans ce but précise est une source supplémentaire de frustrations: c'est une garantie que la personne devienne incapable de rationnellement se fier à des "rapports d'empathie". C'est aussi pour ça que l'honneur dicte souvent de repousser quelqu'un qui offre l'empathie. C'est aussi une source de colère pour celui qui doit faire face aux prétentions de comprendre doublées d'une incompréhension réelle.

Hmmm ... la thématique offerte par l'article manque "délire d'empathie avec un délirant" ... serait-ce par ce qu'il y a trop des psychaitres qui en souffrent?

Hans-Georg Lundahl
Nanterre, BU
5/I/2011, Veille d'Épiphanie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Délire