jeudi 23 avril 2009

J'avais écrit qqc de blessant

Je l'ai d'ailleurs déjà érasé.

Mais le concerné se sentait encore concerné. Tant mieux qu'il m'a parlé.

Il disait m'avoir lu encore. En effet, j'avais écrit ça: Paris-Alaska: Organic veggies/AMAP et là-dessus il était un lien au blog de Mr. Gogo qui avait écrit: Filiation chrétienne. Il avait bien aimé le message de Mr. Gogo. Quand à moi, j'ai pas fait la lecture ces années. Et je ne me considère pas comme un athée. Pour lui, j'ai écrit Judaïté de Mathatiahu Ha-Lévy. Pour qu'il puisse se confier aux évangiles. Mon dernier service liturgique était comme servant de messe, rite de St Pie V, la chapelle FSSPX de St Pierre, Berlin. Depuis j'ai reçu la chrismation orthodoxe par un prêtre roumain.

De toute façon, il me disait que personne me voulait lire, que j'étais connu dans toute la region comme celui qui insulte ceux qui sont gentils avec lui. Bon, serait-ce pour ça qu'on refuse de jouer mes compositions musicales? Parce que si on les jouait, pour d'argent, et si on m'en donnait de ce que j'avais aidé aux musiciens et d'autres à gagner, j'aurais pas ou, au moins, un peu moins besoin de ces gentillesses. Ou d'occasions de voir bénévoles et besoigneux se blesser.

Ce que j'avais à dire, il me l'a commenté, à un certain longueur, mais pas sans justice. Ce que j'avais voulu dire, et ce que j'ai dit autre part aussi, c'est que passer par les organismes donne lieu à des situations humiliantes. Les besoigneux ont souvent pas le choix. Les bénévoles font ce qu'ils peuvent. Mais, j'ai aussi noté que c'est mieux de donner directement. Là, il a dit qu'on pouvait pas savoir. J'ai dit, que si l'autre abuse, c'est alors sa responsabilité, pas celui du donneur.


Quand l'autre demande directement pour p. ex. l'alcohol, c'est biensur le choix de chacun de savoir dans sa conscience s'il le considère comme un abus ou pas. Il y a des s. d. f. qui boivent normalement, et ne sont pas alcoholiques. Il y a aussi des situations où c'est charitable de donner une bière à un alcoholique, tout à fait comme des situation où c'est bien de donner du sucre à un diabétique. L'un a des moments avec baisse de sucre dans le sang, l'autre des maux à la tête depuis la veille qui se soignent avec un peu d'alcohol, ou encore il arrive qu'il soit déjà incapable de manger.

Hans-Georg Lundahl
Carpentras
10/23 avril 2009
Semaine radieuse, jeudi.
St George (n. st.)