D'ordinaire, ma vie comme sdf est trop banale pour fournir matière directement pour mes blogs. Parfois quelque chose distillée de mon expérience fait surface dans un essay sur ce que se passe généralement avec les sdf. Mais ma routine est un peu banale.
Cette nuit, pourtant, ce n'était pas la routine! Je m'avais reposé un peu à coté du C. R. E. P. S.* hier soir, puis on m'avait donné un bon repas de ce que restait et je m'étais couché sous un arbre bien rempli.
Quand je me reveillais, il était noir, il commençait à cailler et mouiller, et il y avait un orage avec des éclairs et de la tonnerre. Comme il faut jamais rester sous un arbre, ni debout dans un champs parmi les foudres, j'ai tout juste ramassé des choses très vite en dessous et dessus le grand sac en toile plastifié. Puis je me suis mis dans le champs, aux genoux, deux ou trois mètres du prochain arbre, et abandonnant les affaires j'ai décidé de chercher abri, d'abord plus haut.
Là j'ai tout juste trouvé les endroits et un auvent dessous lequel je m'abritais. Personne me repondait.
J'ai opté pour le C. R. E. P. S. alors. J'ai trouvé l'entré ouverte, comme la veille. Le premier bâtiment était fermé, le deuxième m'a surpris avec une porte ouverte. Je suis entré, j'ai suspendu le pardessus avec la fourrure et la veste polaire sur le radiateur (heureusement en marche); j'ai cherché à ascendre un escalier mais il y avait le signe "stop - accès interdit sauf aux résidents" ou "sauf aux internes" à quoi j'ai obtempéré en retournant aux chaises; brèvement après j'ai entendu du bruit de l'autre escalier, je suis resté sur place, quelque temps après une femme de ménage est descendue en balayant les marches. Je lui ai demandé si je pouvais rester, ce qu'elle m'a permis, vue les circonstances.
Quelques heures après, comme il me semblait, une autre s'y est ajoutée. Elle n'était pas d'accord, mais j'ai expliqué que les affaires étaient encore mouillés. Encore une demi-heure ou heure après, il faisait jour (j'avais cru que c'était plus tôt) des jeunes gens commençaient à marcher dehors. Enfin j'ai conclu qu'il était l'heure du petit-déjeuner. Après une prière pour la clémence du Seigneur, je suis entré, ascendu l'escalier et j'ai commencé à chercher le personnel de l'établissement. Ayant demandé une tasse de café, j'ai vue un autre auquel j'ai expliqué que j'avais déjà demandé le café à un autre.
Une fois assis, j'ai entendu des choses sur l'orage, j'ai noté qu'il ne faut pas rester sous un arbre, on s'est mis à parler de la Tour Eiffel comme paratonnerre. Encore quelque temps, une élève m'a donné son mini-sandwich. Quand il faisait presque huit, j'ai quitté les endroits pour rechercher mes affaires.
MERCI! Si tous étaient comme CREPS (envers les gens de passage), le monde serait meilleur.
Hans Lundahl
*C. R. E. P. S.=Centre Régional pour l'Education Populaire et du Sport
Cette nuit, pourtant, ce n'était pas la routine! Je m'avais reposé un peu à coté du C. R. E. P. S.* hier soir, puis on m'avait donné un bon repas de ce que restait et je m'étais couché sous un arbre bien rempli.
Quand je me reveillais, il était noir, il commençait à cailler et mouiller, et il y avait un orage avec des éclairs et de la tonnerre. Comme il faut jamais rester sous un arbre, ni debout dans un champs parmi les foudres, j'ai tout juste ramassé des choses très vite en dessous et dessus le grand sac en toile plastifié. Puis je me suis mis dans le champs, aux genoux, deux ou trois mètres du prochain arbre, et abandonnant les affaires j'ai décidé de chercher abri, d'abord plus haut.
Là j'ai tout juste trouvé les endroits et un auvent dessous lequel je m'abritais. Personne me repondait.
J'ai opté pour le C. R. E. P. S. alors. J'ai trouvé l'entré ouverte, comme la veille. Le premier bâtiment était fermé, le deuxième m'a surpris avec une porte ouverte. Je suis entré, j'ai suspendu le pardessus avec la fourrure et la veste polaire sur le radiateur (heureusement en marche); j'ai cherché à ascendre un escalier mais il y avait le signe "stop - accès interdit sauf aux résidents" ou "sauf aux internes" à quoi j'ai obtempéré en retournant aux chaises; brèvement après j'ai entendu du bruit de l'autre escalier, je suis resté sur place, quelque temps après une femme de ménage est descendue en balayant les marches. Je lui ai demandé si je pouvais rester, ce qu'elle m'a permis, vue les circonstances.
Quelques heures après, comme il me semblait, une autre s'y est ajoutée. Elle n'était pas d'accord, mais j'ai expliqué que les affaires étaient encore mouillés. Encore une demi-heure ou heure après, il faisait jour (j'avais cru que c'était plus tôt) des jeunes gens commençaient à marcher dehors. Enfin j'ai conclu qu'il était l'heure du petit-déjeuner. Après une prière pour la clémence du Seigneur, je suis entré, ascendu l'escalier et j'ai commencé à chercher le personnel de l'établissement. Ayant demandé une tasse de café, j'ai vue un autre auquel j'ai expliqué que j'avais déjà demandé le café à un autre.
Une fois assis, j'ai entendu des choses sur l'orage, j'ai noté qu'il ne faut pas rester sous un arbre, on s'est mis à parler de la Tour Eiffel comme paratonnerre. Encore quelque temps, une élève m'a donné son mini-sandwich. Quand il faisait presque huit, j'ai quitté les endroits pour rechercher mes affaires.
MERCI! Si tous étaient comme CREPS (envers les gens de passage), le monde serait meilleur.
Hans Lundahl
*C. R. E. P. S.=Centre Régional pour l'Education Populaire et du Sport
1 commentaire:
Un peu sur moi-même et ma situation dans le monde, en français ou bilingue:
1 My reputation in Aix ... (link to Q&A) 2 lui et moi, c'est pas pareil 3 L'hospitalité du CREPS 4 Confiance totale demandée ... 5 Penser n'est pas tristesse 6 Le monde n'aime pas le débat. 7 Adversité ... et observation versifiées 8 Anarchie des propriétaires, communisme des démunis... 9 Bon ordre des possédants - liberté des démunis 10 Vols (ou semblables) en temps de Noël ... 11 J'avais écrit qqc de blessant 12 m_a_g_o_u_i_l_l_e_s___m_a_ç_o_n_n_i_q_u_e_s 13 La rigolade du jour ... 14 Est-il vous arrivé qu'on vous exige ...
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