samedi 22 août 2009

Libération de Paris 1944 ... et après?

Selon ce site officieux ou officiel, la libération débute le 17 août. Quelques jours après la Dormition - quelle glorieuse cadeau de la Sainte Vierge et Théotokos à cette belle ville.

Mais, si Paris a pu être libéré et se retrouver libre et ne pas en ruines, c'est peut-être pas sans rapport avec un certain Ernst Jünger. Je me rappelle avoir lu quelque part - pas dans ce wiki - que Hitler avait voulu détruire Paris. Il avait du renoncer grace aux protestes de ce héro de la première guerre mondiale. Et Jünger était ami d'un autre militaire allemand, Rommel. Lui non plus n'était pas un fanatique de déstruction de culture ou massacres des peuples (juifs ou d'autres). Mais, comme tous les militaires, il avait un livret du parti nazi. Et son fils a été maire d'une ville allemande, connu et respecté pour son humanisme.

Pourtant, dans ces jours, il y a un film qui persiflage les nazis tout court. Inglorious Basterds. Il me semble que ces vieux complices ou complices des complices des complices des criminels de guerre sont autant persiflés aujourd'hui que l'étaient les Juifs après les révolutions notemment russe avant les Nazis.

Un Juif repondra peut-être quelque chose comme: mais les Chrétiens n'ont pas distingués entre les Juifs qui votaient pour la mort de Jésus et les autres. Faux. Selon les évangiles ceux qui votaient étaient ceux rassemblés dans le Sanhédrine sous Hanne et Kaïphe. Tout d'abord il n'y a pas de femmes dans un Sanhédrine, et les "femmes de Jérusalem" pleuraient le lendemain. Ensuite un Sanhédrine, bien qu'elle était normalement (et jusqu'à ce moment de trahison contre Dieu et Roi, jusqu'à la révolution contre leur vrai Messie) représentatif du peuple n'est pas tous le peuple. Il y a eu ceux qui absentaient - comme à l'entré de Hitler en Autriche. Il y a eu ceux qui se convertissaient au Christ cinquante jours plus tard, quand les Apôtres, notamment Saint Pierre leur prêchait le Nouveau Testament. Même pour les autres Il s'était montré miséricordieux en consolant les femmes pleurantes "pleurez plutôt pour vous mêmes et vos enfants" qui ont plus tard souffert à la prise de Jérusalem. Les trois évangiles écrits avant cette destruction n'utilisent jamais le vocable Juif dans le mauvais sens. Le quatrième est le seul d'être écrit par le dernier Apôtre survivant et le seul d'être écrit après un Sanhédrine et synode rabbinique qui déjà n'étaient plus dans la ligne droite de l'Ancien Testament: Iabneh, Iamnia. Et le seul évangile aussi d'utiliser Juif comme synonyme de la communauté qui rejette le Messie de son propre peuple et des autres peuples. Parce que cet usage correspondait à l'usage de Iamnia.

D'où donc le droit de culpabiliser tous les Nazis sans distinction? Ou tous qui avaient critiqué les Juifs parfois violemment avant le nazisme, même s'il n'étaient pas Nazis et ne participaient pas à leurs crimes? Ou tous qui commémorent d'autres victimes du nazisme ou du communisme d'avantage que les Juifs? Ou qui commémorent d'une autre façon de la façon juive? L'éclat médiatique se voulant revandicateur de la vérité historique et de l'honneur des Juifs tués mais qui blesse vraiment d'autres, ça me blesse. Notemment dans l'affaire Williamson - après l'affaire Glemp - (précisons que le lien donné n'est pas négationniste mais défend le droit d'avoir d'opinions communément appelées négationnisme). Pourtant ça fait des années que je tâche de renouer avec certaines personnes de ou proche de ce peuple - ils refusent de me parler et semblent me considérer comme un injuste tant que ce n'est pas d'avec Mgr Williamson* que je rompe. Ce que je ne ferais pas pour ce motif là.

Hans-Georg Lundahl
Paris Vème
9/22 août 2009

*disciple de Mgr Lefèbvre qui était directement ou indirectement disciple de Père François Libermann, co-fondateur des Spiritains (Congregatio Sancti Spiritus - voir "qui sommes nous" pour plus de détails) après sa conversion chrétienne.