On pourrait imaginer que "l'homophobie" soit utilisé comme mot pour un vrai problème. Quand on taxe quelqu'un de bactériophobe, on ne veut pas dire qu'il soit normal de chérir Yersinia Pestis, Streptococcus ou des choses pareils. Personne ne le fait. Un bactériophobe n'est donc pas quelqu'un qui refuse d'aimer les bactéries, mais quelqu'un qui redoute un Yersinia Pestis où il n'y a qu'un streptocoque ou un streptocoque où il n'y a strictement rien à craindre.
Il y a des milieus où dans ce sens là, pour quelqu'un qui n'aime pas la sodomie ni les désirs sodomitiques, une certaine "homophobie" devient difficile à éviter. Là où beaucoup des hommes se côtoient ou encore ou les hommes et les garçons se côtoient. Être "homophobe" là n'est plus anormal que d'être bactériophobe dans un hôpital. Question d'éviter des tragédies évitables. Quand les gens d'un tel milieu appliquent leur astuces pour répérer des "sodomites en herbe" (astuces qui servent normalement à éliminer des dangers inutiles de ces milieux) en dehors de ces cas là, il peuvent quand même être blessants envers par exemple des hommes hétérosexuels élévés avec d'autres limites qu'eux-mêmes quand il s'agit de ne pas se montrer efféminés.
Malheureusement il y a aussi un autre sens du mot "homophobie" - de ne pas être pour la sodomie ou pour la liberté pleinement accepté d'être sodomite. On se prend le slogan "oser être soi-même", mais il y a quand même plus de gens qui sont eux-même en se montrant dégoûtés par un propos sodomitique qu'il n'y a qui se montreraient flattés de propos comme ça.
Hans-Georg Lundahl
Bibl. Mouffetard/Paris V
4 juin 2011
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