(voir source)ou: "why don't they teach logic in these schools?"Ça veut dire qu'il est né sous le Blitz-Krieg géré par la Luftwaffe. Vous avez lu ou vu au cinéma Le Lion, la Sorcière Blanche et l'armoire magique? Alors vous savez que des miliers d'enfants ont été évacués de Londres à la campagne, parfois même tirés de leurs parents, pour ne pas mourir dans cette catastrophe. Richard évidemment a eu des parents qui ont pu raconter de ça. Ils vous parait prêt à aimer le nazisme?
Angleterre a une tradition d'abri pour juifs, depuis leur retour sous Oliver Cromwell. L'élite d'Angleterre a condamné tout antisémitisme bien avant les meurtres pendant la guerre de 39 (40) à 45. L'anglophile qu'était Salazar aidait des juifs à s'échapper en Angleterre, tout en bon accord avec l'élite d'Angleterre. Belloc, mi-français, sorti d'Oxford sans devenir "fellow", anti-sémite dans le même sens que Maurras, et anti-nazie, considéré malgré ça par C. S. Lewis comme hérétique dans sa vue de l'histoire, accusait le House of Lords d'être majoritairement d'origine juive. L'élite anglaise peut donc être considéré comme solidemment philojudaïque depuis au moins l'ère Victorienne. Et Cambridge est une école d'élite.
C. S. Lewis, auteur du livre cité et mort en 1963, même jour de Ste Cécile que JFK, était marié à une juive convertie, Joy Davidman Lewis. Il a enseigné litérature anglaise (depuis Chaucer au présent), d'abord en Oxford, puis en Cambridge la litérature anglaise du Moyen Age et de la Renaissance sauf le drame (chaise créée pour lui-même) à Cambridge. Richard Williamson a étudié à Cambridge et enseigné la litérature à Ghana. Il était anglicain comme C. S. Lewis, avant sa conversion catholique. C'est très probable qu'il a connu C. S. Lewis directement ou par un chainon d'intermédiares. C'est très sur qu'il l'a apprécié. Si le négationnisme de cet homme masque un hideux antisémitisme, ou l'a-t-il appri?
X est antisémite et négationniste. Y est fils d'un collabo des rafles et négationniste. Si Richard Williamson a ce milieu philosémite d'éducation et arrive quand même d'être négationniste - ergo antisémite aussi? Le saut dans la logique est flagrant:
"Tout M est un antisémite hideux;
or, tout M est négationniste:
ergo tout négationniste est antisémite"
Ça, pourtant n'est pas un syllogisme valide. Donc, même si la prémisse majeure est vrai (la serait-ce parce que LICRA le garantit?) la conclusion ne l'est pas automatiquement. Et, à moins que la conclusion le soit, on peut pas non plus tamponner tel ou tel personne sans preuve valable, même contre toute vraisemblence, comme un antisémite parce qu'il est "négationniste". D'ailleurs, Mgr Williamson n'a pas dit qu'il n'y aie pas eu des meurtres sur des juifs en camps de concentration, il a dit qu'ils étaient moins nombreux.
Encore Mgr Williamson dit que les juifs se doivent convertir et devenir chrétiens. Est-ce ça, peut-être antisémitisme? Il y a eu des conversions forcées - les a-t-il recommendé? Si l'aide aux juifs était l'exception parmi les français (dont évidemment pas ni Mgr Williamson, ni ses parents) en 1940 - 45, pendant les presque deux mille ans que l'église prie pour la conversion des juifs, les conversions forcées ont été l'exception. Dans l'un cas l'exception (les conversions forcées) suffit pour que les catholiques de France aient honte de leur passé, dans l'autre cas l'exception (l'aide aux juifs) ne suffit pas pour qu'ils en soient fiers. Et c'est un anglais, probablement ami d'un judéophile prononcé, qui fait les frais de la honte qui hante la France.
(
voir source)
Avec, biensur les convertis du judaïsme et ceux de leurs proches qui veuelent prier pour la conversion des juifs.
Et ceux qui, comme C. S. Lewis, aimaient une discussion intelligente.
Pourquoi est-ce qu'on n'enseigne pas la logique dans ces écoles?Encore:
Sauf que. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit : la querelle de l’ancien et du nouveau missel n’est qu’un prétexte, sinon elle serait vidée depuis longtemps. L’enjeu n’est pas la messe, c’est le monde. Le monde réel, celui d’aujourd’hui. Comment le voyons-nous ? Mauvais et perdu, damné par l’erreur ? L’enjeu, c’est l’homme. Comment le voulons-nous ?
(voir source - On nous dit: un peu de latin ...)
Comment on voit et comment on veut quelqu'un n'est tout d'abord pas la même chose.
Ensuite, je cite maintenant un autre anglais, aussi converti, aussi ami des juifs convertis. M l'abbé Bryan Houghton fut reçu dans l'église catholique à Paris avec comme parrains Jaques et Raïssa Maritain. Pour lui "le monde d'aujourd'hui" n'est qu'une abstraction, "l'homme d'aujourd'hui" (apparemment différent des hommes qui ont prié en silence arrière le prêtre qui disait le canon en silence, apparemment différent des hommes qui se sont effacés devant la liturgie en repondant "miserere nobis" ou "kyrie eleison" ou "doamne milujeste"), loin d'être l'homme réel n'est qu'un morceau de sociologie, c à d de divination pseudo-scientifique, réellement idéologique. Je vous confie à la lecture de "Prêtre rejeté" par
l'abbé Bryan Houghton. (
morceau choisi)
Et
Padre Pio, lui aussi refusant la nouvelle forme de célébration, était-ce pour faire de la politique lepenniste, lui qui était "crucifié avec le Christ"?
Hans Georg Lundahl