C'est de coûtume de considérer le 14 juillet (N. C.) de 1789 comme le début de la révolution française. Si le Roi avait repondu avec répression sévère, il y en aurait été comme ça, parce qu'alors il aurait, soit inauguré une révolution d'en bas (comme celle en Russie après le Dimanche sanglant de 1905), soit une répression qui aurait fini sa libéralité envers son peuple, en quelque façon retournant aux mœurs de Richélieu.
Mais la reponse du Roi fut tout autre: le 17 juillet il accorda le rasage de la Bastille.
Si la révolte populaire (et, accordons-le, excessive dans des détails) a été pardonné, c'est qu'elle ne constituait pas une révolution inacceptable aux yeux du Roi. Le geste que je commémorerai demain a fait d'une révolution potentielle une réclamation de liberté exaucée par décret royal.
Si, comme je le pourrais soupçonner, il y avait derrière cette révolte populaire une instigation vraiment calculant la révolution, celle-ci avait échoué pour le moment le 17 juillet 1789. Il en fallait des nouvelles initiatives pour séparer le peuple de son Roi et opprimer les deux. La constitution de la nuit du 4 août - un jour vraiment digne du deuil - constitue, j'en doute pas, la plus importante immédiatement après. Si le Roi a pu accorder la fin de la servitude avec bon cœur - comme plus tard le St Czar et porteur de la Passion Nicolaï II - et si la fin des exactions féodales était bien-intentionnée, la Constitution Civile du Clergé avec la nouvelle liturgie constituait une vrai provocation envers une minorité importante du peuple, capable des révindications armés pas moins populaires que la prise de la Bastille - notons Vendée et Bretagne - comme elle était aussi inacceptable pour la Reine.
Mais la reponse du Roi fut tout autre: le 17 juillet il accorda le rasage de la Bastille.
Si la révolte populaire (et, accordons-le, excessive dans des détails) a été pardonné, c'est qu'elle ne constituait pas une révolution inacceptable aux yeux du Roi. Le geste que je commémorerai demain a fait d'une révolution potentielle une réclamation de liberté exaucée par décret royal.
Si, comme je le pourrais soupçonner, il y avait derrière cette révolte populaire une instigation vraiment calculant la révolution, celle-ci avait échoué pour le moment le 17 juillet 1789. Il en fallait des nouvelles initiatives pour séparer le peuple de son Roi et opprimer les deux. La constitution de la nuit du 4 août - un jour vraiment digne du deuil - constitue, j'en doute pas, la plus importante immédiatement après. Si le Roi a pu accorder la fin de la servitude avec bon cœur - comme plus tard le St Czar et porteur de la Passion Nicolaï II - et si la fin des exactions féodales était bien-intentionnée, la Constitution Civile du Clergé avec la nouvelle liturgie constituait une vrai provocation envers une minorité importante du peuple, capable des révindications armés pas moins populaires que la prise de la Bastille - notons Vendée et Bretagne - comme elle était aussi inacceptable pour la Reine.
Hans Lundahl
3/16 juillet 2008
Avignon
PS/ J'ai passé le 14, pas en deuil, mais j'ai suivi un conseil attribué (peut-être à tort) à la Reine Marie-Antoinette: ayant faim, j'ai mangé des gateaux. Des alimens plus solides ne manquèrent point longtems. Grace à son intercession?
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