deretour : Conneries communistes et maçonniques aux lieux inattendus · New blog on the kid : Y a-t-il des secrets à garder à jamais? · Φιλολoγικά/Philologica : J'aime Jean Raspail? Pas sans réserve ...
Jacques Trémolet de Villers vient de publier une lettre à une lectrice attentive. J'y dépiste au moins deux choses - utiliser le mot "conneries" est charitable - qui ont très peu à faire avec le Saint Royaume de France ou avec le Chrétienneté, mais plutôt avec communisme et maçonnerie.
Je m'excuse d'abord si dans ces mots on décèle trop peu de "bonté dans la controverse", un controversialiste qui se trouve à la rue peut avoir un peu de hargne envers ceux qui, mieux situés eux-mêmes, sont soupçonnés de lui avoir bloqué l'accès aux arènes de la controverse dans je ne sais quelle pseudo-prétexte.
Le premier que je soupçonne, que, me trouvant dans la rue, je ne compte pas, n'est pas juste un insulte à St Thomas d'Aquin et Saint Albert le Grand, mais aussi à tous les Bettelstudenten - étudiants mendiants - qui ont orné la pauvreté sans en faire un vœux éternel. Le deuxième, que je serais buveur est faux, et de croire les méthodes de le dépister comme "vrai" - tel matin une cannette en compagnie avec fêtards de la veille, tel midi faisant une sieste après trop peu de sommeil, tel endroit choisi certes dedans un immeuble mais en dehors des portes des appartements (on vit quand même dans un monde moderne où les voitures gâches le calme pour ceux qui sont vraiment dehors de même l'immeuble), c'est faire privilège à certains vrais tares de la culture algéro-islamique, voire pharisienne: comme si compagnie des fêtards était forcément fêtardise, comme si fêtardise occasionnelle serait forcément l'équivalent ou le symptôme de buverie quottidienne, comme si un homme fatigué le midi et couché dans un parc l'était forcément par l'alcool plutôt que par un réveil trop brusque, comme si un homme sobre aurait forcément préferé de se mettre dehors autre part que dans une immeuble par souci du respect - mais ce n'est pas sans respect d'espérer un bon accueil dans une telle situation, ni n'est-ce irréaliste, vu que ça m'est arrivé avant. Item pour ceux qui aimeraient me taxer de toxicomanie. Le troisième, que mes positions dans les controverses laissent soupçonner de la folie, j'y reviendrai de suite en retournant le reproche.
Les conneries - on peut dire pire et les appeler hérésies - que je trouve chez Jacques Trémolet de Villers et chez autres:
a) "l'allongément de la vie humaine"
b) "servons tous, sans égoisme"
c) obéir au Prince inconnu ou innommé et au Président nommé Sarkozy en même temps (quoique, ça paraît plutôt le privilège de Jacques Trémolet de Villers)
Prenons-les à l'ordre inverse: selon la loi naturelle nous devons avoir quelque forme de régime qui doit être publique pour la chose publique, ce que les Romains appelaient Res Publica. On a pu nommer Louis XVII son roi en faisant publiquement une chouannerie. On a pu ne pas le nommer son roi en se contentant d'être obéissant dans les choses licites au directoire ou en prenant la terreur comme motif licite de ne pas se prononcer sur la question. Dans ce cas précis, le roi était, si encore en vie, jeune et en captivité, donc incapable de se prononcer sur ses droits publiquement. Ceux qui étaient des chouans pouvaient se dire, c'est vrai, nous n'avons pas les ordres directement de Louis XVII, mais nous sommes là pour le rétablir au thrône et nous l'obéirons dès que ça sera fait. Pour Louis Alphonse de Bourbon-Dampierre, pour Henri d'Orléans, pour ses fils François et Jean, cette éventualité n'existe pas. On prend Henri pour le roi légitime, et Henri ne réclame pas le pouvoir de Sarkozy, alors: obéissance à Henri veut dire obéissance à Sarkozy, tant qu'un régime peut demander obéissance, tant que les ordres sont ni intrusions dans la vie privée ni autrement contre la loi naturelle. On prend Louis Alphonse pour le roi légitime, alors, même chose: tant que Louis Alphonse ne reclame pas le thrône, on demeure sous la Cinquième République, précisement comme les Jacobites anglais ne peuvent pas rétablir François de Bavière sur le thrône d'Angleterre avant qu'il y consente ou tant qu'il refuse de consentir. Et reclamer un thrône, ça ne se fait pas en cachette. Rêver d'un thrône n'est pas le reclamer. Rêver en cachette n'oblige personne d'autre. Mais obliger des autres, ça ne se fait pas en cachette.
Le pronunciamento de Burgos était un acte publique de Franco. Avant ce jour là, tant qu'il était juste conjuré et avant de quitter les Canaries, il ne pouvait reclamer obéissance d'un seule Espagnol pas encore au courant - et de ceux qui étaient au courant pas en fonction d'une position comme caudillo, uniquement en fonction d'une position comme colonel - et de conjuré.
Comment est-ce que je trouve cette connerie de double autorité publique et publique mais cachée chez Jacques Trémolet de Villers?
"... servons, sans attendre, celui qui est, parmi nous, à une place non choisie, mais désignée, l'héritier, et le responsable, le Prince."
Précisons que je ne fais pas la coulpe sur la poitrine des aïeux. Franco et les Chouans n'ont pas servi un homme comfortablement installé comme citoyen privé qui reclamait rien ouvertement et le tout en cachette. Ils n'ont pas encouragé des Juifs à s'ériger en "rois dans l'exile" devant la synagogue en prétextant une vie humble devant les goïm. Ce n'est pas Cadoudal ni Franco que je critique.
La deuxième connerie est royauté comme service rendu par tous les sujets. Ça ne s'appelle pas royaume, ça s'appelle alors despotie. Le roi est servi par ses soldats et ses officiers par toute leur activité professionnelle, mais par les autres uniquement par l'impôt. Un roi qui commande tout sur l'activité d'un particulier, soit il demande une politesse envers la royauté, soit il rêve de pouvoir le vraiment commander en tant que roi, et alors il devient pharaon ou shah ou ... quelque autre chose d'oriental.
"Servir le royaume aujourd'hui, c'est, sans attendre, mettre en pratique les conséquences de cet état d'esprit. C'est pratiquer, immédiatement, une manière d'être, un style, qui, sans se laisser impressioner par les étiquettes, les classements médiatico-idéologico-politiques, les chappelles et les clans, privilégie systématiquement la recherche des vrais points de rencontre."
Ceci me rappelle un "ordre" donné par Mola et pris trop litéralement par Göring. Car dans l'un cas, comme dans l'autre, il n'est pas réalisable comme ordre - sans commettre de la barbarie. Je ne sais pas si la destruction à Guernica ait même répondu à l'ordre, mot pour mot, mais un ordre comme ça, on est barbare de l'obéir. Biensûr, ces mots là sont évidemment pas des mots barbares, faire tout ça est évidemment faire une chose assez bonne, sauf pour l'ingresse: "servir le royaume aujourd'hui ... sans attendre ... mettre en pratique les conséquences de et état d'esprit ... immédiatement" - et le fait qu'il semble y avoir un ordre sur la manière d'être des personnes.
Le roi ne commande pas à la nature. Ni directement au naturel des personnes.
Comme à la fois anglophile et Scanien, donc issu des sujets danois, je me rappelle Saint Canut: il est allé à la mer, il a commandé aux vagues de se calmer et de cesser de se briser sur la plage. Les vagues n'ont pas obéi. Question de prouver que les pouvoirs de Notre Seigneur à calmer lac Tibériade ne venaient pas de sa royauté humaine, quoique réelle, mais de sa divinité? Question de prouver aux gens impressionnés par guérisons miraculeux mais juste récemment issus du paganisme qu'il n'était pas le bon Dieu? Mais aussi question de prouver que le pouvoir royal a des limites naturels. La nature et le cœur humain sont deux choses que Dieu a soustrait au pouvoir public.
La manière d'être d'une personne ne dépend pas uniquement de ses décisions volontaires. Et même en tant que ça dépende d'elles, il y en a qui ne relèvent point du pouvoir royal. L'oublier c'est se faire émule des Communistes en Russie qui voulaient créer l'homme prolétaire idéal. Ou de la pédagogie Nazie - en tant que les champs avaient pas juste une mort à donner mais aussi une pédagogie pour les survivants. Sinon peut-être déjà dans les moyens qui donnent les fruits amers (rappelons les traumatismes atroces qu'ont subi par exemple Simone Veill auteure d'une pseudolégislation atroce ou le cinéaste de Rosemary's baby ou encore l'actrice qui faisait la comtesse Dracula, qui faisait, avec toute la gentillesse possible comme personne, son métier en donnant l'horreur aux spectateurs), au moins dans le démésuré de l'ambition.
Aragorn - pour prendre un exemple fictif mais bien à propos - se posait les mêmes devoirs, mais il ne les exigeait pas de chaque Hobbit de Bri ou du Comté.
L'ancien régime n'était pas le temps où chaque homme avait son Seigneur et chaque Seigneur son Service au Roi. Il était le temps où les artisans étaient plus souvent maîtres pour leur propre compte, sous les règles de la jurande, beaucoup plus d'indépendance et moins de dépandance sur des employeurs qu'aujourd'hui. Il était le temps que les serfs se coupaient, sauf sous les avocats rapaces et mal interprétant les vieux accords comme cumulatifs dans les pouvoirs, de plus en plus liberté vis-à-vis leur Seigneur. Il n'était pas le temps d'absense de démocratie, mais le temps où les démocraties étaient suffisemment petits pour être démocratiques.
Je cite maintenant une page lié à une autre, celle-là templière. Elle est très fumeuse, voir maçonnique:
Le Roi est à la fois phare et balise pour l’humanité.
Balise, principalement contre l’orgueil des hommes. Le pouvoir, la position sociale, la fortune ne sont que dépôts temporaires de Dieu. L’Homme doit tendre à se détacher de ses avantages terrestres, à la fois pour ne pas tomber dans le malheur en cas de revers de fortune et, à la fois, pour baigner dans la félicité du devoir accompli vis-à-vis de ses semblables.
Phare, pour une imitation de Jésus-Christ reliant le terrestre au céleste; la position terrestre constatant l’inégalité et la hiérarchie naturelle qui en découle. Ainsi, l’effort que l’on doit fournir pour s’élever humainement, sociologiquement permet d’accéder au bonheur.
Fin du citat.
La royauté n'a jamais été une garantie pour que qui que ce soit s'annoblît par effort ou par sacrifice ou par humilité. Elle a par contre donné occasion à pas mal de s'anoblir de cette façon - mais en exigeant pas exactement ça, mais autre chose plus concrète. Elle a aussi respecté les droits innés ou acquis de chacun, pas en fonction des évidences de noblesse avec lesquelles se déroule l'exercise de ces droits, mais en fonction que l'exercise se borne au droits d'un-même sans blesser ceux d'autrui de façon suffisemment éclatante pour être illégale. Uniquement au service du roi - fonction qui n'était pas du tout celle de la plupart de ses sujets! - il pouvait outre le respect des lois exiger un certain style. On ne traite pas chaque sujet comme un chevalier dont déjà lâcheté ou négligence soit une attitude à punir, ni l'église ne traite pas chaque fidèle comme obligé à porter fruit centuple : mais dans la vie chrétienne il y a ceux qui portent fruit trentuple, et dans la vie d'un état ceux qui sont égoistes dans les limites de la loi. Ni les uns, ni les autres ne sont châtiables par la justice des hommes, fût-elle royale. Même les poètes ne sont pas tous poètes lauréats.
Un autre homme - américain - avait dit que la justification pour avoir une entreprise n'est pas d'être indépendant mais de servir ainsi le plus efficacement les besoins du public - chose que les Communistes ont certainement dit aux Koulakes.
Remontons à "l'allongement de la vie humaine" - une hérésie dans la médicine.
La limite naturelle reste la même. Il peut y avoir plus ou moins de raisons de mourir avant cette limite naturelle, pourtant elle reste là. Comme les autres limites naturelles: entre enfance et l'âge puéril ou scolaire, entre l'âge puéril et l'adolescence qui et le minimum naturel pour pouvoir se marier, et pour la femme encore deux autres limites assez infléchissibles, liées à la réproduction: celle à trente (certains comptent déjà 25) entre fille et vieille fille, ce qui concerne les non-mariées, car enfanter avant cette limite donne un autre résultat pour les années à suivre, celle aussi de la ménopause.
On peut par une alimentation et hygiène de vie saine repousser la mort aux limites naturelles de la vie, mais pas au-delà. On ne pourra jamais faire vivre les hommes 200 ans par des moyens médicaux. Une vie de plusieurs siècles était donnée aux hommes antédiluviens (sauf aux tués, comme Abel et peut-être la population de Dordogne aussi) et à certains patriarches après le déluge. La médicine ne peut pas faire l'œuvre de Dieu.
Faire vivre quelqu'un bien audelà de sa limite personnelle par transplantation cardiaque est en plus en fonction d'une vie abrégée d'un autre, toxicomane en overdose ou accidenté de route. Donc, éthiquement pour le moindre dubieux, mais probablement condamnable.
L'abbé Pagés avait posé l'argument pour interdire les mariages sous 18 (si je l'avais bien compris) qu'à l'époque ou la limite était 14 pour le marié et 12 pour la mariée on avait une expectation de vie de 40 ans, et si la limite de la mort fléchit, la limite pour le mariage le doit aussi. Ce qui est et restera des pures balivernes, l'âge d'une mort naturel - plutôt que liée à maladies sans rapport avec l'âge ou liée aux violances ou aux accidents - n'a jamais été 40, biologiquement. Ni parmi les Cro Magnons à Dordogne, quoique là il y avait beaucoup des morts précoces, ni au Moyen Âge. Une mauvaise nourriture peut hâter la mort, mais c'est une bonne qui hâte la puberté, et cérébrale (prépuberté, donc) et génitale.
Ce que les Communistes ont nié en haussant l'âge minimum du mariage à 18 après la Révolution Russe. L'allongement de la vie en était aussi un prétexte pour croire le progrès.
Jacques Trémolet de Villers nous donne une autre variante de cette hérésie:
"... par example, avec l'allongement de la vie humaine ..."
Mais justément, il n'y a pas cet allongement!
"... faut-il, obligatoirement, attendre la mort du Roi pour que son dauphin - ou sa dauphine - lui succède? Aurons-nous des règnes qui commencent, avec un jeune roi de 75 ans?"
75 ans ne sera jamais un jeune homme. Demandez-vous quel aurait été l'âge du fils ainé de Louis XIV, s'il avait vécu comme dauphin jusqu'à la mort de celui-ci. Si Louis XV avait une régence, c'est qu'il n'était pas le fils, mais plus loin descendant, il me semble arrière-petit-fils, de Louis XIV.
La mort et l'abdication sont les deux façons de finir une règne, de jure. Et l'abolition de l'office, mais ça n'est que trop souvent un acte révolutionnaire, de facto mais sans en être un de jure.
Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou, Beaubourg
Octave de l'Assomption de
l'An du Seigneur 2011
Je n'ai pourtant pas dit que la seule façon dont on pouvait se débarrasser d'une république reconnue comme devenue tyrannique serait d'attendre qu'un Roi reclame son thrône. Franco n'était pas un Carliste en obéissance à un prétendant carliste, il avait juste vu la non-paix imposée par Azaña à l'église et aux propritéatires, l'insécurité des politiciens de la droite, comme Calvo Sotelo ou José Antonio. Si les molochistes rodent, soit par la "médicine" - avortionnistes, euthanasistes, transplantateurs au moins en chasse d'organes vitaux - soit dans des sacrifices humains sournois comme on l'a reclamé d'avoir répéré pour Bohemian Grove, comme il y avait une fille trouvé encinéré avant St Jean cette année, je viens de signaler la piste à cette préfecture là, et les autorités ne font rien, il n'est pas faux de reclamer une restoration royale pour pouvoir poursuivre ces criminels et protéger des vies innocentes. Si c'est possible.
Je m'excuse d'abord si dans ces mots on décèle trop peu de "bonté dans la controverse", un controversialiste qui se trouve à la rue peut avoir un peu de hargne envers ceux qui, mieux situés eux-mêmes, sont soupçonnés de lui avoir bloqué l'accès aux arènes de la controverse dans je ne sais quelle pseudo-prétexte.
Le premier que je soupçonne, que, me trouvant dans la rue, je ne compte pas, n'est pas juste un insulte à St Thomas d'Aquin et Saint Albert le Grand, mais aussi à tous les Bettelstudenten - étudiants mendiants - qui ont orné la pauvreté sans en faire un vœux éternel. Le deuxième, que je serais buveur est faux, et de croire les méthodes de le dépister comme "vrai" - tel matin une cannette en compagnie avec fêtards de la veille, tel midi faisant une sieste après trop peu de sommeil, tel endroit choisi certes dedans un immeuble mais en dehors des portes des appartements (on vit quand même dans un monde moderne où les voitures gâches le calme pour ceux qui sont vraiment dehors de même l'immeuble), c'est faire privilège à certains vrais tares de la culture algéro-islamique, voire pharisienne: comme si compagnie des fêtards était forcément fêtardise, comme si fêtardise occasionnelle serait forcément l'équivalent ou le symptôme de buverie quottidienne, comme si un homme fatigué le midi et couché dans un parc l'était forcément par l'alcool plutôt que par un réveil trop brusque, comme si un homme sobre aurait forcément préferé de se mettre dehors autre part que dans une immeuble par souci du respect - mais ce n'est pas sans respect d'espérer un bon accueil dans une telle situation, ni n'est-ce irréaliste, vu que ça m'est arrivé avant. Item pour ceux qui aimeraient me taxer de toxicomanie. Le troisième, que mes positions dans les controverses laissent soupçonner de la folie, j'y reviendrai de suite en retournant le reproche.
Les conneries - on peut dire pire et les appeler hérésies - que je trouve chez Jacques Trémolet de Villers et chez autres:
a) "l'allongément de la vie humaine"
b) "servons tous, sans égoisme"
c) obéir au Prince inconnu ou innommé et au Président nommé Sarkozy en même temps (quoique, ça paraît plutôt le privilège de Jacques Trémolet de Villers)
Prenons-les à l'ordre inverse: selon la loi naturelle nous devons avoir quelque forme de régime qui doit être publique pour la chose publique, ce que les Romains appelaient Res Publica. On a pu nommer Louis XVII son roi en faisant publiquement une chouannerie. On a pu ne pas le nommer son roi en se contentant d'être obéissant dans les choses licites au directoire ou en prenant la terreur comme motif licite de ne pas se prononcer sur la question. Dans ce cas précis, le roi était, si encore en vie, jeune et en captivité, donc incapable de se prononcer sur ses droits publiquement. Ceux qui étaient des chouans pouvaient se dire, c'est vrai, nous n'avons pas les ordres directement de Louis XVII, mais nous sommes là pour le rétablir au thrône et nous l'obéirons dès que ça sera fait. Pour Louis Alphonse de Bourbon-Dampierre, pour Henri d'Orléans, pour ses fils François et Jean, cette éventualité n'existe pas. On prend Henri pour le roi légitime, et Henri ne réclame pas le pouvoir de Sarkozy, alors: obéissance à Henri veut dire obéissance à Sarkozy, tant qu'un régime peut demander obéissance, tant que les ordres sont ni intrusions dans la vie privée ni autrement contre la loi naturelle. On prend Louis Alphonse pour le roi légitime, alors, même chose: tant que Louis Alphonse ne reclame pas le thrône, on demeure sous la Cinquième République, précisement comme les Jacobites anglais ne peuvent pas rétablir François de Bavière sur le thrône d'Angleterre avant qu'il y consente ou tant qu'il refuse de consentir. Et reclamer un thrône, ça ne se fait pas en cachette. Rêver d'un thrône n'est pas le reclamer. Rêver en cachette n'oblige personne d'autre. Mais obliger des autres, ça ne se fait pas en cachette.
Le pronunciamento de Burgos était un acte publique de Franco. Avant ce jour là, tant qu'il était juste conjuré et avant de quitter les Canaries, il ne pouvait reclamer obéissance d'un seule Espagnol pas encore au courant - et de ceux qui étaient au courant pas en fonction d'une position comme caudillo, uniquement en fonction d'une position comme colonel - et de conjuré.
Comment est-ce que je trouve cette connerie de double autorité publique et publique mais cachée chez Jacques Trémolet de Villers?
"... servons, sans attendre, celui qui est, parmi nous, à une place non choisie, mais désignée, l'héritier, et le responsable, le Prince."
Précisons que je ne fais pas la coulpe sur la poitrine des aïeux. Franco et les Chouans n'ont pas servi un homme comfortablement installé comme citoyen privé qui reclamait rien ouvertement et le tout en cachette. Ils n'ont pas encouragé des Juifs à s'ériger en "rois dans l'exile" devant la synagogue en prétextant une vie humble devant les goïm. Ce n'est pas Cadoudal ni Franco que je critique.
La deuxième connerie est royauté comme service rendu par tous les sujets. Ça ne s'appelle pas royaume, ça s'appelle alors despotie. Le roi est servi par ses soldats et ses officiers par toute leur activité professionnelle, mais par les autres uniquement par l'impôt. Un roi qui commande tout sur l'activité d'un particulier, soit il demande une politesse envers la royauté, soit il rêve de pouvoir le vraiment commander en tant que roi, et alors il devient pharaon ou shah ou ... quelque autre chose d'oriental.
"Servir le royaume aujourd'hui, c'est, sans attendre, mettre en pratique les conséquences de cet état d'esprit. C'est pratiquer, immédiatement, une manière d'être, un style, qui, sans se laisser impressioner par les étiquettes, les classements médiatico-idéologico-politiques, les chappelles et les clans, privilégie systématiquement la recherche des vrais points de rencontre."
Ceci me rappelle un "ordre" donné par Mola et pris trop litéralement par Göring. Car dans l'un cas, comme dans l'autre, il n'est pas réalisable comme ordre - sans commettre de la barbarie. Je ne sais pas si la destruction à Guernica ait même répondu à l'ordre, mot pour mot, mais un ordre comme ça, on est barbare de l'obéir. Biensûr, ces mots là sont évidemment pas des mots barbares, faire tout ça est évidemment faire une chose assez bonne, sauf pour l'ingresse: "servir le royaume aujourd'hui ... sans attendre ... mettre en pratique les conséquences de et état d'esprit ... immédiatement" - et le fait qu'il semble y avoir un ordre sur la manière d'être des personnes.
Le roi ne commande pas à la nature. Ni directement au naturel des personnes.
Comme à la fois anglophile et Scanien, donc issu des sujets danois, je me rappelle Saint Canut: il est allé à la mer, il a commandé aux vagues de se calmer et de cesser de se briser sur la plage. Les vagues n'ont pas obéi. Question de prouver que les pouvoirs de Notre Seigneur à calmer lac Tibériade ne venaient pas de sa royauté humaine, quoique réelle, mais de sa divinité? Question de prouver aux gens impressionnés par guérisons miraculeux mais juste récemment issus du paganisme qu'il n'était pas le bon Dieu? Mais aussi question de prouver que le pouvoir royal a des limites naturels. La nature et le cœur humain sont deux choses que Dieu a soustrait au pouvoir public.
La manière d'être d'une personne ne dépend pas uniquement de ses décisions volontaires. Et même en tant que ça dépende d'elles, il y en a qui ne relèvent point du pouvoir royal. L'oublier c'est se faire émule des Communistes en Russie qui voulaient créer l'homme prolétaire idéal. Ou de la pédagogie Nazie - en tant que les champs avaient pas juste une mort à donner mais aussi une pédagogie pour les survivants. Sinon peut-être déjà dans les moyens qui donnent les fruits amers (rappelons les traumatismes atroces qu'ont subi par exemple Simone Veill auteure d'une pseudolégislation atroce ou le cinéaste de Rosemary's baby ou encore l'actrice qui faisait la comtesse Dracula, qui faisait, avec toute la gentillesse possible comme personne, son métier en donnant l'horreur aux spectateurs), au moins dans le démésuré de l'ambition.
Aragorn - pour prendre un exemple fictif mais bien à propos - se posait les mêmes devoirs, mais il ne les exigeait pas de chaque Hobbit de Bri ou du Comté.
L'ancien régime n'était pas le temps où chaque homme avait son Seigneur et chaque Seigneur son Service au Roi. Il était le temps où les artisans étaient plus souvent maîtres pour leur propre compte, sous les règles de la jurande, beaucoup plus d'indépendance et moins de dépandance sur des employeurs qu'aujourd'hui. Il était le temps que les serfs se coupaient, sauf sous les avocats rapaces et mal interprétant les vieux accords comme cumulatifs dans les pouvoirs, de plus en plus liberté vis-à-vis leur Seigneur. Il n'était pas le temps d'absense de démocratie, mais le temps où les démocraties étaient suffisemment petits pour être démocratiques.
Je cite maintenant une page lié à une autre, celle-là templière. Elle est très fumeuse, voir maçonnique:
Le Roi est à la fois phare et balise pour l’humanité.
Balise, principalement contre l’orgueil des hommes. Le pouvoir, la position sociale, la fortune ne sont que dépôts temporaires de Dieu. L’Homme doit tendre à se détacher de ses avantages terrestres, à la fois pour ne pas tomber dans le malheur en cas de revers de fortune et, à la fois, pour baigner dans la félicité du devoir accompli vis-à-vis de ses semblables.
Phare, pour une imitation de Jésus-Christ reliant le terrestre au céleste; la position terrestre constatant l’inégalité et la hiérarchie naturelle qui en découle. Ainsi, l’effort que l’on doit fournir pour s’élever humainement, sociologiquement permet d’accéder au bonheur.
Fin du citat.
La royauté n'a jamais été une garantie pour que qui que ce soit s'annoblît par effort ou par sacrifice ou par humilité. Elle a par contre donné occasion à pas mal de s'anoblir de cette façon - mais en exigeant pas exactement ça, mais autre chose plus concrète. Elle a aussi respecté les droits innés ou acquis de chacun, pas en fonction des évidences de noblesse avec lesquelles se déroule l'exercise de ces droits, mais en fonction que l'exercise se borne au droits d'un-même sans blesser ceux d'autrui de façon suffisemment éclatante pour être illégale. Uniquement au service du roi - fonction qui n'était pas du tout celle de la plupart de ses sujets! - il pouvait outre le respect des lois exiger un certain style. On ne traite pas chaque sujet comme un chevalier dont déjà lâcheté ou négligence soit une attitude à punir, ni l'église ne traite pas chaque fidèle comme obligé à porter fruit centuple : mais dans la vie chrétienne il y a ceux qui portent fruit trentuple, et dans la vie d'un état ceux qui sont égoistes dans les limites de la loi. Ni les uns, ni les autres ne sont châtiables par la justice des hommes, fût-elle royale. Même les poètes ne sont pas tous poètes lauréats.
Un autre homme - américain - avait dit que la justification pour avoir une entreprise n'est pas d'être indépendant mais de servir ainsi le plus efficacement les besoins du public - chose que les Communistes ont certainement dit aux Koulakes.
Remontons à "l'allongement de la vie humaine" - une hérésie dans la médicine.
La limite naturelle reste la même. Il peut y avoir plus ou moins de raisons de mourir avant cette limite naturelle, pourtant elle reste là. Comme les autres limites naturelles: entre enfance et l'âge puéril ou scolaire, entre l'âge puéril et l'adolescence qui et le minimum naturel pour pouvoir se marier, et pour la femme encore deux autres limites assez infléchissibles, liées à la réproduction: celle à trente (certains comptent déjà 25) entre fille et vieille fille, ce qui concerne les non-mariées, car enfanter avant cette limite donne un autre résultat pour les années à suivre, celle aussi de la ménopause.
On peut par une alimentation et hygiène de vie saine repousser la mort aux limites naturelles de la vie, mais pas au-delà. On ne pourra jamais faire vivre les hommes 200 ans par des moyens médicaux. Une vie de plusieurs siècles était donnée aux hommes antédiluviens (sauf aux tués, comme Abel et peut-être la population de Dordogne aussi) et à certains patriarches après le déluge. La médicine ne peut pas faire l'œuvre de Dieu.
Faire vivre quelqu'un bien audelà de sa limite personnelle par transplantation cardiaque est en plus en fonction d'une vie abrégée d'un autre, toxicomane en overdose ou accidenté de route. Donc, éthiquement pour le moindre dubieux, mais probablement condamnable.
L'abbé Pagés avait posé l'argument pour interdire les mariages sous 18 (si je l'avais bien compris) qu'à l'époque ou la limite était 14 pour le marié et 12 pour la mariée on avait une expectation de vie de 40 ans, et si la limite de la mort fléchit, la limite pour le mariage le doit aussi. Ce qui est et restera des pures balivernes, l'âge d'une mort naturel - plutôt que liée à maladies sans rapport avec l'âge ou liée aux violances ou aux accidents - n'a jamais été 40, biologiquement. Ni parmi les Cro Magnons à Dordogne, quoique là il y avait beaucoup des morts précoces, ni au Moyen Âge. Une mauvaise nourriture peut hâter la mort, mais c'est une bonne qui hâte la puberté, et cérébrale (prépuberté, donc) et génitale.
Ce que les Communistes ont nié en haussant l'âge minimum du mariage à 18 après la Révolution Russe. L'allongement de la vie en était aussi un prétexte pour croire le progrès.
Jacques Trémolet de Villers nous donne une autre variante de cette hérésie:
"... par example, avec l'allongement de la vie humaine ..."
Mais justément, il n'y a pas cet allongement!
"... faut-il, obligatoirement, attendre la mort du Roi pour que son dauphin - ou sa dauphine - lui succède? Aurons-nous des règnes qui commencent, avec un jeune roi de 75 ans?"
75 ans ne sera jamais un jeune homme. Demandez-vous quel aurait été l'âge du fils ainé de Louis XIV, s'il avait vécu comme dauphin jusqu'à la mort de celui-ci. Si Louis XV avait une régence, c'est qu'il n'était pas le fils, mais plus loin descendant, il me semble arrière-petit-fils, de Louis XIV.
La mort et l'abdication sont les deux façons de finir une règne, de jure. Et l'abolition de l'office, mais ça n'est que trop souvent un acte révolutionnaire, de facto mais sans en être un de jure.
Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou, Beaubourg
Octave de l'Assomption de
l'An du Seigneur 2011
Je n'ai pourtant pas dit que la seule façon dont on pouvait se débarrasser d'une république reconnue comme devenue tyrannique serait d'attendre qu'un Roi reclame son thrône. Franco n'était pas un Carliste en obéissance à un prétendant carliste, il avait juste vu la non-paix imposée par Azaña à l'église et aux propritéatires, l'insécurité des politiciens de la droite, comme Calvo Sotelo ou José Antonio. Si les molochistes rodent, soit par la "médicine" - avortionnistes, euthanasistes, transplantateurs au moins en chasse d'organes vitaux - soit dans des sacrifices humains sournois comme on l'a reclamé d'avoir répéré pour Bohemian Grove, comme il y avait une fille trouvé encinéré avant St Jean cette année, je viens de signaler la piste à cette préfecture là, et les autorités ne font rien, il n'est pas faux de reclamer une restoration royale pour pouvoir poursuivre ces criminels et protéger des vies innocentes. Si c'est possible.
3 commentaires:
Voir, sur la mort avant St Jean, "La piste druidique"
Among these right-wing groups was the National Socialist German Workers Party headed by Adolf Hitler. On November 8, 1923, at a meeting of prominent conservatives in Munich, Hitler staged a coup d'état, subsequently called the "Beer Hall Putsch". Hitler claimed that he intended to restore the Bavarian monarchy; indeed that is how the coup was reported in The New York Times. Rupert, however, had not been consulted beforehand, and refused to support the coup once it had started. Rupert wanted to be king of an entire nation, not just of one political faction. Nor was he willing to take the throne by force of arms. The coup collapsed, and Rupert gained the eternal enmity of Adolf Hitler who was imprisoned for one year. Source.
Saving a claim for later when the people as a whole shall want it is a way of upholding it.
Sauver une prétention monarchique pour plus tard quand elle sera voulue par le peuple entier plutôt que par une faction est une forme de sa maintenance.
Mais, pour maintenue que la prétention soit dans ce cas, elle n'autorise pas le partage sournois du pouvoir avec les pouvoirs apparents.
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