lundi 1 mars 2010

"Anti Retro" disait: "si toutes les époques avaient vénéré la précédente, on ne serait pas en 2010"

Y a-t-il un sens que ça pourrait être quelque part vrai?

Énumérons:

  • 1.) Si les payens avaient vénéré leurs précédents en paganisme, ils ne se seraient pas converti en chrétiens, on serait en computation ab urbe condita.

    Inexacte. St Constantin le grand vénérait l'époque précédente suffisemment pour continuer pas mal de mésures de Dioclétien, sauf, bien entendu sa persécution des chrétiens.

  • 2.) Si les républicains de Rome avaient vénéré la république, Jules César ne serait pas devenu dictateur, il n'y aurait pas eu le calendrier julien. Donc, on compterait encore plus facilement avec les calendriers grecs ou égyptiens, on compterait en Olympiades ou selon les dynasties des pharaons.

    Inexacte. Jules César lui-même ne manquait pas en vénération envers les républicains. S'il l'avait fait, sa victoire aurait été probablement beaucoup plus éphémère, juste pour le jour et lendemain. Le siècle des guerres civiles n'était pas invénérable, mais insupportable malgré la vénération.

    En plus, c'était avant sa grande carrière militaire, pendant qu'il était encore juste pontifex maximus, qu'il réforma le calendrier. Ce qu'il ne fit pas par manque de vénération, mais par fatigue avec les inexactitudes de rélation entre calendrier et saisons.

  • 3.) Si les chrétiens en comptant selon le calendrier julien en ans après la Naissance du Seigneur auraient vénéré chaque génération la précédente, le monde sera déjà fini.

    Pourquoi?

    Il me semble que l'architecture en Chili soit plus rétro que celle en Haïti, quand même un trembleterre en chaque endroit avec la même force (ou même plus grande en Chili) fait moins de morts en Chili. Non, la vénération de la génération précédente n'est pas un obstacle à la survie, en général./HGL

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