J'ai bien aimé le geste du père qui accompagnait sa fille à la porte avant de s'adresser à moi et qui me donna un bon petit déj, thé (ce que je préfère) avec brioches-chocolat.
Je déteste biensur d'être pris pour quelqu'un pour la présence duquel on doit accompagner sa famille pour l'avoir en sécurité, mais c'était plutôt un autre que lui qui m'avait calomnié de quelque façon, dont on refuse de me donner des renseignements très précis. C'était déjà connu. Par contre, lui avait bonne présence d'âme et aussi une certaine réserve vis-à-vis la calomnie, suffisente pour ne pas me prendre immédiatement pour quelqu'un de très dangéreux qu'il valait mieux éliminier vite. J'apprécie.
J'apprécie aussi parce que ça - cet escalier là cette nuit, un autre ou un hall ce soir, et c - me débarasse de l'obligation d'être dans les foyers de sans-abris pendant la nuit - à l'accueil de jour, une heure après, j'ai côtoyé des gens qui avaient des tristes histoires à raconter, peut-être qui planifiaient quelque triste intrigue par téléphone contre la liberté de quelqu'un décrit comme un "cas" par quelqu'un qui connaîssait le "cas" depuis quelque temps. Autrement, si c'était pas contre sa volonté et liberté, il était volontaire de "se faire soigner" comme dit la phrase, mais c'est triste quand même. Après, la conversation tournait sur deux décès.
Un était Africain et s'appelait comme une connaissance africaine de là, j'avais d'abord peur que c'était la même personne, mais le décédé avait été poignardé des mois avant. On l'avait abattu pour un morceau de pain, selon ce qu'ils disaient. L'autre était une dame qui, selon les nouvelles avait donné tous ses possessions aux pauvres (aux associations pour les pauvres enfants) avant de vivre elle-même comme clodo, ce qu'est une démarche sainte et louable.*
C'est aussi une démarche qui démontre que la pauvreté n'est pas une péché, ce n'est pas un devoir absolu de faire immédiatement avant tout autre chose un effort de se sortir de la pauvreté. On peut avoir des priorités avant la "vie normale" sans ni péché, ni folie, car une sainte n'est pas une folle. Donc, même quelqu'un qui n'est pas saint, pour qui cette priorité n'est pas Dieu, mais le bonheur terrestre, peut avoir raison.
Quant à moi-même, je préfère vastement vivre une vie heureuse, je n'ai pas renoncé à ce droit, quel que soit le rumeur au contraire, et c'est entre autre pour ça que j'écris - voir ce blog entre autres - et que je compose. Car écrire et composer sont deux façons de se faire un revenu sur ses talents.** C'est aussi - pour moi surtout l'écriture - une façon de montrer de la compagnie future quel genre d'homme on est, ce qu'on aime, ce qu'on déteste, ce qu'on croit, ce qu'on ne croit absolument pas, et c.
Vous savez donc déjà (supposé-je) que j'ai la réputation d'être "dangéreux" (pour qui exactement? ça pourrait dépendre des démarches d'autrui, si je le suis ou pas pour lui) et qu'on essaye de faire passer mon blog pour quelque chose qu'on ne devrait pas laisser aux vues de sa progéniture (je compte assez solidemment sur la probabilité que les profs, mes ex-collègues, se trouvent parmi mes détracteurs et ceux de mon blog). Peut-être vous avez trouvé le billet de carton avec mon lien, et peut-être, en lisant, vous réconsiderez?
Mais même sinon, merci vraiment beaucoup!
Hans-Georg Lundahl
8/III/2010
Paris III, dans la Mairie
*Je ne connais pas les détails sur sa démarche, et je ne sais pas si en général c'est une démarche très bonne pour une femme. Mais il y a Sainte Xenia de Moscou pour l'affirmer, tandis que dans l'Occident la plupart de saints clodos (dont je ne fais pas parti dont je n'ai suivi l'exemple que pour un temps limité) - ou peut être tous - étaient hommes.
**Vous pouvez en toute confiance cliquer sur ces liens, je n'y ai rien mis contraire aux bonnes mœurs ou à votre sécurité. Par contre, si vous clicuez sur mon profil, je trouve votre fille trop jeune pour certaines de mes haikus, ce qu'est la raison exacte que j'ai mis la fonction "peut contenir contenu réservé aux adultes" là-dessus.
Je déteste biensur d'être pris pour quelqu'un pour la présence duquel on doit accompagner sa famille pour l'avoir en sécurité, mais c'était plutôt un autre que lui qui m'avait calomnié de quelque façon, dont on refuse de me donner des renseignements très précis. C'était déjà connu. Par contre, lui avait bonne présence d'âme et aussi une certaine réserve vis-à-vis la calomnie, suffisente pour ne pas me prendre immédiatement pour quelqu'un de très dangéreux qu'il valait mieux éliminier vite. J'apprécie.
J'apprécie aussi parce que ça - cet escalier là cette nuit, un autre ou un hall ce soir, et c - me débarasse de l'obligation d'être dans les foyers de sans-abris pendant la nuit - à l'accueil de jour, une heure après, j'ai côtoyé des gens qui avaient des tristes histoires à raconter, peut-être qui planifiaient quelque triste intrigue par téléphone contre la liberté de quelqu'un décrit comme un "cas" par quelqu'un qui connaîssait le "cas" depuis quelque temps. Autrement, si c'était pas contre sa volonté et liberté, il était volontaire de "se faire soigner" comme dit la phrase, mais c'est triste quand même. Après, la conversation tournait sur deux décès.
Un était Africain et s'appelait comme une connaissance africaine de là, j'avais d'abord peur que c'était la même personne, mais le décédé avait été poignardé des mois avant. On l'avait abattu pour un morceau de pain, selon ce qu'ils disaient. L'autre était une dame qui, selon les nouvelles avait donné tous ses possessions aux pauvres (aux associations pour les pauvres enfants) avant de vivre elle-même comme clodo, ce qu'est une démarche sainte et louable.*
C'est aussi une démarche qui démontre que la pauvreté n'est pas une péché, ce n'est pas un devoir absolu de faire immédiatement avant tout autre chose un effort de se sortir de la pauvreté. On peut avoir des priorités avant la "vie normale" sans ni péché, ni folie, car une sainte n'est pas une folle. Donc, même quelqu'un qui n'est pas saint, pour qui cette priorité n'est pas Dieu, mais le bonheur terrestre, peut avoir raison.
Quant à moi-même, je préfère vastement vivre une vie heureuse, je n'ai pas renoncé à ce droit, quel que soit le rumeur au contraire, et c'est entre autre pour ça que j'écris - voir ce blog entre autres - et que je compose. Car écrire et composer sont deux façons de se faire un revenu sur ses talents.** C'est aussi - pour moi surtout l'écriture - une façon de montrer de la compagnie future quel genre d'homme on est, ce qu'on aime, ce qu'on déteste, ce qu'on croit, ce qu'on ne croit absolument pas, et c.
Vous savez donc déjà (supposé-je) que j'ai la réputation d'être "dangéreux" (pour qui exactement? ça pourrait dépendre des démarches d'autrui, si je le suis ou pas pour lui) et qu'on essaye de faire passer mon blog pour quelque chose qu'on ne devrait pas laisser aux vues de sa progéniture (je compte assez solidemment sur la probabilité que les profs, mes ex-collègues, se trouvent parmi mes détracteurs et ceux de mon blog). Peut-être vous avez trouvé le billet de carton avec mon lien, et peut-être, en lisant, vous réconsiderez?
Mais même sinon, merci vraiment beaucoup!
Hans-Georg Lundahl
8/III/2010
Paris III, dans la Mairie
*Je ne connais pas les détails sur sa démarche, et je ne sais pas si en général c'est une démarche très bonne pour une femme. Mais il y a Sainte Xenia de Moscou pour l'affirmer, tandis que dans l'Occident la plupart de saints clodos (dont je ne fais pas parti dont je n'ai suivi l'exemple que pour un temps limité) - ou peut être tous - étaient hommes.
**Vous pouvez en toute confiance cliquer sur ces liens, je n'y ai rien mis contraire aux bonnes mœurs ou à votre sécurité. Par contre, si vous clicuez sur mon profil, je trouve votre fille trop jeune pour certaines de mes haikus, ce qu'est la raison exacte que j'ai mis la fonction "peut contenir contenu réservé aux adultes" là-dessus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire