Un psychiatre en Roumanie vient d'ouvrir une collection "de printemps" d'icônes, de peintures, de l'artisanat, le tout produit par ses patients.
Miracle? Tournant de la vie sur certaines personnes? Il dit lui-même (Alexandru Paziuc, selon Monitorul de Suceava, article signé Sergiu Rusu, en DM ):
Si par contre le "malade mental" est assez souvent récupérable, c'est qu'il est assez peu souvent un fou. La folie pour des raisons purement organiques existe, probablement: lésion cérébrale, poison (les pratiquant de vaoudou ont des produits pour zombifier des morts apparents, ce qu'implique une lésion de la volonté et de la raison que l'homme a en lui-même), privations de sommeil trop prolongées ... et encore il y a le démoniaque.
Mais là il convient de distinguer encore une fois: Jésus guérit un démoniaque identifié comme tel par le fait de jamais parler, ni porter de vêtements, par le fait de se jeter dans l'eau et dans le feu. Les pharisiens par contre identifient quelqu'un comme démoniaque et Festus quelqu'un comme fou à cause de ses propos, à cause de gestes moraux.
Que la folie soit organique ou démoniaque, donc, le christianisme est beaucoup plus restrictif que d'autres religions ou cultures de l'identifier.
Si donc autrefois on avait l'idée que "le fou est irrécupérable et dangereux" et si aujourd'hui on a l'idée que "c'est complètement faux que le malade mental soit irrécupérable et dangereux," c'est peut-être parce qu'entre "fou" et "malade mental" il y a une grande différence de définition. Je crois qu'elle coïncide avec le critère chrétien vs. le critère pharisien, voire babylonien.
Y a-t-il d'autres arguments que la collection "de printemps" de l'asile de Câmpulung? Déjà dans le même article il y a les "repères" (nommés tels):
Ce que n'est pas du tout faux, biensûr. Mais vu que ça commença en Russie de Khrouchtchev, dans les années 50, vu que les psychiatries américaines et suédoises (seuls? entre autres? je l'ignore!) ont eu un échange "scientifique" avec celle de Russie, on peut redouter que la psychiatrie se soit politisée et pharisianisée et babylonisée dans l'occident aussi. Et que par là, la chute du communisme ne fut pas la chute complète de la psychiatrie communiste.
Hans-Georg Lundahl
St Venceslas, 28 sept
l'année du Seigneur 2010
Emmaüs Agora, près des Halles.
Miracle? Tournant de la vie sur certaines personnes? Il dit lui-même (Alexandru Paziuc, selon Monitorul de Suceava, article signé Sergiu Rusu, en DM ):
Distinguons. Le fou l'est généralement. Et le fou n'a généralement pas produit les icônes ou les produits artisanaux qu'on montre à l'hôpital.
Si par contre le "malade mental" est assez souvent récupérable, c'est qu'il est assez peu souvent un fou. La folie pour des raisons purement organiques existe, probablement: lésion cérébrale, poison (les pratiquant de vaoudou ont des produits pour zombifier des morts apparents, ce qu'implique une lésion de la volonté et de la raison que l'homme a en lui-même), privations de sommeil trop prolongées ... et encore il y a le démoniaque.
Mais là il convient de distinguer encore une fois: Jésus guérit un démoniaque identifié comme tel par le fait de jamais parler, ni porter de vêtements, par le fait de se jeter dans l'eau et dans le feu. Les pharisiens par contre identifient quelqu'un comme démoniaque et Festus quelqu'un comme fou à cause de ses propos, à cause de gestes moraux.
Que la folie soit organique ou démoniaque, donc, le christianisme est beaucoup plus restrictif que d'autres religions ou cultures de l'identifier.
Si donc autrefois on avait l'idée que "le fou est irrécupérable et dangereux" et si aujourd'hui on a l'idée que "c'est complètement faux que le malade mental soit irrécupérable et dangereux," c'est peut-être parce qu'entre "fou" et "malade mental" il y a une grande différence de définition. Je crois qu'elle coïncide avec le critère chrétien vs. le critère pharisien, voire babylonien.
Y a-t-il d'autres arguments que la collection "de printemps" de l'asile de Câmpulung? Déjà dans le même article il y a les "repères" (nommés tels):
Pendant l'époque communiste, les hôpitaux psychiatriques de Roumanie ont retenu prisonniers des dissidents ou autres personnes internés pour des motifs politiques. ...
Ce que n'est pas du tout faux, biensûr. Mais vu que ça commença en Russie de Khrouchtchev, dans les années 50, vu que les psychiatries américaines et suédoises (seuls? entre autres? je l'ignore!) ont eu un échange "scientifique" avec celle de Russie, on peut redouter que la psychiatrie se soit politisée et pharisianisée et babylonisée dans l'occident aussi. Et que par là, la chute du communisme ne fut pas la chute complète de la psychiatrie communiste.
Hans-Georg Lundahl
St Venceslas, 28 sept
l'année du Seigneur 2010
Emmaüs Agora, près des Halles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire