vendredi 26 mars 2010

Le bonheur des auteurs pour lesquels d'autres font la pub ...

Bon, ça se paye. Tolkien (le grand JRR) avait Rainer et Unwin - il était d'ailleurs romancier plutôt qu'essayiste - mais les éditions ne l'ont pas permis de publier la version originale de Silmarillion. Puis il a chipoté et rechipoté toute sa vie sur la Silmarillion, qui s'est vu publié posthumément par son fils Christopher en abrégé, qui ensuite a fait d'affaires en publiant toutes les versions préliminaires et intermédiaires. Dan Brown aussi a des gens qui font sa pub, mais ... je n'aimerais pas vraiment être Dan Brown. Il est beaucoup moins réaliste que Tolkien d'ailleurs.

Si l'on passe aux essayistes, Chesterton (je parle de Gilbert Keith, le catholique, pas de son cousin qui était nationaliste et sectateur de Mosley, si je me souviens), a du insulter son éditeur pour en être viré pour pouvoir écrire en un peu plus de liberté.

De toute façon, si l'on a des gens qui font la pub, on ne se voit pas confronté à l'irritation que la pub occasionne. Christopher Tolkien ne va pas de porte à porte pour faire la pub pour Les Enfants de Hùrin, par conséquent il ne voit pas l'irritation chez des gens qui auraient souhaité que ça soit publié d'une façon purement littéraire après Lay of Leithian et avant La Chute de Gondolin, préférablement dans une même volume avec les debuts ou une qui prend le relève avec ou après l'exile de Feanor. Bon, quelque part c'est la conséquence de la décision de Rainer et Unwin. Dan Brown n'a pas non plus a affronter l'irritation beaucoup plus grave des gens qui n'aiment pas ses thèses. Au moins pas pour trouver de lecteurs.

Ce matin je passe devant l'école privée Ste Catherine, Paris V. Je me demande si telle dame ou demoiselle qui attend dehors fasse partie des parents, mais elle y travaille. Avant d'aller beaucoup plus loin je me décide de passer l'URL de ce blog à l'institutrice. "Un peu de lecture ..."

Elle dit, avec quelque véhémence (véhémence, pas violence ou colère, soyons précis): "non, je ne veux pas". En partant je dis avoir cru que les isntituteurs aiment lire.

On ne se connaissaient pas personnellement en avance, donc je me demande si par hazard l'école privée Ste Catherine, Paris V, serait un des milieux où je suis connu et méconnu pour ne pas dire malbouché en avance.

Bien entendu, loin de dire ou écrire chose pareille derrière leur dos, je vais tout de suite passer ce message à la directrice ou le sécrétariat de cette école. Par courriel.


Hans-Georg Lundahl
26/III/2010
Paris III, la Mairie

2 commentaires:

Hans Georg Lundahl a dit…

3e. § : "purement littéraire" - le mode de publication, après Silmarillion, a été plutôt académique, c à d avec des variantes d'un même passage notés l'un après l'autre et avec des renvois à Silmarillion.

HGL a dit…

Je crois avoir essayé un courriel à la directrice ou au directeur de Ste Catherine au V.

Je n'ai de toute manière pas eu des réponses directes.