Ainsi s'appelle le chapître v de Thomas Litt, Les corps célestes dans l'univers de St Thomas d'Aquin, Louvain/Paris 1963, dont je vous donne une info "désuète" (après Vatican II) mais importante:
Lovanii, die 7 Novembris 1962
+ A. Descamps
Ep. Tuneten. Rect. Univ.
Je vous donne également la fin du chapître, où la question à repondre avec l'affirmative ou la négative est que le esprits créés qui meuvent les corps soient ou ne soient pas unis à ceux-ci comme âme à corps formant des êtres vivants:
La note 14:
Ce qu'il rejettait dans sa jeunesse sans une ombre de doute est la position d'Aristote (selon sa lecture, par exemple de l'œuvre De Cælo ou dans ses résumés au chapître II, 70 de C. G.) que les corps célestes sont animés. Mais il ne rejettait pas la position qu'alors les corps célestes sont mus par des esprits créés comme ils peuvent également mouvoir les corps terrestres, c à d quasiment du dehors.
Photios rejettait même ça (ou surtout ça?) que les astres sont mus par des anges comme il avait lu dans un livre par un moîne qu'il récense dans la Bibliotheke.
Mais ni St Thomas d'Aquin, ni Photius n'ont jamais affirmé comme une évidence la position matérialiste des astrophysiciens d'aujourd'hui, que les astres non seulement ne sont que de la matière, mais qu'elles ne soient même pas mues que par matière et causes quasi matérielles, comme la gravitation. Ce que j'ai trouvé comme arrière-pensée et pour ainsi dire, preuves des preuves quand les astronomes rejettent "l'univers de saint Thomas d'Aquin".
Hans-Georg Lundahl
Bibl. Pompidou/Paris
2/IX/2010
En deux écrits de la pleine maturité, il ajoute que la différence entre l'opinion affirmative et la négative est peu importante, du moment qu'on admet comme certain que les corps célestes sont mus par des êtres spirituels: d'autre part, s'ils sont vivants, ils n'ont certainement pas la vie végétative ni sensitive, mais uniquement la vie intellective.
La note 14:
De spir. cr., 6, c.; Ia, 70, 3, c.
Trop tard pour l'insérer dans notre texte, nous découvrons un passage des Sentences (œuvre de jeunesse) où S. Thomas rejette l'opinion affirmative comme étant "une erreur des philosophes" et où il ne manifeste personnellement aucun doute: II Sent., 8, 1, c.
Ce qu'il rejettait dans sa jeunesse sans une ombre de doute est la position d'Aristote (selon sa lecture, par exemple de l'œuvre De Cælo ou dans ses résumés au chapître II, 70 de C. G.) que les corps célestes sont animés. Mais il ne rejettait pas la position qu'alors les corps célestes sont mus par des esprits créés comme ils peuvent également mouvoir les corps terrestres, c à d quasiment du dehors.
Photios rejettait même ça (ou surtout ça?) que les astres sont mus par des anges comme il avait lu dans un livre par un moîne qu'il récense dans la Bibliotheke.
Mais ni St Thomas d'Aquin, ni Photius n'ont jamais affirmé comme une évidence la position matérialiste des astrophysiciens d'aujourd'hui, que les astres non seulement ne sont que de la matière, mais qu'elles ne soient même pas mues que par matière et causes quasi matérielles, comme la gravitation. Ce que j'ai trouvé comme arrière-pensée et pour ainsi dire, preuves des preuves quand les astronomes rejettent "l'univers de saint Thomas d'Aquin".
Hans-Georg Lundahl
Bibl. Pompidou/Paris
2/IX/2010
1 commentaire:
http://o-x.fr/fi4w:
Pape Urbain VIII "lui-même héliocentrique"? Non, mais à part ça admirateur de Galilée ...
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