samedi 21 août 2010

SSHL, je déconseille

À l'age de 14, j'étais chrétien biblique a-confessionel, sans vie paroissiale, mais croyant et j'espérais gagner le ciel et éviter l'enfer, tout en évitant les pires péchés. J'étais aussi harcelé parce que j'étais créationniste. J'étais aussi devenu un homme, et tombé amoureux pour la première fois. Beaucoup plus tard j'ai appris que mon premier amour est mariée et mère et je n'ai aucune intention de me mêler dans sa vie.

Bon, après quelques scènes pénibles entre elle et moi entre mon rivale et moi, le harcèlement devient insupportable.

Dans un premier temps on m'a laissé étudier à la maison. On s'est informé, théoriquement il était possible d'être autorisé de faire les cours de la prochaine année par correspondance, on a voulu.

Les salopards des services sociaux ont refusé. Soit une école spécialisé pour jeunes handicapés - tel était sa réputation à l'époque - soit SSHL, une école internationale où les suédois d'étranger envoyaient leurs jeunes.

Pourquoi l'acharnement de m'éloigner si loin, soit socialement (par l'école spécialisé), soit géographiquement (à SSHL, 6-8 h. de train entre Malmö et Stockholm, ensuite attendre un train local et 45 minutes, ensuite attendre un bus, et ensuite 30 minutes)?

J'étais chez ma mère et grand-mère à Höja. Socialement, Höja c'est comme les immeubles de Montreuil, commune de Versaille. Travailleurs, pas de domination par les immigrés. L'école de Höja étant à l'époque incomplète, il fallait soit aller à Videdal, quartier dominés par maisons détachés, soit à Rosengård, quartier qui rappelle Belleville, XXe ou XIXe. J'avais vécu a Vienne quelques années. Un de mes potes avait entre-temps choisi Rosengård, il est devenu un peu préjugé contre ce qu'il considère peut-être comme racaille, j'ai vérifié après quand je l'ai rencontré. On savait que ce n'était pas une école très calme.

À l'age de onze on a donc choisi Videdal. Là, il y avait pas mal de gens cultivés. Mais, qui étaient aussi trop bien situés pour se pouvoir permettre de laisser leur fille en compagnie d'un jeune homme de 14, qui croyait en l'amour éternel, qui refusait l'avortement et la contraception, qui était créationniste, dont la mère était divorcée et n'avait pas fini ses études, dont la grand-mère était veuve appauvrie après le décès de son mari, mon cher papi le brasseur-destilateur, dont la famille s'était installée à Höja après Södertelge (beaucoup plus proche de Stockholm) on ne savait pas très bien pourquoi - en réalité c'était pour se réconcilier avec son beaufrère manouche duquel il s'était enfui comme jeune, et par nostalgie de Malmö, la ville de son enfance.

J'ai fait quatre ans à SSHL. Une des raisons pour lesquelles je trouve que j'ai suffisemment déjà fait en termes de vie de caserne. J'ai pas détesté la discipline, elle m'a protégé contre harcèlements. Car, là, j'ai découvert un monde d'anticléricaux que je ne savais pas qu'elle existait en dehors du communisme et ceux qui votent communiste. J'ai découvert comme est dégueulasse la franc-maçonnerie. Une "Mère de Maison" était veuve d'un franc-maçon, aimante et plus tard épouse d'un autre (ils se sont mariés quand l'allocation de retraite pour les veuves a été abolie, elle en avait tout en étant encore dans une vie professionnelle).

À SSHL j'ai connu le désespoir, pas comme tentation momentanée, mais comme état habituel; quand je pensais à certaines choses. Si c'était dur d'avoir un fille des bourgeois aisés à Videdal, il était impossible d'avoir la fille de tel ou tel employé d'une compagnie multilatérale, on a fait ce qu'on a pu pour me rendre moins romantique, plus pervers. "Essaie de te branler, ça fait bien" un camérade m'a dit. Un matin, dans le vide du cœur, dans le train-train des choses quottidiennes, dans la rancune envers un harcèlement qui durait pas les heures à l'école, mais les matins et les après-midis, les soirées, je l'ai fait.

C'est quand j'ai vaincu cette habitude des années plus tard, quand je suis tombé amoureux d'une fille jeune comme mon premier amour, que j'ai connu la psychatrie. Avant je m'était rendu compte des motifs assez bas pour lesquels on m'a empêché de trouver l'amour de ma vie à Videdal et à SSHL, et les méthodes encore plus bas, y compris prétendre que j'aurais du comprendre moi-même que si c'était le service social qui payait mon séjour là-bas, c'était pas pour moi d'y trouver l'amour.

Non, je ne respecte pas la psychiatrie. Non, je ne respecte pas les services sociaux. Non, je ne respecte pas SSHL. CAR mes "camarades" de cette école n'ont pas lâché. Un qui, à l'époque, ne m'avait pas harcelé, que j'avais ajouté comme ami sur FB, vient après des mois ou même deux ans de silence entre nous de m'adresser avec ses mots:

Seriously, stop your Rasputin shit. From a friend to a friend,


Je vous confie ma reponse:

what "Rasputin shit" are you talking about?

And seriously: if my grandmother served a lady in your family, that does not give you any right whatsoever to tell what to do or what to stop. Item for having been to same school.

And, one more thing: I do not consider you my friend.

When I got around to finding you again, I thought we might get along. We have had nothing to talk about so far, and I do not relish you post.


Il n'est plus parmi mes amis sur FB.

S'il me considère comme "faisant le Raspoutine", c'est que, soit il s'est informé auprès des gens tout aussi malhonnêtes que lui, soit c'est ma réligion - je suis devenu Catholique à SSHL, vu que les plus paisibles parmi mes harceleurs ou les potes des harceleurs, dans les heures de débât (une activité que j'aime toujours et gagnait pas mal à l'époque) il m'ont appri que c'est de l'Église Catholique (détestée par eux à cause de l'Inquisition, et déjà aussi les croisades et les chasses aux sorcières) que les luthériens ont la Sainte Bible. La réception dans l'église fut procrastinée, j'ai été reçu en mai 1988, en faisant mes études de Latin.

C'est dans la bibliothèque du III qu'on m'a volé la carte d'indentité périmée. C'est en fin du compte le Club Suédois de Paris qui m'a financié le nouveau passeport. Je leur ai passé le mot, s'il y avait un thème qu'ils voudraient que j'aborde (j'ai fait quelques articles sur commande, question de politesse envers amis ou bienfaiteurs, question aussi de faire connaître mon blog), je n'ai pas reçu la reponse. À moins que la reponse soit l'intervention de cet "ami". Une intervention que je n'accepte pas, vu qu'elle est basé sur le malhonnête (c'est malhonnête de me taxer de "faire le Raspoutine") et sur un interventionnisme que je n'accepte pas de quartiers comme ça.

Ceux qui pendant l'affaire de financier mon passeport ont refusé l'option de profiter de "ma plume", ceux également qui ont refusé l'option de valoriser mes écrits et compositions musicales selon les conditions qui se trouvent ici et here et ici/here, je les trouves par passivité complices de ces gens là, qui ont systématiquement détruit ma vie en Suède.

Je me demande combien des gens du Club Suédois de Paris sont Franc-Maçons, je me demande combien d'entre eux ont fait SSHL, je me demande également combien des catholiques et jusque dans les rangs des catholiques traditionnels qu'il y a pour continuer cet écartage systématique de ma personne comme "faisant le Raspoutine" tant que je n'ai pas capitulé devant les valeurs sociales selon SSHL. Item, pour ceux qui prétendent que je n'aurais pas appris à écrire, ou que je n'aurais pas appris de composer la musique, ceux qui veulent me remettre en apprentissages, pour moi ce sont en premier ligne Franc-Maçons (pas sans Juifs, malheureusement, ce que n'arrange pas certaines rélations familiales, ou au moins j'ai l'impression), et en deuxième ligne des cathos ou tradis qui me trahissent aux Franc-Maçons.

Hans-Georg Lundahl
Faidherbe, Paris XI
21/VIII/2010

4 commentaires:

Hans Georg Lundahl a dit…

http://o-x.fr/udnv abrège un lien permanent à cet article.

HGL a dit…

Une "Mère de Maison" était veuve d'un franc-maçon, aimante et plus tard épouse d'un autre (ils se sont mariés quand l'allocation de retraite pour les veuves a été abolie, elle en avait tout en étant encore dans une vie professionnelle).

À SSHL j'ai connu le désespoir, pas comme tentation momentanée, mais comme état habituel; quand je pensais à certaines choses.


Ce n'était pas la dernière fois que j'ai été contacté par des adeptes de quelque chose qui vue la nature de certaines allusions ou encore le modus operandi (étrangers qui soudainement ont l'air de me donner quelque ordre, comme celui qui dans l'accueil de jour Béthanie, Marseilles, m'a dit de retourner en Espagne - ce que je n'ai évidemment pas fait!) semblent être Luciferiens.

HGL a dit…

http://o-x.fr/tzqk et http://o-x.fr/ncia représentent les liens à la page anglaise sur les lucifériens et à cette page version corrigée et complété avec le commentaire précédent.

Hans-Georg a dit…

Our evangelizer, however, was not discouraged, and his next attempt was more serious. He managed somehow to persuade an "old boy" to come down to Eton and address the house, which he did, I regret to say, in the presence of the house-master. It was very terrible. He delivered an emotional speech that was practically an open confession of his own evil living at school. I do not think I have ever seen boys more sincerely horrified -- not indeed at the substance of his story, but at the appalling "bad form" of alluding to it in a public manner.

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