Étant accusé d'une instabilité dans la foi aujourd'hui, la deuxième fois par un deuxième prêtre de la FSSPX, j'aime préciser que ce que j'ai avoué et ils ont pris pour des instabilités dans la foi, je le prend comme instabilité canonique. Instabilité de jurisdiction.
J'aurais pu avoir une plus grande stabilité dans les doctrines, même dogmes, sans ça, et j'aurais pu avoir une plus grande stabilité canonique avec un peu plus d'humilité, soit de ma part, soit de part d'autres paroissiens, de temps en temps.
À peu près toute ma vie chrétienne, j'ai eu affaire avec des gens qui ont voulu m'humilier pour me destabiliser dans précisement la foi même. Ils ont demandé si j'étais infaillible? "Non". Ils ont ensuite demandé comment alors je pouvais être sur que telle vérité que je croyais était infailliblement vrai, vu qu'après tout c'était moi (c à d pas eux) qui le croyais (et crois), et j'avais avoué de ne pas être infaillible. Et j'ai repondu que même si je pouvais me tromper je pouvais savoir de telle ou telle chose que là je ne me trompe pas. Et j'ai repondu depuis ma conversion catholique que je pouvais trouver un correctif à mes éventuels erreurs.
Précisons que leurs positions ont été des positions pour lesquels je ne trouve pas d'excuse dans le seul fait de ne pas être à eux-mêmes infaillibles, mais il s'agit bien d'erreurs qu'ils auraient pu éviter avec un peu plus d'assiduité dans la logique et la poursuite de la vérité et un peu moins de rhétorique préfabriqué dans leurs ... réseaux. Négation de l'historicité de Notre Seigneur et de ses Miracles.
Soit. Mais des partisans peu prônes à des fabrications vu leur bonne foi prouvé par leurs martyres. Comme aujourd'hui Sts Pierre et Paul, mémoire de leur martyre commun sous Néron.
On peut à la limite croire qu'un fanatique puisse inventer des examples fictifs, ou surtout cacher des contre-examples réelles, il n'est pourtant pas capable de fabriquer de rien la source de son fanatisme. Il peut ne pas croire que le faux miracle qu'il produit par trompéries soit un réel miracles, mais s'il ne croit pas avant ça aux miracles qu'il croit réels, il ne serait pas fanatique, mais manipulateur. Ce qu'est exclu quand aux premiers chefs de l'Église Romaine, Sts Pierre et Paul. Car le manipulateur ne veut pas risquer le martyre, calculateur qu'il est, il fuit le danger.
Parce qu'ils étaient martyrs, comme je viens de dire.
Hallucinations collectives n'existent pas. Dans une salle où neuf sur dix hallucinent et hallucinent la même chose, le dixième est hypnotiseur, il n'halluicine pas mais produit l'halluciantion chez les autres. Et l'hypnotiseur n'est pas un fanatique (pour ce qu'il fait croire dans l'hypnose à moins) mais un manipulateur, donc pas un martyr, sauf de façon erratique par accident. Le Vieux de la Montagne (revisité comme type moral en Thulsa Doom) a envoyé pas mal des gens à la mort pseudo-martyre, mais il n'y est pas allé lui-même. Ni Jésus, ni Pierre et Paul ne sont pas des Hassan ibn al-Sabbah. Précisément parce qu'ils sont des martyrs, Notre Seigneur et les Apôtres.
Parvenu jusqu'ici ils se rendent compte qu'ils ne me convainquent pas. Ils devraient se rendre compte qu'ils ne se convainquent pas eux-mêmes, sauf par fanatisme, précisemment, collectif. Et, notons, un fanatisme dans le jugement, pas dans leurs perceptions. Là, ils se décident de me trouver présomptueux.
Pour dire le moindre.
Bon, le curieux est que dans pas mal d'endroits parmi les chrétiens, j'ai trouvé un accord parfait entre mes pasteurs et ces types maçonniques ou semblables à mon propos. Aujourd'hui je viens de répéter qu'à propos de la Dormition et l'Assomption de la Sainte Vierge, je crois qu'elle a été ensevelie avant d'être élévée corps et âme au ciel, il n'y a pas de problème avec les lignes en gras de la bulle pontificale de 1950, sauf si on voudrait mettre les mots "à la fin de sa vie" en opposition avec la Dormition et sépulture avant l'Assomption. Par contre dire qu'elle soit une exception totalement unique ("priviliegium prorsus unicum") comme c'est dit avant (texte normale, pas texte gras) dans cette même bulle de Pie XII est une phrase équivoque et erronnée dans les deux sens que j'en puisse déduire. Si l'exception porte sur la dissolution du corps - le sens le plus probable et traditionnel de la locution biblique "corruptio dans le tombeau, pas seulement il y a des saint incorrupts, mais dans la fin des temps, après 3 ans et demi de prêche, Élie et probablement Henoch seront incorrupts en public.
BON. Le texte n'était pas "privilegium prorsus unicum" mais "signulari prorsus privilegio". Je viens juste de vérifier. A-t-il pris le mot "singularis" dans le sens numérique ou dans le sens extraordinaire? Dans le deuxième cas, il n'y a pas de problème pour cette bulle du tout. Dans le premier cas, oui. Et le contexte prône cette lecture:
D'ailleurs, ce passage invalide une objection des orthodoxes contre l'Immaculée Conception, comme si celle-ci n'aurait pas permi à la Sainte Mère de Dieu de lutter contre et vaincre le péché. Mais retournons à "legi illi permanendi in sepulcri corruptione", elle n'est vraiment pas la seule qui n'y "obnoxia non" fuit vel erit. Il y aura Hénoch et Élie et ceux qui seront élévés avant les derniers afflixions.
http://www.newadvent.org/summa/5078.htm#article2
Mais, biensûr, on peut dire que Pie XII voulait exprimer la même chose que St Thomas quelques lignes plus tard:
Alors, si St Thomas et Pie XII n'ont pas l'intention de se prononcer sur le problème de ces corps exceptionnels avec des privilèges de grace - plusieurs, pas seulement celui de la Sainte Vierge -, il n'y a pas de problème même dans ces lignes là de Munificentissimus Deus. Alors, il n'y a pas le problème que j'ai cru y trouver il y a quelques ans. Mais c'est en regardant ces lignes là que j'ai été choqué et que j'ai trouvé Pacelli non-pape puisque échoué dans une tentative d'utiliser l'infaillibilité papale.
C'est ridicule d'y voir une défection des dogmes catholiques de ma part. J'ai pu avoir tort, mais ce tort ne peut pas avoir été dans le sens d'un prétendu droit de réinterpréter la Bible selon mes préférences.
Je venais juste d'apprendre par Saint Alfonse de Liguori que la Dormition était un vrai préalable à l'Assomption. J'avais aussi un missel de Pie XI (éditions Pius Parsch) ou j'ai pu trouver que le jour de jeûne la 14 Août ce célèbre en mémoire de la Dormition et du deuil des Apôtres, puisque le fait suivant, l'Assomption, reste l'objet principale de la fête du 15 Août. Dans le Rite Latin.
Depuis St Bartolomé 2001 et une jour 14 mois plus tard, j'ai été Palmarien. Précisément parce que après d'avoir nié une autorité j'ai voulu tout de suite me soumettre à une autre. Quelques semaines ou même jours, je crois que Pie XII est celui qui a condamné Palmar de Troya, donc Palmar de Troya se substituerait immédiatement à la défection de papauté par Pie XII. Quand je vois le matériel de Palmar, j'acceptais que Paul VI en promulgant le Novus Ordo était "prisonnier du Vatican" donc forcé par ses captveurs de signer des documents pas les siens - et je l'extendais à Pie XII cette solution. À priori pas l'éventualité la plus probable, mais une solution possible, et pas une que j'avais choisi par moi-même non plus. Le jour que je cesse d'être Palmarien, c'est quand je découvre que la cosmologie de Palmar - exprimé allusivement dans un passage de leur catéchisme que je n'ai pas lu en extenso - est Einsteinienne plutôt qu'Aristotélicienne et Augustinienne.
Oh, il y a donc au moins huit dimensions? Non, trois, pour nous rappeler la Sainte Trinité. Ce jour là, je cesse d'être Palmarien. Sans me soucier en rien de l'autorité que j'avais attribué pendant 14 mois à Gregorio XVII, on ne se souci pas d'une trompérie prouvée. Entretemps j'avais depuis la découverte de leur site internet rendu mon allégience un peu moins définitif et plus préliminaire. Si le premier message sur mon site Antimodernism était "certains après Vatican II prétendent qu'après Auschwitz la louange de la majesté divine ait prétendu le sens, par contre, tout en avouant que, quelle que soit la vérité sur ces évenements là (un refus de prendre parti entre la thèse commune et les révisionnistes!), on doit avouer que le XX Siècle a battu un récord de barbarie, mais tout en avouant ça, la gloire de Dieu ne peut pas être tarni par une quelconque barbarie humaine, comme le soleil ne s'éteint pas parce un homme devient aveugle, alors, oui, la louange divine garde sa place après le XX Siècle," alors la tâche majeure suivante que je me posais était de mettre les papes - Gregorio XVII, Pius XIII, Michael I, même Jean-Paul II, éventuel successeur à Siri, si interessés ou visibles - sur "le banc de St Pierre" pour reprendre une formule d'un sédisvacantiste dans le sens stricte, qui niait non seulement que Jean XXIII était pape et que ses successeurs l'étaient mais aussi qu'il y avait un autre valable. Un banc dont l'un après l'autre pouvait se disqualifier dans mes yeux jusqu'à ce que j'aie trouvé le bon.
Et après j'ai trouvé que si St Pierre était le chef des autres apôtres à Jérusalem, on y trouve le modèle de la rélation entre évêque local et évêques auxiliaires, donc la papauté et l'épiscopat ont une rélation quasi hologrammique. Pour ne scandaliser personne, je l'ai écrit à mon évêque local. Seulement plus tard, j'ai accepté l'épiscopat comme succession pétrine principale ce que donne que sédisvacance à Rome n'égale pas rupture dans l'indéfectibilité de l'église. Ensuite j'ai trouvé que ceux qui sont d'accord, les néohimérites prononcés sont hétérodoxes, les paléohimérites ont des incharités et désinvergures envers les saints catholiques, notemment la sainte Thérèse de Lisieux, le milieu romanidiste est très hétérodoxe et anti-latin. Et le comble venait quand on a calomnié St Robert Bellarmin.
La réprimande par mépris de mes facultés mentales (réaction officieuse envers "conspiracy theorists") ou encore - aujourd'hui - par rappel à l'humilité d'un homme catholique qui n'est pas le pape (pourquoi ne le rappelle-t-on pas aux orthodoxes, alors?) a été plus fréquent comme réaction que la réponse logique à mes arguments, ou même que d'ordres donnés à moi de retracter ceci ou cela.
Comme si "un catholique qui se prend pour infaillible mais qui n'est pas le pape" devait être un fou. Bon, en infaillibilité il n'y a que l'infaillibilité active, exercé par le pape seul (selon Vatican I), le pape avec les évêques votant sur concile (Vatican I et - pour les papes du premier millénaire - les orthodoxes), le pape et les évêques dispersés par le monde en unité quasi sans exception (magistère infaillible ordinaire, Vatican I et les orthodoxes, sauf que ceux-ci comptent les papes du II millénnaire comme non-évêques hétérodoxes jusqu'à même hérétiques). Il y a aussi l'infaillibilité passive, l'infaillibilité de l'église enseigné. Elle est totale quand à l'église prise comme collectivité (un pape ou évêque est normalement enseigné avant d'être enseignant d'office, donc ils ont l'infaillibilité passive avant d'exercer l'infaillibilité active). Elle n'est pas automatiquement déficiente chez chaque fidèle. Vatican I a enseigné que le pape est infaillible dans la foi chrétienne, et non que tous les autres catholiques soient strictement faillibles. Pape Léon a écrit une lettre à un empéreur qu'on pourrait alors prendre comme l'office d'empéreur ayant une infaillibilité aussi, mais il s'agit plutôt d'un complement du pape que l'infaillibilité de cet empéreur là, individuellement, était une infaillibilité passive assez parfaite. Ce qu'il n'aurait pas pu écrire de Léon Isauros, l'iconoclaste, par exemple.
Par contre, l'empire romain christianisé, demeure aux temps finales. Ne fut-ce que sous la forme du royaume des francs (divisé depuis les Louis II en France, Germanie, Lotharingie). Telle n'est pas une révélation privé donné à moi ou à Palmar de Troya, telle est l'enseignement sur le sens de la prophétie de Daniel donné par Orosius, historien de l'église de la période patristique. Et une république exerçant autorité sur son territoire a le devoir de préserver ses mœurs chrétiennes.
Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Georges
Pompidou (meilleur bibliothéquaire
que muséaliste, selon les queues
devant les côtés du bâtiment)
St Jour Festif des SS Pierre et Paul
L'Année de la Création 7210 et
L'Année du Seigneur 2011
J'aurais pu avoir une plus grande stabilité dans les doctrines, même dogmes, sans ça, et j'aurais pu avoir une plus grande stabilité canonique avec un peu plus d'humilité, soit de ma part, soit de part d'autres paroissiens, de temps en temps.
À peu près toute ma vie chrétienne, j'ai eu affaire avec des gens qui ont voulu m'humilier pour me destabiliser dans précisement la foi même. Ils ont demandé si j'étais infaillible? "Non". Ils ont ensuite demandé comment alors je pouvais être sur que telle vérité que je croyais était infailliblement vrai, vu qu'après tout c'était moi (c à d pas eux) qui le croyais (et crois), et j'avais avoué de ne pas être infaillible. Et j'ai repondu que même si je pouvais me tromper je pouvais savoir de telle ou telle chose que là je ne me trompe pas. Et j'ai repondu depuis ma conversion catholique que je pouvais trouver un correctif à mes éventuels erreurs.
Précisons que leurs positions ont été des positions pour lesquels je ne trouve pas d'excuse dans le seul fait de ne pas être à eux-mêmes infaillibles, mais il s'agit bien d'erreurs qu'ils auraient pu éviter avec un peu plus d'assiduité dans la logique et la poursuite de la vérité et un peu moins de rhétorique préfabriqué dans leurs ... réseaux. Négation de l'historicité de Notre Seigneur et de ses Miracles.
"Comment pouvons-nous savoir que les évangiles sont autres que des pures fabrications? Ils ne sont que garanties par des partisans."
Soit. Mais des partisans peu prônes à des fabrications vu leur bonne foi prouvé par leurs martyres. Comme aujourd'hui Sts Pierre et Paul, mémoire de leur martyre commun sous Néron.
"Mais ils ont pu inventer ça par fanatisme, pour prouver ce qu'ils croyaient."
On peut à la limite croire qu'un fanatique puisse inventer des examples fictifs, ou surtout cacher des contre-examples réelles, il n'est pourtant pas capable de fabriquer de rien la source de son fanatisme. Il peut ne pas croire que le faux miracle qu'il produit par trompéries soit un réel miracles, mais s'il ne croit pas avant ça aux miracles qu'il croit réels, il ne serait pas fanatique, mais manipulateur. Ce qu'est exclu quand aux premiers chefs de l'Église Romaine, Sts Pierre et Paul. Car le manipulateur ne veut pas risquer le martyre, calculateur qu'il est, il fuit le danger.
"Comment veux-tu savoir qu'ils n'étaient pas manipulateurs?"
Parce qu'ils étaient martyrs, comme je viens de dire.
"Comment veux-tu savoir qu'ils n'étaient pas trompés?"
Hallucinations collectives n'existent pas. Dans une salle où neuf sur dix hallucinent et hallucinent la même chose, le dixième est hypnotiseur, il n'halluicine pas mais produit l'halluciantion chez les autres. Et l'hypnotiseur n'est pas un fanatique (pour ce qu'il fait croire dans l'hypnose à moins) mais un manipulateur, donc pas un martyr, sauf de façon erratique par accident. Le Vieux de la Montagne (revisité comme type moral en Thulsa Doom) a envoyé pas mal des gens à la mort pseudo-martyre, mais il n'y est pas allé lui-même. Ni Jésus, ni Pierre et Paul ne sont pas des Hassan ibn al-Sabbah. Précisément parce qu'ils sont des martyrs, Notre Seigneur et les Apôtres.
Parvenu jusqu'ici ils se rendent compte qu'ils ne me convainquent pas. Ils devraient se rendre compte qu'ils ne se convainquent pas eux-mêmes, sauf par fanatisme, précisemment, collectif. Et, notons, un fanatisme dans le jugement, pas dans leurs perceptions. Là, ils se décident de me trouver présomptueux.
"Tu as une forte confiance dans ta propre intelligence."
Pour dire le moindre.
Bon, le curieux est que dans pas mal d'endroits parmi les chrétiens, j'ai trouvé un accord parfait entre mes pasteurs et ces types maçonniques ou semblables à mon propos. Aujourd'hui je viens de répéter qu'à propos de la Dormition et l'Assomption de la Sainte Vierge, je crois qu'elle a été ensevelie avant d'être élévée corps et âme au ciel, il n'y a pas de problème avec les lignes en gras de la bulle pontificale de 1950, sauf si on voudrait mettre les mots "à la fin de sa vie" en opposition avec la Dormition et sépulture avant l'Assomption. Par contre dire qu'elle soit une exception totalement unique ("priviliegium prorsus unicum") comme c'est dit avant (texte normale, pas texte gras) dans cette même bulle de Pie XII est une phrase équivoque et erronnée dans les deux sens que j'en puisse déduire. Si l'exception porte sur la dissolution du corps - le sens le plus probable et traditionnel de la locution biblique "corruptio dans le tombeau, pas seulement il y a des saint incorrupts, mais dans la fin des temps, après 3 ans et demi de prêche, Élie et probablement Henoch seront incorrupts en public.
BON. Le texte n'était pas "privilegium prorsus unicum" mais "signulari prorsus privilegio". Je viens juste de vérifier. A-t-il pris le mot "singularis" dans le sens numérique ou dans le sens extraordinaire? Dans le deuxième cas, il n'y a pas de problème pour cette bulle du tout. Dans le premier cas, oui. Et le contexte prône cette lecture:
Attamen plenum de morte victoriae effectum Deus generali lege iustis conferre non vult, nisi cum finis temporum advenerit. Itaque iustorum etiam corpora post mortem resolvuntur, ac novissimo tandem die cum sua cuiusque gloriosa anima coniungentur.
Verumtamen ex generali eiusmodi lege Beatam Virginem Mariam Deus exemptam voluit. Quae quidem, singulari prorsus privilegio, immaculata conceptione sua peccatum devicit, atque adeo legi illi permanendi in sepulcri corruptione obnoxia non fuit, neque corporis sui redemptionem usque in finem temporum exspectare debuit.
D'ailleurs, ce passage invalide une objection des orthodoxes contre l'Immaculée Conception, comme si celle-ci n'aurait pas permi à la Sainte Mère de Dieu de lutter contre et vaincre le péché. Mais retournons à "legi illi permanendi in sepulcri corruptione", elle n'est vraiment pas la seule qui n'y "obnoxia non" fuit vel erit. Il y aura Hénoch et Élie et ceux qui seront élévés avant les derniers afflixions.
http://www.newadvent.org/summa/5078.htm#article2
I answer that, The same reasons by which we have shown (1) that all rise again from death prove also that at the general resurrection all will rise again from ashes, unless the contrary, such as the hastening of their resurrection, be vouchsafed to certain persons by a special privilege of grace.
Mais, biensûr, on peut dire que Pie XII voulait exprimer la même chose que St Thomas quelques lignes plus tard:
For just as holy writ foretells the resurrection, so does it foretell the reformation of bodies (Philippians 3:21). And thus it follows that even as all die that the bodies of all may be able truly to rise again, so will the bodies of all perish that they may be able to be reformed. For just as death was inflicted by Divine justice as a punishment on man, so was the decay of the body, as appears from Genesis 3:19, "Earth thou art and into earth shalt thou go [Vulgate: 'Dust thou art and into dust thou shalt return']."
Alors, si St Thomas et Pie XII n'ont pas l'intention de se prononcer sur le problème de ces corps exceptionnels avec des privilèges de grace - plusieurs, pas seulement celui de la Sainte Vierge -, il n'y a pas de problème même dans ces lignes là de Munificentissimus Deus. Alors, il n'y a pas le problème que j'ai cru y trouver il y a quelques ans. Mais c'est en regardant ces lignes là que j'ai été choqué et que j'ai trouvé Pacelli non-pape puisque échoué dans une tentative d'utiliser l'infaillibilité papale.
C'est ridicule d'y voir une défection des dogmes catholiques de ma part. J'ai pu avoir tort, mais ce tort ne peut pas avoir été dans le sens d'un prétendu droit de réinterpréter la Bible selon mes préférences.
Je venais juste d'apprendre par Saint Alfonse de Liguori que la Dormition était un vrai préalable à l'Assomption. J'avais aussi un missel de Pie XI (éditions Pius Parsch) ou j'ai pu trouver que le jour de jeûne la 14 Août ce célèbre en mémoire de la Dormition et du deuil des Apôtres, puisque le fait suivant, l'Assomption, reste l'objet principale de la fête du 15 Août. Dans le Rite Latin.
Depuis St Bartolomé 2001 et une jour 14 mois plus tard, j'ai été Palmarien. Précisément parce que après d'avoir nié une autorité j'ai voulu tout de suite me soumettre à une autre. Quelques semaines ou même jours, je crois que Pie XII est celui qui a condamné Palmar de Troya, donc Palmar de Troya se substituerait immédiatement à la défection de papauté par Pie XII. Quand je vois le matériel de Palmar, j'acceptais que Paul VI en promulgant le Novus Ordo était "prisonnier du Vatican" donc forcé par ses captveurs de signer des documents pas les siens - et je l'extendais à Pie XII cette solution. À priori pas l'éventualité la plus probable, mais une solution possible, et pas une que j'avais choisi par moi-même non plus. Le jour que je cesse d'être Palmarien, c'est quand je découvre que la cosmologie de Palmar - exprimé allusivement dans un passage de leur catéchisme que je n'ai pas lu en extenso - est Einsteinienne plutôt qu'Aristotélicienne et Augustinienne.
"L'Antéchrist regarde le monde de la quatrième dimension, la Sainte Vierge de la huitième dimension."
Oh, il y a donc au moins huit dimensions? Non, trois, pour nous rappeler la Sainte Trinité. Ce jour là, je cesse d'être Palmarien. Sans me soucier en rien de l'autorité que j'avais attribué pendant 14 mois à Gregorio XVII, on ne se souci pas d'une trompérie prouvée. Entretemps j'avais depuis la découverte de leur site internet rendu mon allégience un peu moins définitif et plus préliminaire. Si le premier message sur mon site Antimodernism était "certains après Vatican II prétendent qu'après Auschwitz la louange de la majesté divine ait prétendu le sens, par contre, tout en avouant que, quelle que soit la vérité sur ces évenements là (un refus de prendre parti entre la thèse commune et les révisionnistes!), on doit avouer que le XX Siècle a battu un récord de barbarie, mais tout en avouant ça, la gloire de Dieu ne peut pas être tarni par une quelconque barbarie humaine, comme le soleil ne s'éteint pas parce un homme devient aveugle, alors, oui, la louange divine garde sa place après le XX Siècle," alors la tâche majeure suivante que je me posais était de mettre les papes - Gregorio XVII, Pius XIII, Michael I, même Jean-Paul II, éventuel successeur à Siri, si interessés ou visibles - sur "le banc de St Pierre" pour reprendre une formule d'un sédisvacantiste dans le sens stricte, qui niait non seulement que Jean XXIII était pape et que ses successeurs l'étaient mais aussi qu'il y avait un autre valable. Un banc dont l'un après l'autre pouvait se disqualifier dans mes yeux jusqu'à ce que j'aie trouvé le bon.
Et après j'ai trouvé que si St Pierre était le chef des autres apôtres à Jérusalem, on y trouve le modèle de la rélation entre évêque local et évêques auxiliaires, donc la papauté et l'épiscopat ont une rélation quasi hologrammique. Pour ne scandaliser personne, je l'ai écrit à mon évêque local. Seulement plus tard, j'ai accepté l'épiscopat comme succession pétrine principale ce que donne que sédisvacance à Rome n'égale pas rupture dans l'indéfectibilité de l'église. Ensuite j'ai trouvé que ceux qui sont d'accord, les néohimérites prononcés sont hétérodoxes, les paléohimérites ont des incharités et désinvergures envers les saints catholiques, notemment la sainte Thérèse de Lisieux, le milieu romanidiste est très hétérodoxe et anti-latin. Et le comble venait quand on a calomnié St Robert Bellarmin.
La réprimande par mépris de mes facultés mentales (réaction officieuse envers "conspiracy theorists") ou encore - aujourd'hui - par rappel à l'humilité d'un homme catholique qui n'est pas le pape (pourquoi ne le rappelle-t-on pas aux orthodoxes, alors?) a été plus fréquent comme réaction que la réponse logique à mes arguments, ou même que d'ordres donnés à moi de retracter ceci ou cela.
Comme si "un catholique qui se prend pour infaillible mais qui n'est pas le pape" devait être un fou. Bon, en infaillibilité il n'y a que l'infaillibilité active, exercé par le pape seul (selon Vatican I), le pape avec les évêques votant sur concile (Vatican I et - pour les papes du premier millénaire - les orthodoxes), le pape et les évêques dispersés par le monde en unité quasi sans exception (magistère infaillible ordinaire, Vatican I et les orthodoxes, sauf que ceux-ci comptent les papes du II millénnaire comme non-évêques hétérodoxes jusqu'à même hérétiques). Il y a aussi l'infaillibilité passive, l'infaillibilité de l'église enseigné. Elle est totale quand à l'église prise comme collectivité (un pape ou évêque est normalement enseigné avant d'être enseignant d'office, donc ils ont l'infaillibilité passive avant d'exercer l'infaillibilité active). Elle n'est pas automatiquement déficiente chez chaque fidèle. Vatican I a enseigné que le pape est infaillible dans la foi chrétienne, et non que tous les autres catholiques soient strictement faillibles. Pape Léon a écrit une lettre à un empéreur qu'on pourrait alors prendre comme l'office d'empéreur ayant une infaillibilité aussi, mais il s'agit plutôt d'un complement du pape que l'infaillibilité de cet empéreur là, individuellement, était une infaillibilité passive assez parfaite. Ce qu'il n'aurait pas pu écrire de Léon Isauros, l'iconoclaste, par exemple.
Par contre, l'empire romain christianisé, demeure aux temps finales. Ne fut-ce que sous la forme du royaume des francs (divisé depuis les Louis II en France, Germanie, Lotharingie). Telle n'est pas une révélation privé donné à moi ou à Palmar de Troya, telle est l'enseignement sur le sens de la prophétie de Daniel donné par Orosius, historien de l'église de la période patristique. Et une république exerçant autorité sur son territoire a le devoir de préserver ses mœurs chrétiennes.
Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Georges
Pompidou (meilleur bibliothéquaire
que muséaliste, selon les queues
devant les côtés du bâtiment)
St Jour Festif des SS Pierre et Paul
L'Année de la Création 7210 et
L'Année du Seigneur 2011